Nuit blanche de Josh Anderson: Bob Hartley lance une bombe médiatique

Nuit blanche de Josh Anderson: Bob Hartley lance une bombe médiatique

Par David Garel le 2025-01-21

Josh Anderson va-t-il bientôt plier bagage?

À Montréal, la rumeur enfle et s'intensifie à un rythme effréné.

Chaque jour qui passe rapproche le robuste attaquant d’une possible sortie, et selon l’analyste Bob Hartley, sa valeur sur le marché des transactions est tout simplement énorme.

@bpmsportsradio Avec son jeu des les dernières semaines, Josh Anderson pourrait rapporter GROS à la date limite des échanges, croît Bob Hartley 🔮 Et sa perte ferait moins mal que celle de Mike Matheson! #LNH #hockey #joshanderson #Canadiens #GoHabsGo #canadiensdemontreal #canadiensmtl #Habs ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

Alors que sa femme attend leur premier enfant, un véritable ouragan de spéculations vient troubler le quotidien du puissant ailier droit du Tricolore.

Sur les ondes de BPM Sports, Bob Hartley a été cinglant : 

« Il va y avoir une équipe qui va aller loin en séries. On a vu les Panthers, comment on a gagné. On a vu Vegas, comment on a gagné. Ça te prend des chiens. »

Et Anderson incarne parfaitement cette description. Son style de jeu rude et sans compromis est exactement ce dont une équipe aspirante a besoin pour un long parcours en séries éliminatoires.

Anderson est ce genre de joueur qui peut punir l’adversaire, imposer un rythme infernal et, même s’il n’a pas la touche d’un marqueur naturel, il est capable d’inscrire des buts importants grâce à sa vitesse et sa hargne.

Les récentes performances d’Anderson, particulièrement en désavantage numérique, ne sont pas passées inaperçues.

Hartley a souligné que l’attaquant du Canadien patine mieux que jamais, et cela se reflète dans son implication défensive, où il excelle à contenir l’adversaire et à créer des ouvertures en contre-attaque.

Avec deux années restantes à son contrat à 5,5 millions de dollars par saison, Anderson représente une option intéressante pour plusieurs équipes en quête de profondeur et de robustesse.

Hartley croit même que le Canadien pourrait retenir entre un et deux millions de son salaire pour maximiser sa valeur et obtenir un retour énorme.

Harley rêve-t-il à un choix de première ronde ou un espoir de premier plan?

Une telle retenue salariale ferait exploser l'intérêt autour d’Anderson, en le rendant encore plus abordable pour des équipes ayant peu d’espace sous le plafond salarial mais désireuses d’ajouter un joueur capable de changer l’allure d’une série par sa présence physique et son intensité.

Alors qu’il tente de rester concentré sur la glace, Josh Anderson doit composer avec une autre réalité bien plus personnelle : sa femme est enceinte et l’incertitude d’un déménagement à l’autre bout du continent pèse lourdement sur ses épaules.

Partir vers une autre ville avec un enfant en route, devoir s’adapter à un nouveau système de jeu et à un nouveau marché... Voilà un cocktail explosif qui risque de lui coûter quelques nuits de sommeil.

Ce dilemme est typique de la LNH. À ce moment de l’année, les joueurs savent que leur avenir est entre les mains de la direction, et Anderson ne fait pas exception. 

Chaque conversation avec son agent, chaque appel manqué peut signifier un changement de vie radical.

Si la valeur marchande d’Anderson est perçue comme élevée, la question demeure : le Canadien doit-il vraiment s’en départir?

Martin St-Louis apprécie son éthique de travail et son impact physique, mais sa production offensive reste irrégulière.

Avec seulement 5 points à ses 14 dernières rencontres, il ne répond pas aux attentes qu’un joueur de sa stature salariale devrait combler.

Néanmoins, dans un rôle de soutien en séries, Anderson pourrait devenir une arme redoutable. Son intensité, sa capacité à se rendre au filet et à jouer avec un rythme effréné en font une denrée rare, et les équipes qui misent sur le hockey robuste en séries, comme Vegas ou la Floride, pourraient se montrer très intéressées.

