Juraj Slafkovsky, le jeune espoir des Canadiens de Montréal, doit maintenant naviguer avec prudence dans les eaux troubles de la jalousie publique au Québec.
Même si son talent sur la glace est générationnel et qu'il mérite de se gâter avec tout son argent, ses récentes déclarations sur ses goûts pour le luxe, notamment sa possession de sacs Louis Vuitton, commencent à susciter un malaise chez certains fans.
Au Québec, où on est souvent très mal à l'aise avec l'argent, le succès et le luxe, afficher son intérêt pour des articles de riches peut vite être perçu comme un manque de sensibilité face aux réalités économiques de la région.
Slafkovsky a récemment partagé une anecdote où il mentionne que ses coéquipiers le taquinaient à propos de ses sacs Louis Vuitton, insinuant qu'il aurait besoin d'atteindre les 20 buts pour pouvoir s'en offrir davantage.
« J'étais plus confiant, parce que je savais ce que les gens attendaient de moi, » a-t-il affirmé au journaliste Elliotte Friedmam.
"J'ai appris à quel point la ligue est compétitive, chaque match."
"Vous devez vous battre pour votre place tous les jours, parce qu'un jour vous vous réveillerez et vous ne serez plus au même endroit qu'hier. »
" J'essaie de me concentrer sur tous les petits détails pour que les grandes choses paraissent bien. »
« Parfois, vous entendez une histoire et vous pensez : “Il n'y a pas moyen que ce soit vrai,” mais vous êtes récompensé."
"Mes coéquipiers riaient de moi au sujet de mes deux sacs Louis Vuitton, disant que j'avais besoin d'un bonus pour avoir marqué 20 buts afin d'en acheter plus."
“J'ai deux sacs de cette marque et maintenant tout le monde pense que je ne porte que des sacs de cette marque,” a-t-il affirmé en levant les yeux au ciel, comme s'il regrettait d'être associé à cette marque de luxe..
“J'ai entendu ça pendant les deux semaines suivantes.” »
Bien que ces remarques aient été faites sur le ton de l'humour, elles révèlent un aspect de la vie des athlètes qui peut déplaire à certains partisans, surtout en période d'inflation et de difficultés économiques.
Le contraste entre la vie de luxe de ces jeunes joueurs et celle des fans ordinaires peut facilement créer une distance.
Alors que l'on voit de plus en plus de plaintes émerger sur les réseaux sociaux, Slafkovsky ferait bien de prendre note.
Dans une province où les démonstrations de richesse ne sont pas toujours bien reçues, il pourrait être sage pour le jeune joueur de recentrer ses discours sur son travail acharné et sa passion pour le hockey plutôt que sur les aspects matériels de sa vie.
Car la jalousie envers l'argent au Québec...peut engloutir un homme beau, riche et qui a du succès.
D'autant plus que l'attention médiatique autour de Slafkovsky ne se limite pas à ses performances sur la glace. Son bonus de 250 000 dollars pour un seul but, soit le fait d'atteindre la marque de 20 filets, lui a permis de bien finir l'année.
Ce genre de sommes, aussi fascinantes qu'elles soient, risquent de creuser davantage le fossé entre les joueurs et les fans, surtout si elles sont associées à des luxes perçus comme inaccessibles.
Slafkovsky, conscient de l'importance de son image, devra donc trouver un équilibre entre son succès professionnel et la manière dont il est perçu par le public québécois.
À l'aube de sa carrière, il est crucial qu'il ne se laisse pas emporter par l'attrait des biens matériels, au risque de s'aliéner une partie de la base de fans qui l'a pourtant soutenu depuis le début.
On vous le dit. La jalousie québécoise envers l'argent...peut faire des ravages...
Il ne faut pas se soucier de ses "sacs de riche." Mais bien qu'il est un monstre physique et qu'il a passé l'été au gym. Voici les propos d'Elliotte Friedman à ce sujet:
"Il commence à paraître massif, mais il pense qu'il peut encore ajouter du volume à ses bras et à ses épaules. Une saison de deuxième année avec 20 buts l'a mis dans un excellent état d'esprit."
Il peut bien s'acheter les sacs qu'il veut. Après tout, on parle d'un prodige.
Et les prodiges...ça se paye "cash"....