Norman Flynn s'effondre dans le studio de RDS

Norman Flynn s'effondre dans le studio de RDS

Par David Garel le 2025-02-26

Norman Flynn s'est effondré dans un malaise sans précédent dans le studio de RDS.

Après avoir vu son temps d’antenne progressivement réduit tout au long de l’année 2024 qui s'est poursuivi en 2025, sa présence sporadique continue néanmoins de provoquer des moments de grande gêne sur les plateaux du Réseau des Sports.

Le dernier épisode en date s’est produit à L’Antichambre, où Flynn a, une fois de plus, semé l’incompréhension et la confusion, laissant ses collègues dans un silence pesant.

Tout a commencé de manière relativement sensée lorsque Flynn s’est lancé dans une critique du concept voulant que Juraj Slafkovsky puisse devenir un joueur comparable à Brady Tkachuk.

Selon lui, l’idée était ridicule, et il a exprimé son point de vue avec son habituelle énergie débordante. Jusque-là, l’échange était animé, mais encore dans les limites de la discussion sportive. Mais ce qui devait être un simple débat a rapidement pris une tournure inattendue.

Flynn, visiblement emporté par son propre élan, a soudainement bifurqué vers une comparaison étrange et incompréhensible.

Il a évoqué Lane Hutson, le jeune défenseur étoile du Canadien de Montréal, affirmant qu’il était arrivé dans la LNH à 18 ans.

C’est à ce moment précis que la situation est devenue profondément inconfortable. Ses collègues sur le plateau ont figé, réalisant que Flynn venait de dire une énormité.

Lane Hutson n’a jamais joué dans la LNH à 18 ans; il a fait ses débuts à 20 ans après son passage à Boston University.

Mais le vrai malaise s’est installé lorsque Flynn, visiblement perdu dans sa propre déclaration, a continué à parler avec assurance pendant une bonne minute, insistant sur le fait que Hutson était dans la LNH depuis l’âge de 18 ans.

Pendant ce temps, les autres panélistes, Bruno Gervais et Stéphane Leroux, visiblement mal à l’aise, évitaient de croiser son regard, cherchant une façon polie de corriger cette erreur monumentale.

Finalement, un des invités l’a doucement repris : 

« Lane Hutson n’a jamais joué dans la LNH à 18 ans… il a fait ses débuts à 20 ans. »

Flynn, pris de court, s’est mis à bredouiller en tentant de justifier son propos, mais il était trop tard : l’incohérence de son raisonnement était déjà évidente pour tous.

Le malaise est toujours aussi grandissant et l’effondrement en direct était déjà coulé dans béton.

Tentant de reprendre pied après cette bourde, Flynn a jeté des regards perplexes autour de lui, réalisant enfin son erreur.

Mais plutôt que de simplement l’admettre et passer à autre chose, il s’est enfoncé dans une justification laborieuse, ajoutant au malaise ambiant.

À ce moment, l’embarras était évident. Ceux qui étaient sur le plateau avec lui voulaient visiblement regarder par terre.

Même Bruno Gervais, pourtant d’ordinaire diplomate, n’a pas su masquer son inconfort. Stéphane Leroux, lui, regardait par terre.

Les téléspectateurs ont immédiatement perçu la scène comme un nouvel exemple de ce que RDS tente d’éviter à tout prix : un moment Flynn, ces séquences de télévision où il perd totalement le fil et plonge l’émission dans un malaise absolu.

Lors de cet échange tendu sur L’Antichambre, Norman Flynn a offert une démonstration parfaite de son incapacité à accepter ses erreurs, créant un moment de malaise pur en direct.

Alors que Luc Bellemare tentait diplomatiquement de lui faire comprendre qu’il s’était trompé sur l’âge de Lane Hutson quand est arrivé dans la LNH, Flynn a réagi avec une agressivité défensive totalement disproportionnée.

Plutôt que d’admettre son erreur, il s’est emporté en lançant un 

« Hey, j’veux dire, la première année, là, laisse faire l’âge! », une réplique qui n’a fait qu’ajouter à la confusion ambiante.

Il a ensuite tenté de se justifier avec un raisonnement décousu, insistant que Hutson n’avait pas eu besoin de dire qu’il voulait être un meilleur passeur comme Quinn Hughes, parce qu’il “fait comme Quinn Hughes”. Et que Slafkovsky devait se la fermer quand il disait qu'il voulait jouer comme Brady Tkachuk.

Sa tentative d’analogie a rapidement dégénéré en une suite de phrases incohérentes où il évoquait Arber Xhekaj réglant le cas de Zack Kassian dès sa première année. Selon Flynn, Xhekaj est un vrai alors que Juraj Slafkovsky allait suivre une trajectoire "sof" semblable à celle de Quinton Byfield.

