Cayden Primeau est au centre de toutes les discussions à Montréal. Entre les doutes croissants de la direction du CH envers lui et les critiques sans pitié des partisans, la pression monte autour du jeune gardien.
Le match de ce soir contre les Islanders est un moment crucial pour Primeau. S'il "choke encore", les rumeurs de transaction vont enfler, surtout avec Jakub Dobes qui attend sa chance, et Connor Hughes qui vient d'empocher un jeu blanc à Laval cet après-midi.
Le gardien canadien qui évoulait en Suisse pourrait très bien devenir le gardien numéro un du Rocket si Dobes est rappelé par le CH...en attendant Jacob Fowler la saison prochaine.
Primeau est un gardien à la croisée des chemins. Capable de brillantes performances par moments, il est tout aussi susceptible de s’effondrer spectaculairement et de ne jamais se relever.
Cette instabilité chronique est un véritable poison pour une équipe qui cherche à établir une base défensive solide. Malheureusement, avec chaque prestation ratée, la valeur marchande de Primeau continue de s'effondrer.
Kent Hughes est coincé. Soumettre Primeau au ballottage présente le risque de le perdre sans compensation, mais le garder dans l’organisation est devenu un fardeau.
Selon les dernières rumeurs, San Jose, préparant l’arrivée de Yaroslav Askarov, sont sur le point d'échanger Mackenzie Blackwood.
Le journaliste Elliotte Friedman affirme que le marché des gardiens s'active et il pourrait y avoir beaucoup de mouvement d'ici la fin du mois d'octobre.
Cayden Primeau pourrait-il être échangé? Cette option séduit Kent Hughes : laisser Samuel Montembeault s’imposer comme le numéro un tout en ouvrant les portes de la LNH à Jakub Dobes.
Cela permettrait aussi à Jakob Dobes de prouver qu'il a aussi le talent et le potentiel pour prétendre à un rôle de gardien numéro un.
Le dilemme est simple, mais cruel. Si Hughes ne trouve pas d’acheteur pour Primeau, le risque de le perdre pour rien devient inévitable.
Et même en cas de transaction, le retour potentiel semble dérisoire. Une option envisageable serait de l'envoyer au Colorado, qui veulent absolument ajouter un gardien à leur formation.
Mais l'Avalanche négocie présentement avec les Sharks pour Blackwood. Plus âgé (28 ans), plus mature, plu stable.
Chaque jour d’hésitation nuit un peu plus à l’organisation en ce qui concerne Primeau. Mais on peut comprendre Hughe de ne pas vouloir le perdre pour rien.
Primeau est devenu l’incarnation des promesses non tenues, et le climat de confiance s’effondre autour de lui.
Avec Montembeault qui aspire à être le véritable numéro un, doit avoir une vraie compétition derrière lui.
Être le numéro un devant Primeau est une chose facile. Mais devant Dobe, disons que ça sera beaucoup plus stressant.
Primeau semble être à la fin de son parcours avec le Canadien. Agent libre avec restriction, il ne sera pas resigné l'été prochain avec Dobes prêt à devenir un gardien de la LNH et Jacob Fowler qui va débarquer au Québec.
Le pari sur Primeau semble échoué. Chaque jour qui passe réduit ses chances de regagner la confiance de l’organisation.
L’hésitation de Kent Hughes pourrait transformer ce dossier en handicap majeur pour le CH, risquant de ternir encore davantage cette saison déjà incertaine.
Échanger Primeau pour un faible retour, mais éviter une perte sans compensation.
Le soumettre au ballottage, en assumant le risque de le perdre.
Le moment de vérité approche. Et le match de ce soir est crucial pour l'avenir de Primeau à Montréal.
La situation est sur le point d’atteindre un point de non-retour. Kent Hughes doit trancher rapidement, car la stabilité de l’équipe et le moral des partisans sont en jeu.
Si les négociations entre le Colorado et San Jose tournent mal, Kent Hughes pourrait attendre au tournant.
En attendant, Primeau devra rester concentré et performant ce soir contre les Islanders.
Une bonne prestation pourrait retarder l'inévitable, mais les jours sont comptés. Pour le Canadien de Montréal, il est temps de tourner la page et d’investir dans l’avenir.
Le futur s’appelle Dobes et Fowler.... et pour Primeau, l’avenir pourrait bien se dessiner ailleurs que dans l'uniforme tricolore.
Parions qu'il ne dirait pas non au Colorado.