Le dilemme pour Kent Hughes est réel : garder Anderson comme un élément clé pour la prochaine phase de la reconstruction, ou profiter de la demande actuelle pour en tirer le maximum.

Alors que la date limite des transactions se rapproche, le sort de Josh Anderson reste incertain. Montréal pourrait utiliser son imposante carrure et son style de jeu agressif pour continuer d’encadrer ses jeunes joueurs, ou pourrait prendre la décision difficile de s’en départir en échange d’un retour alléchant.

Les prochaines semaines seront cruciales pour Anderson. Son téléphone pourrait sonner à tout moment, son avenir est incertain, et la seule certitude qu’il a est que les rumeurs ne cesseront d'augmenter

Le Canadien est en feu, les projecteurs sont braqués sur lui, et Anderson est au cœur des discussions.

Josh Anderson est-il prêt pour ce qui s’en vient?

La pression est immense, tant sur la glace qu’à la maison. Les nuits blanches commencent à s’accumuler, et l’avenir est plus incertain que jamais.

Surtout quand Bob Hartley annonce pratiquement ta future transaction.

Décidément, Josh Anderson est toujours en plein cœur d’une tempête dont il semble incapable de s’extraire, qu'elle soit positive ou négative.

Il y a à peine quelques mois, en septembre, il était la cible de toutes les critiques, détruit par les médias qui ne lui laissaient aucun répit. 

On pointait du doigt son inefficacité, son manque de finition et son incapacité à justifier son contrat mirobolant de 5,5 millions de dollars par saison.

Aujourd’hui, ironie du sort, il est encensé par les mêmes observateurs, mais pour une raison bien différente : sa valeur marchande. 

On ne parle plus de son importance au sein du Tricolore, mais bien de la meilleure façon de l’envoyer ailleurs. Un cruel rappel que la LNH est un monde sans pitié où la valeur se mesure en fonction de ce que tu peux rapporter, et non de ce que tu représentes.

La grande question qui plane maintenant sur l’organisation est la suivante : Josh Anderson a-t-il encore sa place à Montréal?

Anderson peut-il vraiment être cet atout de séries éliminatoires que les équipes recherchent?

Peut-être est-il temps pour Kent Hughes de couper les ponts et de passer à autre chose, même si cela implique de retenir une partie de son salaire pour rendre son contrat plus attrayant.

Si le Canadien parvient à soutirer un bon retour pour Anderson, ce serait sans doute la meilleure issue pour les deux parties.

Mais si Anderson reste à Montréal après la date limite des transactions, le CH est mieux de faire les séries.

Car Hughes aura gardé un joueur sous prétexte qu'il est capable d’influencer un match par son intensité, son physique et son côté robuste.

Si le CH rate les séries et que Hughes n'a pas échangé Anderson, le DG va le regretter toute sa vie.

Surtout que le directeur général du Canadien vit avec un regret qui le hante depuis 2022.

À l’époque, alors qu’Anderson était au sommet de sa valeur, Hughes a reçu plusieurs offres alléchantes de la part d’équipes aspirantes.

Pourtant, il a choisi de conserver l’ailier, croyant en son potentiel et en son importance pour l’équipe. Grave erreur.

Le journaliste réputé Frank Seravalli, dans un texte cinglant publié sur Daily Faceoff, a qualifié la gestion du dossier Anderson par Hughes de « catastrophique » et suggère que le DG pourrait avoir une seconde chance de corriger son erreur.

Les offres ne manqueront pas, mais elles ne seront plus aussi lucratives qu’en 2022. Ce qui complique davantage la tâche de Hughes, c’est l’effet que pourrait avoir un échange sur le moral du vestiaire. 

Si le CH est encore dans la course aux séries, échanger un vétéran influent pourrait être un message déstabilisant.

Les Canucks de Vancouver, en quête de robustesse et de profondeur pour les séries, pourraient être intéressés par Anderson.

Plusieurs autres formations seraient intéressées.

Le train est en gare une dernière fois pour Josh Anderson... et cette fois, Kent Hughes ne peut pas se permettre de le manquer.