Signal fort envoyé à Montréal : Nazem Kadri sur le radar du Canadien selon Darren Dreger

Signal fort envoyé à Montréal : Nazem Kadri sur le radar du Canadien selon Darren Dreger

Par André Soueidan le 2025-10-04

Quand un journaliste du calibre de Darren Dreger laisse tomber le nom du Canadien de Montréal dans une discussion sur Nazem Kadri, c’est rarement par hasard.

Dans le monde feutré de la LNH, chaque mot pèse. Et cette fois, le poids de la phrase fait trembler Calgary… et allume une flamme à Montréal.

Invité du balado Barn Burner, Dreger a dit tout haut ce que plusieurs murmuraient depuis des semaines :

« Il y aurait plusieurs équipes intéressées, pas seulement Toronto. Les Canucks ont besoin d’aide, le Canadien aussi sont …intéressés mais qu’est-ce que Calgary fera? Ça va prendre un prix énorme. »

Une phrase. Une bombe. Et soudainement, le Canadien de Montréal se retrouve mentionné dans le même souffle que les équipes les plus actives du marché.

Ce n’est pas un scoop fabriqué, ni une rumeur sortie d’un forum. C’est Darren Dreger, le visage de TSN, qui admet que Kent Hughes est dans le coup.

Et tout le monde comprend pourquoi.

Le CH n’a pas besoin d’un miracle, mais d’un centre solide, responsable, capable d’imposer le rythme et d’éteindre les tempêtes.

Suzuki fait tout ce qu’il peut, Dach revient d’une longue absence, Veleno cherche encore sa chaise.

Le plan de match est clair : Montréal doit combler le vide au centre, et Kadri représente exactement le type de joueur qui change la dynamique d’une équipe.

À 34 ans, Nazem Kadri n’est pas un pari sur le futur, c’est un pari sur le présent.

Un joueur capable de faire mal, de parler fort, et surtout, de faire gagner. Le genre de vétéran qu’une jeune équipe regarde dans le vestiaire quand la tempête gronde.

Et quand Dreger parle d’un « prix énorme », on sait ce que ça veut dire : Calgary veut une rançon. Mais une rançon, ça ne veut pas dire impossible.

À Montréal, tout le monde se pose la même question : combien de temps encore Kent Hughes pourra-t-il résister à la tentation?

Parce qu’entre la patience et la passivité, il n’y a qu’un pas. Et Dreger vient de rappeler au monde entier que le Canadien ne dort pas.

Calgary, de son côté, cherche à se reconstruire sans s’effondrer.

Kadri, lui, semble prêt à bouger. Il veut gagner, pas attendre.

Et Montréal, malgré son jeune âge collectif, dégage quelque chose qui attire : une direction claire, une culture en train de renaître, un coach qui inspire le respect.

Est-ce que Kadri serait prêt à devenir la pièce manquante d’un projet en pleine ascension?

Dreger ne le dit pas. Mais en glissant le nom du CH, il sous-entend une vérité qui dérange : le Canadien est redevenu pertinent sur le marché.

Et ça, c’est souvent le premier signe qu’une équipe change de statut.

Ce genre de phrase ne tombe pas du ciel. Dreger ne cite pas Montréal pour meubler le segment. Il le fait parce qu’il a entendu quelque chose.

Parce qu’il sait que Kent Hughes regarde tout, écoute tout, et attend le bon moment.

Et ce moment pourrait bien arriver plus tôt qu’on pense.

Si Kadri débarquait à Montréal, imaginez la scène : un vétéran à la gueule dure, entouré de jeunes talents comme Laine, Demidov et Suzuki.

Une deuxième unité en feu. Une équipe transformée.

Mais pour l’instant, rien n’indique que le Canadien soit pressé d’agir.

Le mot d’ordre, c’est patience. Kent Hughes observe, évalue, attend que le marché se définisse.

Il sait que le véritable carrefour de la saison, ce sera Noël. C’est là que les équipes sauront si elles jouent pour gagner… ou pour liquider.

Et d’ici là, tout peut arriver.

Oui, Nazem Kadri représente une option séduisante ...un joueur de caractère, un compétiteur né, un centre capable de stabiliser l’attaque.

Mais il n’est qu’un nom sur une liste bien plus longue.

Parce que dans les coulisses, on parle aussi de Sidney Crosby, dont le futur à Pittsburgh semble lié à celui d’Evgeni Malkin.

Et justement, Malkin deviendra joueur autonome à la fin de la saison. Un scénario qui pourrait rebattre toutes les cartes.

Le Canadien ne ferme aucune porte.

Il écoute. Il s’informe. Il tâte le terrain.

Kadri est une possibilité. Crosby, un rêve. Malkin, une opportunité.

Ce qui est certain, c’est que Hughes et Gorton veulent garder le contrôle du tempo. Ils ne bougeront pas par impulsion, mais par conviction.

Et peut-être que, d’ici Noël, quand la poussière du calendrier commencera à retomber, on comprendra enfin vers quelle direction le Canadien compte faire basculer son avenir.

D’ici là, le scénario s’écrit encore… et Montréal, tranquillement, se prépare à surprendre.

À suivre