Noah Dobson, ce jeune défenseur droitier de 25 ans qui sort d’une saison en montagnes russes à New York, est désormais le dossier “sensible” que Kent Hughes et Jeff Gorton surveillent de très près. Mais attention : ça risque de coûter cher... et peut-être trop pour le Tricolore.
Frank Seravalli rapporte que Dobson demanderait environ 11 millions par année sur un contrat à long terme, un sommet historique dans l’histoire des Islanders .
C’est simple : ce salaire ferait de lui le défenseur le mieux payé de leur histoire. Mathieu Darche ne veut rien savoir de lui donner autant d'argent.
Le nouveau DG des Islanders voient en Dobson un joueur talentueux, mais incomplet.
En 2023‑24, Dobson a explosé avec 70 points, confirmant son potentiel offensif. Mais cette dernière saison laisse un goût amer : 39 points en 71 matchs, des lacunes défensives, une piètre constance et des moments de flottement qui inquiètent les recruteurs . En clair : il n’est pas encore un défenseur fiable dans les deux sens de la patinoire, encore moins digne d’un salaire à 11 M $/an.
Le marché des offres hostiles s’ouvre bientôt : les Flames du Calgary Flames et même les Sharks de San Jose seraient prêts à faire signer Dobson via "offer sheet".
Cela entraînerait une compensation massive : deux choix de premiers tour, un deuxième et un troisième, si on vise une moyenne salariale entre 9,36 et 11,7 M $ . Montréal aurait les moyens financiers, mais sacrifier des pièces futures et sacrifier sa flexibilité salariale est un risque majeur.
Reste que Noah Dobson ferait du CH une bien meilleure équipe sur-le-champ.
De l’autre côté, Mathieu Darche, nouveau DG des Islanders, est clair : il refuse de dépasser les 9 M$ $/an pour Dobson.
Il dispose d’une marge de manœuvre, mais ne veut pas céder à l’inflation salariale excessive.
Montréal devient un danger pour l’offre hostile : le CH serait prêt à céder deux choix de première ronde, un choix de 2e ronde et un choix de 3e ronde pour Dobson. Un prix très lourd, mais qui vaut la peine.
Certains fans et chroniqueurs craignent que les Canadiens surpayent. D'autres ont peur qu'ils tardent à répliquer… au profit de Calgary, San Jose ou une autre équipe.
Avec la hausse du plafond salarial à près de 95,5 M $, les équipes ont plus de flexibilité. Dylan Holloway et Philip Broberg qui ont signé des offres hostiles avec les Blues la saison dernière ouvrenr la porte à d’autres joueurs RFA comme Dobson. Montréal a les outils nécessaires pour frapper. Il faut juste un peu de courage.
Dobson sait qu’il peut profiter de la situation. Il s’est même choisit un agent, Olivier Fortier.
Changer d’agent en pleine saison veut dire dans le langage codé de la LNH : « Je veux partir ».
Noah Dobson est le test ultime pour le nouveau leadership du Canadien. Un joueur jeune, talentueux offensivement, mais encore imparfait pour les grandes responsabilités. Parions que Martin St-Louis dit à Kent Hughes de foncer.
Kent Hughes a bel et bien tenté de voir avec Darche si une transaction est possible avant de songer à l'offre hostile.
Mais au rythme où les tensions montent à Long Island, l’offre de Kent Hughes devra frapper fort. Très fort. Car cette fois, le message est clair : pour mettre la main sur Dobson, il faudra donner un marqueur. Un vrai. Un Cole Caufield.
Et Kent Hughes ne veut rien savoir de sacrifier le "chum" de son capitaine Nick Suzuki et surtout, le chouchou de St-Louis.
Dobson veut un gros contrat. Darche refuse. Dobson n’a pas aimé entendre son nom dans les rumeurs. Et surtout, Dobson n’apprécie pas la méthode Patrick Roy.
Le style direct, l’approche militaire, l’absence de dialogue. Dobson veut un entraîneur proche de ses joueurs, comme Martin St-Louis. Et la suite logique de tout ça, c’est Montréal.
Mais il y a un hic : le prix. Logan Mailloux? Non. Le 16e choix au total? Encore moins. L’objectif des Islanders, c’est un buteur établi. Et c’est Cole Caufield qui coche toutes les cases.
Patrick Roy l’a toujours admiré. Il sait ce qu’il pourrait faire avec un marqueur pur comme lui.
Et les Islanders veulent secouer l’arbre offensif. Le noyau est vieux, l’avenir est flou. Ils ont besoin d’un coup de circuit.
Dobson est un quart-arrière moderne. Il peut jouer 25 minutes, il a une vision du jeu exceptionnelle, un bon coup de patin, un tir de la pointe dangereux, et il est droitier. Une denrée rare. C’est exactement le profil que Kent Hughes n’a jamais pu obtenir depuis son arrivée.
Et il veut venir à Montréal. Son nouvel agent, Olivier Fortier, est un Québécois bien connecté. Il représente déjà plusieurs joueurs liés au CH. Il connaît le marché. Il sait que Dobson serait une star à Montréal. Et à 25 ans, il pourrait être le pilier de la défensive pour une décennie.
Mais Kent Hughes ne sacrifiera pas Caufield. Jamais au grand jamais.
Le Canadien peut maintenant utiliser l’arme ultime : une offre hostile.
Ce serait un geste audacieux. Historique. Inoubliable. Et ce serait la preuve ultime que le CH est de retour dans la cour des grands.
Mais pour y arriver, il faut oser. Et les prochains jours nous diront si Kent Hughes a le courage de renverser la LNH.