Négociations Montréal-Calgary-Boston-Vancouver: Oliver Kapanen fait jaser

Négociations Montréal-Calgary-Boston-Vancouver: Oliver Kapanen fait jaser

Par David Garel le 2025-10-26

Il fallait bien que ça arrive.

Depuis des semaines, le nom de Nazem Kadri revient hanter les conversations à Brossard, au 98,5 FM, chez RDS, sur les réseaux sociaux et jusqu’à l’intérieur du vestiaire du Canadien.

Et aujourd’hui, il n’est plus simplement une option sur la table. Il est la seule issue logique pour un Canadien de plus en plus vu comme un prétendant sérieux à la Coupe Stanley, mais qui navigue sans deuxième centre digne de ce nom.

Ce qui devait être une saison de consolidation est soudainement devenue une fenêtre d’opportunité. Le CH gagne, Ivan Demidov électrise la foule, Lane Hutson transforme l’avantage numérique, et Jakub Dobeš s’impose comme un futur #1. Montréal doit frapper pendant que le fer est brûlant. Et Kadri, eh bien… Kadri est prêt. Il l’a toujours été.

Ce qu’on sait maintenant,’est que Nazem Kadri avait donné son feu vert pour venir à Montréal. Il ne s’agissait pas d’un caprice ou d’un montage médiatique : le vétéran des Flames voulait véritablement porter le chandail du CH, l'équipe de son enfance et celle de son père. Mais Kent Hughes a dit non.

Pourquoi? Parce qu’il croyait dur comme fer que Sidney Crosby allait débarquer à Montréal avant la fin de son contrat.

Parce que les Penguins semblaient en chute libre. Parce qu’on murmurait qu’il voulait jouer avec Demidov et retrouver le Québec. Et à la lumière de ce pari manqué, le refus de Kadri prend aujourd’hui des allures de faute professionnelle.

Mais la renaissance des Penguins enterre la rumeur Crosby.

Le problème, c’est que les Penguins ont décidé de se réveiller. Fiche de 6-2-1, production de qualité de Crosby, de Malkin, et même d’Erik Karlsson.

Le tout, malgré l’âge avancé des piliers de l’équipe. Le rêve d’un échange de Sidney Crosby à Montréal s’éloigne chaque jour un peu plus, et même les insiders les plus crédibles le disent maintenant à demi-mot.

C’est d’ailleurs ce que Darren Dreger a sous-entendu : tant que Pittsburgh gagne, oubliez Crosby à Montréal. Il ne forcerait rien. Il ne demandera pas un échange. Il croit à ses chances, même si elles sont faibles, de terminer sa carrière en beauté en Pennsylvanie.

Et pendant que le dossier Crosby se refroidit, le marché des échanges, lui, s’enflamme autour de Nazem Kadri. Darren Dreger l’a confirmé : Kadri est disponible si lui et Craig Conroy décident que le projet Flames est terminé. Et soyons honnêtes : à 34 ans, enfermé dans une reconstruction inutile à Calgary, Kadri a zéro intérêt à perdre 4 ans de sa carrière en Alberta.

Maxim Lapierre l’a dit sans détour cette semaine :

« Pour moi, c’est le joueur le plus réaliste à aller chercher. On parle beaucoup de Sidney Crosby, mais je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas davantage de Nazem Kadri. Calgary est dernier ou parmi les dernières équipes de la ligue. Kadri est un excellent centre.

Il joue sur 200 pieds, il est physique, il a déjà évolué dans un marché canadien. Son contrat n’est pas si long ni si coûteux. Je pense qu’il serait parfait comme deuxième centre. »

Ajoutez à cela son historique de leader, sa Coupe Stanley avec le Colorado, son vécu à Toronto, sa robustesse, son énergie. Kadri a tout ce que le CH recherche, sauf peut-être la jeunesse. Mais la jeunesse, c’est pour demain. Aujourd’hui, c’est la Coupe Stanley qui est à portée.

Mais Kent Hughes n’est pas seul sur le dossier. Les Canucks de Vancouver sont désespérés de stabiliser leur ligne de centre. Et ils ont quelque chose que les Flames convoitent : Jonathan Lekkerimäki, choix de première ronde en 2022, 15e au total, qui a déjà marqué 4 buts en carrière en 28 matchs, mais qui a énormément de potentiel (blessé en ve moment) 

L’ailier droit de 21 ans est perçu comme un espoir de premier plan, et Calgary veut un jeune attaquant dans l’échange.

Mais les Canucks pourraient aussi offrir To Willander, 11e choix au total en 2023, alors que le défenseur droitier est reconnu comme le 39e meilleur espoir dans toute la LNH.

C’est là que la lutte devient sérieuse. Montréal ne donnera pas, ni David Reinbacher, ni Michael Hage pour Kadri. Mais la possibilité d'un package deal incluant le choix de 1ère ronde 2026 du CH pourrait intéresser Calgary.

