Pauvre David Savard.
Son cauchemar au quotidien s'amplifient alors que les rumeurs d’échange s’intensifient
Pour David Savard, la saison en cours est marquée par une pression constante qui dépasse le cadre de la glace.
Déjà hier, le journaliste David Pagnotta l'envoyait à Edmonton.
Aujourd'hui, un autre journaliste, Marco D’Amico (rg.org), affirme que le défenseur du Canadien de Montréal sera « probablement échangé » selon une source travaillant pour une équipe de la LNH.
L’incertitude devient insoutenable pour le vétéran et sa famille.
Les rumeurs ne sont pas qu’une simple distraction; elles pèsent lourdement sur Savard. Chaque jour, des nouvelles circulent, l’associant à diverses équipes.
Cet été, c'était les Jets de Winnipeg. Hier, c'était les Oilers d’Edmonton.
Ces spéculations envahissent sa vie privée et se répandent jusque dans son cercle social. Les amis, les proches et même les partisans veulent savoir : est-ce que Savard quittera Montréal avant la date limite des transactions?
« C’est impossible de ne pas y penser. Tout le monde t’écrit, tout le monde te questionne », a-t-il confié à TVA Sports.
Pour lui et sa femme, cette situation est un véritable cauchemar. Malgré leur désir de rester à Montréal, l’ombre d’un départ plane au-dessus de leur tête à chaque journée qui passe.
Pour les Savard, Montréal représente bien plus qu’une simple équipe de hockey. C’est un mode de vie, un équilibre familial. La possibilité pour leurs trois enfants de grandir dans un environnement francophone et de s’épanouir dans une culture qui leur est chère est essentielle.
« Quand nous étions à Columbus, les enfants jouaient et parlaient entre eux en anglais, même à la maison. Revenir au Québec a été une chance unique pour nous de renouer avec nos valeurs familiales et de renforcer l’importance du français dans leur éducation », a-t-il déclaré.
Un départ de Montréal signifierait non seulement un bouleversement pour sa carrière, mais également pour la stabilité de sa famille.
À 34 ans, David Savard sait que ses années dans la LNH sont comptées. Cette transition forcée pourrait représenter un coup dur émotionnel, autant pour lui que pour ses proches.
Lundi dernier, lors du match contre les Oilers, Savard a été observé de près par des recruteurs d’Edmonton, ce qui alimente encore davantage les rumeurs.
D’après Marco D’Amico, plusieurs équipes voient en lui un joueur de location parfait pour les séries éliminatoires : un vétéran expérimenté, robuste, et surtout, une « machine à bloquer des tirs ».
Cependant, ces discussions ont un coût humain. Savard continue de donner son maximum, mais le poids des spéculations affecte inévitablement sa concentration et son moral.
Pour Kent Hughes, la situation est délicate. D’un côté, le marché restreint des défenseurs droitiers en fait une opportunité de récupérer des choix au repêchage ou de jeunes espoirs en échange de Savard.
D’un autre côté, le vétéran joue un rôle crucial dans le développement de jeunes talents comme Lane Hutson, tout en apportant une stabilité précieuse à la ligne bleue.
La position incertaine du Canadien au classement complique encore plus les choses.
À seulement trois points d’une place en séries ce matin, mais tout autant du dernier rang de la ligue, l’équipe navigue dans une zone grise.
Le fameux mix.
Hughes devra évaluer si sacrifier un leader comme Savard vaut la peine pour le futur.
Pour David Savard, chaque jour qui passe renforce l’idée qu’il pourrait être forcé de quitter Montréal.
« Selon ce que j’entends et ce que je vois, David Savard sera probablement échangé », a déclaré un recruteur à rg.org.
Ces mots résonnent comme une sentence pour le défenseur, qui se retrouve prisonnier des rouages impitoyables de la LNH.
Alors que les semaines avancent, Savard devra concilier ses responsabilités sur la glace avec le poids psychologique des rumeurs.
Mais pour lui et sa famille, l’idée de partir est un véritable déchirement, un cauchemar qu’ils espèrent ne pas voir se concrétiser.
Le destin de David Savard reste incertain, mais une chose est sûre : les Canadiens devront prendre une décision bientôt.
Pour l’instant, le défenseur continue de se battre, avec la conviction que son avenir pourrait encore s’écrire à Montréal, là où il se sent chez lui.
David Savard pourrait vivre un Noël particulièrement sombre cette année.