À ce moment, les autres panélistes ne savaient plus où regarder, tandis que Flynn s’enfonçait dans une explication de plus en plus absurde, cherchant désespérément à détourner l’attention de sa propre erreur initiale.

Plutôt que d’admettre qu’il s’était trompé sur Hutson, il a préféré s’enfoncer dans un monologue chaotique, transformant ce qui aurait pu être une simple correction en l’un des moments les plus malaisants de la saison sur RDS.

Ce n’est pas la première fois que Flynn se retrouve dans ce type de situation. Il suffit de se rappeler de l’instant où, en direct sur BPM Sports, il n’était même pas au courant que Jeff Petry avait été échangé de Montréal à Détroit, un moment de gêne qui a précipité son départ de BPM Sports.

À l’époque, cet oubli majeur avait non seulement créé son congédiement, mais son manque flagrant de préparation étant devenu un sujet de moquerie généralisé.

Depuis, chaque faux pas de Flynn renforce cette image d’un analyste dépassé par le rythme actuel de la couverture du hockey.

Cet épisode à L’Antichambre est venu rappeler que, malgré la réduction de son temps d’antenne, Flynn reste un problème pour RDS.

Depuis des mois, la chaîne a tenté de le tasser progressivement, sans jamais l’exclure totalement. Une stratégie visant à éviter un congédiement brutal qui aurait pu provoquer un tollé médiatique, mais qui semble désormais contre-productive.

Chaque apparition de Flynn génère un nouvel incident, alimente la frustration du public et renforce l’idée que sa place à l’antenne est de plus en plus injustifiable.

Pourtant, il continue d’être invité de temps à autre, comme si RDS hésitait à couper définitivement les ponts.

Pourquoi RDS persiste-t-il à garder Flynn, même en le réduisant au strict minimum? La question mérite d’être posée.

Son maintien, même ponctuel, devient une distraction qui nuit à la crédibilité du réseau. Son image de “clown de service” a peut-être permis, un temps, de capter l’attention du public, mais la patience des amateurs de hockey semble avoir atteint ses limites.

Chaque intervention maladroite, chaque analyse erronée, chaque moment de confusion affaiblit la réputation de RDS, qui tente pourtant de projeter une image de sérieux et de professionnalisme.

À ce stade, le simple fait que Flynn soit encore invité devient une énigme. Il est clair que le réseau essaie de l’éloigner sans faire de vague, mais chaque retour à l’antenne ne fait que renforcer l’impression qu’il n’a plus sa place.

La question à un million de dollars: Que faire de Norman Flynn en 2025?

Si l’année 2024 a été marquée par une mise à l’écart discrète, l’année 2025 pourrait bien être celle d’une disparition totale de Flynn des écrans de RDS.

L’épisode de L’Antichambre a prouvé, une fois de plus, qu’il représente un risque médiatique chaque fois qu’il ouvre la bouche.

RDS peut-il se permettre de continuer ainsi? La chaîne semble prise entre deux feux : garder Flynn et risquer de ternir son image, ou le congédier officiellement et s’exposer à une certaine controverse.

Le silence actuel du réseau semble indiquer que le plan reste inchangé : une éviction progressive, sans déclaration officielle.

Mais plus les malaises s’accumulent, plus il devient difficile de justifier sa présence, même à petite dose.

Norman Flynn a accumulé une série de bourdes mémorables qui ont contribué à son effacement progressif à RDS.

Parmi ses erreurs les plus notables, on retrouve sa proposition d’échanger Nick Suzuki pour Wayne Simmonds, Cole Caufield pour Kyle Palmieri et Juraj Slafkovsky pour Pierre-Luc Dubois, un scénario tellement absurde qu’il a suscité moqueries et indignation parmi les partisans du Canadien.

Il y a aussi eu sa fausse primeur sur Patrick Roy, où il affirmait avec assurance que l’ex-gardien avait été aperçu à Kanata en train de luncher avec les dirigeants des Sénateurs d’Ottawa, une information rapidement démentie par Roy lui-même, qui se trouvait… à Québec.

Ces bourdes, combinées à son incapacité récurrente à suivre l’actualité de la LNH, expliquent pourquoi RDS réduit graduellement son temps d’antenne, évitant soigneusement d’annoncer publiquement sa mise à l’écart pour ne pas provoquer de vagues.

Le malaise Flynn est devenu un poids lourd pour RDS, et chaque apparition ne fait que précipiter son inévitable disparition.

L’histoire de Norman Flynn sur les ondes de RDS touche à sa fin, et ce n’est plus qu’une question de temps avant que le réseau décide, enfin, de tourner la page.