Avec le CH qui se présente de plus en plus comme un prétendant à la Coupe Stanley, leur choix de 1ère ronde sera l'équivalent d'un choix de 2e ronde.

Il faut aussi ajouter que Kadri a une claude de non-échange de 13 équipes. Tout le monde sait que Montréal ne fait pas partie de ces 13 équipes, parce que le CH est clairement le premier choix de l'attaquant. 

Reste que Vancouver est en train de s'effondrer, Quinn Hughes va partir rejoindre ses frères au New Jersey d'ici 2027, et Kadri n'a aucune envie de se retrouver avec une équipe... bientôt en reconstruction...

Calgary sera peut-être obligé d'envoyer Kadri à Montréal?

On raconte que les Flames aiment beaucoup Oliver Kapanen, mais Kent Hughes serait hésitant à inclure le Finlandais dans un "deal" tellement il a un bon début d'année.

C’est un véritable front à quatre qui se dessine : Vancouver, Boston, Montréal, Calgary.

D’un côté, les Canucks veulent Pavel Zacha selon Elliotte Friedman. Les Bruins hésitent. Et si Boston refuse l'offrre des Canucks, Vancouver pourrait se rabattre sur Kadri, mettant de la pression directe sur Kent Hughes.

Car au rythme actuel, le Canadien pourrait voir Kadri lui échapper une deuxième fois, cette fois au profit d’une équipe rivale du Canada.

Que peut offrir Kent Hughes?

C’est là que le travail de Kent Hughes devient périlleux. Il ne pourra pas surpayer. Il ne voudra pas se vider pour un joueur de 34 ans. Mais il doit livrer quelque chose.

Joshua Roy? Trop peu. Est-ce que Owen Beck et un choix protégé de 1re ronde en 2026 serait suffisant? Peut-être, surtout si Calgary retient une partie du salaire de Kadri.

Mais le nom qui circule de plus en plus en coulisses est celui d’Oliver Kapanen, centre droitier convoité, intelligent, qui pourrait progresser dans une organisation comme Calgary.

Le duo Kapanen et choix 2026 protégé top 10 serait une base crédible, mais on le répète: Oliver Kapanen est très apprécié à Montréal. Il faudrait s'arranger pour inclure Owen Beck et Joshua Roy, mais les Flames voudront davantage.

Il fallait bien que ça arrive.

Depuis des semaines, le nom de Nazem Kadri revient hanter les conversations à Brossard, au 98,5 FM, chez RDS, sur les réseaux sociaux et jusqu’à l’intérieur du vestiaire du Canadien.

Et aujourd’hui, il n’est plus simplement une option sur la table. Il est la seule issue logique pour un Canadien de plus en plus vu comme un prétendant sérieux à la Coupe Stanley, mais qui navigue sans deuxième centre digne de ce nom.

Ce qui devait être une saison de consolidation est soudainement devenue une fenêtre d’opportunité. Le CH gagne, Ivan Demidov électrise la foule, Lane Hutson transforme l’avantage numérique, et Jakub Dobeš s’impose comme un futur #1. Montréal doit frapper pendant que le fer est brûlant. Et Kadri, eh bien… Kadri est prêt. Il l’a toujours été.

Ce qu’on sait maintenant,’est que Nazem Kadri avait donné son feu vert pour venir à Montréal. Il ne s’agissait pas d’un caprice ou d’un montage médiatique : le vétéran des Flames voulait véritablement porter le chandail du CH, l'équipe de son enfance et celle de son père. Mais Kent Hughes a dit non.

Pourquoi? Parce qu’il croyait dur comme fer que Sidney Crosby allait débarquer à Montréal avant la fin de son contrat.

Parce que les Penguins semblaient en chute libre. Parce qu’on murmurait qu’il voulait jouer avec Demidov et retrouver le Québec. Et à la lumière de ce pari manqué, le refus de Kadri prend aujourd’hui des allures de faute professionnelle.

Mais la renaissance des Penguins enterre la rumeur Crosby.

Le problème, c’est que les Penguins ont décidé de se réveiller. Fiche de 6-2-1, production de qualité de Crosby, de Malkin, et même d’Erik Karlsson.

Le tout, malgré l’âge avancé des piliers de l’équipe. Le rêve d’un échange de Sidney Crosby à Montréal s’éloigne chaque jour un peu plus, et même les insiders les plus crédibles le disent maintenant à demi-mot.

C’est d’ailleurs ce que Darren Dreger a sous-entendu : tant que Pittsburgh gagne, oubliez Crosby à Montréal. Il ne forcerait rien. Il ne demandera pas un échange. Il croit à ses chances, même si elles sont faibles, de terminer sa carrière en beauté en Pennsylvanie.

