Il y a des nouvelles qui tombent comme des bombes dans la sphère du hockey, et ce matin, Montréal a encore eu droit à un électrochoc qui va faire jaser tout l’été.
Voilà que Matthew Tkachuk, l’ennemi juré de la Sainte-Flanelle, se retrouve malgré lui au centre d’une tempête politique qui vient enflammer la planète hockey.
Ce n’est même pas sur la glace que ça se passe cette fois-ci, mais dans les coulisses du pouvoir américain. Le président Donald Trump, jamais à court de controverses, a décidé de former son fameux conseil sur le sport, la condition physique et la nutrition.
Et, comme à son habitude, il a choisi ses membres avec la subtilité d’un marteau-piqueur.
Sur la liste? Des noms qui font frémir le monde du hockey : Wayne Gretzky, Gary Bettman et… Matthew Tkachuk.
Oui, le gars que Montréal adore détester, l’incarnation de la peste américaine sur la glace, se retrouve associé à l’image politique de Trump.
Et c’est là que la haine se rallume comme une flamme qu’on croyait presque calmée depuis la fin des séries.
Parce que pour les partisans du CH, voir Tkachuk brandi comme une sorte d’emblème américain, avec la bénédiction du président le plus polarisant de l’histoire récente, c’est un symbole qui dépasse le hockey.
On se souvient déjà de la Confrontation des quatre nations, où Wayne Gretzky avait fait jaser pour ses prises de position pro-américaines et ses liens assumés avec Trump.
Les Canadiens n’avaient pas digéré. Alors imaginez aujourd’hui, quand la légende canadienne se retrouve encore une fois dans le camp américain, et que, pour ajouter l’insulte à l’injure, Matthew Tkachuk devient le visage contemporain de cette alliance douteuse.
Pour les partisans du Canadien, c’est comme si on leur envoyait un message clair : le hockey appartient aux États-Unis, et on glorifie ceux qui méprisent nos valeurs.
Donald Trump sait ce qu’il fait. Il adore provoquer. Nommer Gretzky, c’est comme piétiner la fierté canadienne en rigolant.
Ajouter Gary Bettman, c’est rappeler à tout le Québec à quel point la LNH semble toujours prioriser les marchés américains au détriment de Montréal.
Et couronner le tout avec Tkachuk, c’est comme lever le majeur à tous les partisans qui ont déjà souffert de ses frasques sur la glace.
Ce n’est pas juste du hockey, c’est de la géopolitique sportive. Un message envoyé droit au cœur de la culture du hockey, avec une pointe de mépris pour la tradition canadienne.
Le problème, c’est que Matthew Tkachuk n’a même pas besoin d’ouvrir la bouche pour que la tempête éclate.
Malgré lui, il devient le visage de cette Amérique du hockey arrogante, qui glorifie le « douchebag » au détriment du respect et de la tradition.
On l’a vu mille fois : des podcasts comme Spittin’ Chiclets adorent élever ce genre de joueur au rang de rockstar, célébrant l’irrespect, les coups bas et la provocation comme si c’était des trophées.
Même Paul Bissonnette, qui comprend le français et la culture canadienne, participe à cette glorification du bad boy américain. Et pour les fans montréalais, c’est à vomir.
Matthew Tkachuk, c’est l’incarnation de cette dérive. Sur la glace, il est l’ennemi juré.
Dans l’imaginaire des partisans du CH, c’est le gars qui rit quand il fait mal, qui multiplie les coups bas et qui incarne une mentalité aux antipodes des valeurs que Montréal chérit.
Parce que la Sainte-Flanelle, ce n’est pas seulement un chandail ou une équipe de hockey : c’est une culture.
Depuis des décennies, le CH représente le respect, la fierté et la classe.
On pense à notre fameux numéro 4, Jean Béliveau, qui incarnait à lui seul toutes ces valeurs.
Chaque geste sur la glace respirait la dignité et l’exemplarité.
La tradition montréalaise s’est construite sur des joueurs qui portaient ce flambeau, de Maurice Richard à Guy Lafleur, en passant par Yvan Cournoyer et Henri Richard.
Cette filiation de légendes a inculqué aux partisans que la victoire devait rimer avec honneur, que la rivalité ne devait jamais écraser la dignité, et que porter ce chandail, c’était embrasser une responsabilité qui dépassait le sport.
Maintenant, ajoutez à ça l’étiquette « marionnette de Trump » et vous obtenez une recette parfaite pour rallumer la haine.
Même si Tkachuk n’a rien demandé, même si cette nomination vient probablement d’un calcul politique tordu, le résultat est le même : aux yeux de Montréal, il est désormais le visage d’une culture qui les méprise.
C’est ça, le vrai drame derrière cette nomination. Ça dépasse le hockey. Ça touche à l’identité.
Montréal est une ville qui aime son hockey avec passion, qui chérit la tradition, la classe et le respect du jeu.
Et là, on nous impose une image où l’Amérique se pavane avec ses figures controversées, en ignorant complètement la sensibilité canadienne.
On glorifie le joueur arrogant, le gars qui n’a aucun respect pour ses adversaires, et on l’associe à un président qui carbure à la provocation et à la division.
Comment voulez-vous que ça passe à Montréal?
Le pire, c’est que ce genre de geste laisse des traces.
Dans l’esprit des partisans, Tkachuk n’est plus seulement une peste sur la glace. Il devient un symbole, un épouvantail, une raison de plus de le détester viscéralement.
Chaque fois qu’il posera le pied au Centre Bell, il traînera derrière lui cette image de « pantin » de Trump, de représentant involontaire d’une culture de hockey malade qui glorifie les trous de cul au lieu des modèles.
Et chaque coup de bâton, chaque sourire narquois, chaque provocation prendra une dimension encore plus politique.
Au fond, ce qui dérange, c’est la maladie de la culture hockey en Amérique.
On applaudit les gestes salauds, on érige en héros ceux qui franchissent la ligne, et on s’étonne ensuite que les partisans canadiens décrochent.
Si ton visage marketing, c’est Matthew Tkachuk, et que tu l’associes à Donald Trump, tu envoies un message clair : le respect, c’est pour les faibles.
Et ça, à Montréal, ça ne passe pas.
Alors oui, cette onde de choc va résonner longtemps.
Parce que dans le cœur des fans du CH, cette nomination n’est pas anodine. C’est une gifle. C’est un rappel que la LNH, sous Bettman, adore flirter avec l’Amérique controversée et provocante, en laissant le Canada encaisser les coups.
Et tant que des gestes comme celui-là seront posés, Matthew Tkachuk portera malgré lui ce rôle d’ennemi public numéro un à Montréal.
Chaque match contre le CH sera un épisode de plus dans ce roman-savon où hockey, politique et culture se mélangent, et où la haine sportive trouve toujours un nouveau carburant.
Misère ...