C’est maintenant confirmé : Michael Pezzetta a signé un contrat de deux ans avec les Maple Leafs de Toronto pour un total de 1,575 million de dollars garantis.
Une entente ridicule pour un joueur qui n’était même pas assez bon pour percer l’alignement du Canadien de Montréal, mais qui devient soudainement un pion du plan sablé de Brad Treliving.
Un contrat digne d’un sketch, d’un mauvais film comique, et surtout, d’une organisation qui ne sait plus quoi faire pour détourner l’attention de son naufrage collectif.
Mais ce n’est pas tout. Rappelons que Pezzetta s’est déjà plaint haut et fort du taux de taxation au Québec. Dans un passage surréaliste au balado Cam & Strick Podcast, il avait affirmé, presque scandalisé, que 54 % de son salaire partait en impôts, sans oublier le fameux « 4 % pour l’agent » et le « escrow » de la LNH.
Il se plaignait ouvertement d’avoir vu son premier chèque de 7 000 $ amputé de plus de la moitié, et s’interrogeait naïvement :
« Où est passé tout l’argent? »
Eh bien, Michael, prépare-toi : l’Ontario n’est pas un paradis fiscal. Contrairement à la Floride ou au Nevada, tu vas encore payer plus de 50 % en taxes combinées. Il n’y aura aucun miracle. Aucun répit. Tu vas encore « perdre ton argent »… mais cette fois, tu vas le faire dans l’uniforme d’une équipe qui te paie 785 500 millions de dollars pour jouer… deux minutes par match.
Toronto se ridiculise. Pezzetta devient le symbole de la chute des Leafs,
Le plus troublant dans cette histoire, c’est que le Dg Brad Treliving croient sincèrement que Michael Pezzetta est une acquisition stratégique.
Un joueur qui ne produisait rien, n’avait plus de rôle réel à Montréal, et qui servait de dernier recours dans un alignement déjà chargé en robustesse inutile.
Mais Toronto, fidèle à son plan de papier sablé, voit en lui un « guerrier », un « moteur émotionnel ». La réalité ? Pezzetta, c’est un quatrième trio en fin de vie. Un joueur sans impact, sans avenir, mais avec un contrat garanti.
Et si son arrivée ne suffit pas à provoquer le rire… le contexte fiscal, lui, achève de tout démolir.
Il se plaignait du Québec. Il quitte pour Toronto. Il va payer les mêmes taxes. Il va jouer aussi peu, sinon moins. Et il devient, contre toute attente, la seule véritable signature des Maple Leafs à l’ouverture du marché.
Pendant que la Floride garde tout son noyau, pendant que Vegas s’envole avec Mitch Marner, pendant que Brad Marchand dit non à Toronto pour rester à Sunrise… les Leafs, eux, accueillent Michael Pezzetta.
Et maintenant, la blague est complète : un plombier surpayé, qui paie trop d’impôts, dans une équipe en chute libre.
C’est la honte pour Pezzetta.
C’est la honte pour Toronto.
Pendant ce temps, Joël Armia s’en tire mieux que Pezzetta. Oui, il vient de signer un contrat de 2,5 millions de dollars par saison (5 M$ pour deux ans) avec les Kings de Los Angeles, ce qui, en soi, est déjà un bel exploit pour un joueur que le Canadien voyait comme un paresseux sans coeur.
Mais au moins, Armia a un peu de hockey dans le corps. Il peut tuer des pénalités. Il peut gérer un quatrième trio sans faire tout sauter. Il peut marquer un but chanceux de temps à autre.
Mais ne nous méprenons pas. On parle d’un gars qui traînait les patins à Montréal comme un fonctionnaire à cinq minutes de la retraite.
Un joueur qui a passé les deux dernières saisons à faire enrager Martin St-Louis par son manque d’implication, son effort aléatoire et sa capacité légendaire à disparaître dès que le jeu s’intensifie.
Un joueur qui jouait comme s’il avait du plomb dans les jambes et un oreiller dans le casque.
Et maintenant? Faites le calcul : c’est plus de 6,5 millions de dollars versés à deux gars qui traînent leur carcasse sur la glace, l’un sans volonté, l’autre sans talent.
Deux plombiers qui vont voir l’argent couler à flots, même s'ils n’ont plus rien à offrir. Une ligue où l’on récompense le passé paresseux et les mises en échec inutiles. Et pendant ce temps, des vrais jeunes avec du feu dans les jambes attendent leur tour… pendant qu’Armia et Pezzetta remplissent leur compte en banque.
C’est la ligue du mérite inversé.
C’est la saison des mauvaises signatures.
Misère...