Et pendant que le dossier Crosby se refroidit, le marché des échanges, lui, s’enflamme autour de Nazem Kadri. Darren Dreger l’a confirmé : Kadri est disponible si lui et Craig Conroy décident que le projet Flames est terminé. Et soyons honnêtes : à 34 ans, enfermé dans une reconstruction inutile à Calgary, Kadri a zéro intérêt à perdre 4 ans de sa carrière en Alberta.

Maxim Lapierre l’a dit sans détour cette semaine :

« Pour moi, c’est le joueur le plus réaliste à aller chercher. On parle beaucoup de Sidney Crosby, mais je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas davantage de Nazem Kadri. Calgary est dernier ou parmi les dernières équipes de la ligue. Kadri est un excellent centre.

Il joue sur 200 pieds, il est physique, il a déjà évolué dans un marché canadien. Son contrat n’est pas si long ni si coûteux. Je pense qu’il serait parfait comme deuxième centre. »

Ajoutez à cela son historique de leader, sa Coupe Stanley avec le Colorado, son vécu à Toronto, sa robustesse, son énergie. Kadri a tout ce que le CH recherche, sauf peut-être la jeunesse. Mais la jeunesse, c’est pour demain. Aujourd’hui, c’est la Coupe Stanley qui est à portée.

Mais Kent Hughes n’est pas seul sur le dossier. Les Canucks de Vancouver sont désespérés de stabiliser leur ligne de centre. Et ils ont quelque chose que les Flames convoitent : Jonathan Lekkerimäki, choix de première ronde en 2022, 15e au total, qui a déjà marqué 4 buts en carrière en 28 matchs, mais qui a énormément de potentiel (blessé en ve moment) 

L’ailier droit de 21 ans est perçu comme un espoir de premier plan, et Calgary veut un jeune attaquant dans l’échange.

C’est là que la lutte devient sérieuse. Montréal ne donnera pas, ni David Reinbacher, ni Michael Hage pour Kadri. Mais la possibilité d'un package deal incluant le choix de 1ère ronde 2026 du CH pourrait intéresser Calgary.

Avec le CH qui se présente de plus en plus comme un prétendant à la Coupe Stanley, leut choix de 1ère ronde sera l'équivalent d'un choix de 2e ronde.

On raconte que les Flames aiment beaucoup Oliver Kapanen, mais Kent Hughes serait hésitant à inclure le Finlandais dans un "deal" tellement il a un bon début d'année.

C’est un véritable front à trois qui se dessine : Vancouver, Boston, Montréal.

D’un côté, les Canucks veulent Pavel Zacha selon Elliotte Friedman. Les Bruins hésitent. Et si Boston refuse, Vancouver pourrait se rabattre sur Kadri, mettant de la pression directe sur Kent Hughes.

Car au rythme actuel, le Canadien pourrait voir Kadri lui échapper une deuxième fois, cette fois au profit d’une équipe rivale du Canada.

Que peut offrir Kent Hughes?

C’est là que le travail de Kent Hughes devient périlleux. Il ne pourra pas surpayer. Il ne voudra pas se vider pour un joueur de 34 ans. Mais il doit livrer quelque chose.

Joshua Roy? Trop peu. Est-ce que Owen Beck et un choix protégé de 1re ronde en 2026 serait suffisant? Peut-être, surtout si Calgary retient une partie du salaire de Kadri.

Mais le nom qui circule de plus en plus en coulisses est celui d’Oliver Kapanen, centre droitier convoité, intelligent, qui pourrait progresser dans une organisation comme Calgary.

Le duo Kapanen et choix 2026 protégé top 10 serait une base crédible, mais on le répète: Oliver Kapanen est très apprécié à Montréal. Il faudrait s'arranger pour inclure Owen Beck et Joshua Roy, mais les Flames voudront plus.

Le Canadien ne peut plus attendre.

Les performances de Demidov, l’éveil de Dobeš et l’intensité de Lane Hutson ont tout changé. C’est maintenant. Ce n’est pas dans deux ans. Ce n’est pas en attendant que Crosby se décide. Kadri est disponible, veut venir, et peut faire une vraie différence.

Les conversations sont actives. Le marché est brûlant. La transaction peut se faire demain matin. Et si Kent Hughes attend encore, il pourrait rater un des plus beaux coups de sa carrière.

Le Canadien ne peut plus attendre.

Les performances de Demidov, l’éveil de Dobeš et l’intensité de Lane Hutson ont tout changé. C’est maintenant. Ce n’est pas dans deux ans. Ce n’est pas en attendant que Crosby se décide. Kadri est disponible, veut venir, et peut faire une vraie différence.

Les conversations sont actives. Le marché est brûlant. La transaction peut se faire demain matin. Et si Kent Hughes attend encore, il pourrait rater un des plus beaux coups de sa carrière.