Alors que les spéculations autour de son avenir avec le Canadien de Montréal s’intensifient, Eric Engels de Sportsnet affirme de son côté que le défenseur québécois pourrait être échangé avant même la fin de décembre.
Cette déclaration, basée sur plusieurs sources bien placées, a eu l’effet d’une onde de choc, non seulement pour Savard, mais aussi pour sa famille.
Pour la famille Savard, les rumeurs incessantes transforment chaque journée en un défi émotionnel.
Sa femme, tentant de maintenir une certaine stabilité pour leurs trois enfants, est en première ligne face à ce tourbillon d’incertitudes.
Elle doit jongler entre protéger leurs petits de cette atmosphère pesante et gérer ses propres inquiétudes.
Même chose du côté de sa mère, qui serait extrêmement stressée par le fait que son fils et sa famille pourraient quitter le Québec.
L’idée de devoir quitter Montréal, la ville où leurs enfants ont retrouvé un cadre francophone enrichissant, est une perspective angoissante.
« Le fait que mes enfants puissent fréquenter l’école francophone est très important pour nous », confiait Savard récemment.
Leur séjour à Columbus avait laissé des traces : leurs enfants, immergés dans un environnement anglophone, avaient commencé à délaisser le français, même à la maison.
Un éventuel déménagement dans une ville anglophone — une possibilité bien réelle si les Oilers d’Edmonton ou une autre équipe se montre intéressée — viendrait briser cet équilibre linguistique et culturel soigneusement reconstruit à Montréal.
Savard ne cache pas que ces rumeurs l’affectent profondément.
« C’est difficile de ne pas y penser. C’est vraiment partout! » confiait-il.
Ces spéculations, relayées par les médias et amplifiées par les réseaux sociaux, trouvent écho jusque dans son cercle d’amis, qui cherchent constamment à savoir si ces bruits de couloir sont fondés.
Sa femme partage cette pression, mais tente de maintenir une façade de normalité pour leurs enfants. Ces derniers, désormais fiers du rôle de leur père au sein de l’équipe légendaire du Canadien, seraient également affectés par un départ soudain.
« Il y a une certaine forme de fierté dans la famille à ce que papa joue pour le Canadien de Montréal », a souligné Savard avec émotion.
Pourtant, Savard est bien conscient des réalités du monde du hockey. À 34 ans, dans un environnement où la jeunesse et la vitesse sont valorisées, il sait que son avenir avec l’équipe est de plus en plus sombre.
La montée en puissance de jeunes talents comme Logan Mailloux et David Reinbacher (lorsqu'il reviendra de blessure), combinée à la nécessité pour les Canadiens de préparer leur futur, rend son maintien à Montréal difficile à justifier.
Eric Engels est clair : si les Canadiens veulent maximiser la valeur de Savard sur le marché des échanges, un départ avant Noël est probable.
Une telle décision, même si elle est stratégique pour l’organisation, aurait des répercussions humaines significatives.
Dans cette tourmente, la femme de Savard joue un rôle central. Elle doit non seulement rassurer leurs enfants, mais aussi soutenir son mari dans une période d’incertitude totale.
Chaque rumeur, chaque nouvelle déclaration publique comme celle d’Engels, alimente le stress quotidien de la famille.
Les rumeurs omniprésentes transforment les moments de tranquillité familiale en occasions de doutes. Et avec la saison des fêtes qui approche, la possibilité d’un déménagement soudain, loin de leurs repères et de leur réseau de soutien à Montréal, pèse lourdement sur leurs esprits.
Si les joueurs de la LNH sont souvent perçus comme des privilégiés, avec des salaires mirobolants et une vie de luxe, la réalité est parfois bien différente.
Pour David Savard et sa famille, les millions ne peuvent compenser la pression constante des rumeurs, l’incertitude d’un avenir professionnel et le stress d’un éventuel déménagement.
Alors que les jours passent et que la possibilité d’un échange avant Noël devient plus concrète, Savard, sa femme et leurs enfants doivent faire face ensemble à cette période en montagnes russes.
Peu importe l’issue, ils méritent toute l’admiration des partisans pour leur courage face à une situation aussi difficile.
Une pensée particulière pour sa femme et sa mère, les deux femmes de sa vie, qui portent une lourde charge émotionnelle en essayant de maintenir un semblant de normalité pour leurs enfants dans un contexte où rien ne semble certain.
La vie d’un joueur de la LNH est bien loin d’être toujours rose, et cette période est la preuve que, derrière les projecteurs, se cache souvent une réalité beaucoup plus humaine et complexe.
David Savard et sa famille ne sont pas sortis du bois.