La ville de Montréal, autrefois une destination prisée par les joueurs de hockey professionnels, semble aujourd'hui perdre son attrait aux yeux des agents libres.
La mairesse Valérie Plante et ses politiques ont été pointées du doigt comme les principales raisons de cette désertion.
Le récent déluge qui a frappé la ville le 10 juillet 2024, inondant les rues et semant le chaos, n'a fait qu'aggraver la situation.
Bien que cet événement météorologique soit exceptionnel et ne puisse pas être entièrement imputé à la direction de Valérie Plante, il a néanmoins contribué à ternir davantage l'image de Montréal.
Ce qu’il reste de l’ouragan Béryl a déversé jusqu’à 100 mm de pluie sur Montréal, transformant les rues en rivières et forçant la fermeture de plusieurs artères principales.
Les automobilistes, déjà habitués aux embouteillages et aux travaux interminables, se sont retrouvés piégés, certains nécessitant même l’aide des services d’urgence pour être évacués de leurs véhicules.
La gestion de ces crises, bien que menée avec vigilance par la ville, met en lumière les défis constants auxquels Montréal doit faire face en raison des changements climatiques.
Valérie Plante, avec sa vision de transformer Montréal en une ville plus piétonne et moins dépendante des voitures, a suscité de nombreuses controverses.
La fermeture des rues pour en faire des zones piétonnières, bien que visant à créer des espaces plus conviviaux et attractifs, a rencontré une forte opposition.
Des commerçants et des résidents se sont plaints de ne pas avoir été suffisamment consultés, et les résultats de ces initiatives ont souvent été mitigés.
Par exemple, la transformation de la Plaza St-Hubert en zone piétonne, avec un coût estimé à 12 millions de dollars, n'a pas suscité l'enthousiasme escompté et a même contribué à l'engorgement des rues environnantes.
Ces décisions et leur impact sur la vie quotidienne à Montréal ont un effet dissuasif sur les agents libres de la LNH tels que Jonathan Marchessault et Steven Stamkos.
La difficulté de se déplacer en ville, l'augmentation des impôts et des taxes, et la pression médiatique intense sont autant de facteurs qui poussent les joueurs à chercher des alternatives ailleurs.
Nashville, avec son cadre plus accueillant et ses infrastructures mieux adaptées, est devenue une destination de choix pour des joueurs comme Jonathan Marchessault et Steven Stamkos.
Malgré les efforts de la mairesse pour moderniser la ville et la rendre plus écologique, Montréal semble se diriger vers une période difficile.
Les agents libres, essentiels pour renforcer Tricolore et apporter une nouvelle dynamique, sont de plus en plus réticents à s'installer dans une ville perçue comme grise, encombrée et lourdement taxée.
Le climat politique et les événements météorologiques exceptionnels, tels que les inondations récentes, ne font qu'accentuer ce sentiment de malaise.
En conclusion, tant que les politiques actuelles de Valérie Plante restent en place, Montréal risque de continuer à perdre de son attrait pour les agents libres.
Pour inverser cette tendance, il sera crucial de trouver un équilibre entre modernisation urbaine et qualité de vie, tout en assurant une meilleure gestion des crises et une consultation plus inclusive des résidents et commerçants.