Alors que la pression monte sur l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Martin St-Louis, un autre nom commence à émerger dans les discussions : Sylvain Favreau.
Considéré par plusieurs comme l’un des entraîneurs les plus prometteurs du hockey junior, Favreau a non seulement marqué les esprits avec son approche réfléchie et méthodique, mais il est aussi en train de bâtir un CV qui fait pâlir celui de St-Louis.
Et si le problème des Canadiens n’était pas uniquement sur la glace, mais aussi derrière le banc ?
Sylvain Favreau a démontré à maintes reprises sa capacité à développer des jeunes joueurs, et ce, dans les situations les plus exigeantes.
Avec les Mooseheads d’Halifax et les Voltigeurs de Drummondville, il a non seulement maximisé le potentiel de ses joueurs, mais il a aussi créé un environnement où ces derniers pouvaient s’épanouir.
Prenez Mathieu Cataford et Ethan Gauthier, deux des plus brillants espoirs québécois de leur génération. Sous la tutelle de Favreau, ces jeunes joueurs ont appris à comprendre l’importance du processus, même lorsque cela impliquait des décisions difficiles, comme jouer sur une quatrième ligne pour apprendre les bases avant de briller.
Cette approche, fondée sur la patience et le développement individuel, contraste fortement avec l’environnement parfois chaotique qui semble régner chez les Canadiens sous Martin St-Louis.
« Sylvain, c’est le meilleur entraîneur que j’ai eu dans ma vie », a déclaré Gauthier.
Une affirmation lourde de sens.
L’ascension de Martin St-Louis à la tête des Canadiens a été fulgurante, mais peut-être trop. Sans expérience dans les rangs juniors ou professionnels en tant qu’entraîneur, il a été parachuté dans l’une des positions les plus exigeantes de la LNH.
Si son aura de joueur vedette a séduit les partisans et la direction au départ, les lacunes dans sa gestion, notamment en matière de développement et de stratégie, commencent à peser lourd.
La critique la plus récurrente envers St-Louis est son incapacité à tirer le meilleur de ses jeunes joueurs.
Juraj Slafkovsky, premier choix au repêchage, en est l’exemple parfait. Plutôt que de le voir évoluer et s’épanouir, on constate un joueur qui s’enlise, victime d’une gestion incohérente et d’une absence de plan clair pour son développement.
Et que dire de Kirby Dach, censé être une pièce maîtresse du futur du CH, mais qui peine à retrouver sa constance ?
Pendant ce temps, d’autres organisations misent sur des entraîneurs ayant fait leurs preuves dans les ligues juniors ou mineures pour bâtir une fondation solide.
Si Sylvain Favreau avait été nommé entraîneur du Rocket de Laval, comme certains le suggéraient, il aurait aujourd’hui une plateforme idéale pour démontrer ses compétences dans un contexte professionnel.
Pascal Vincent a été préféré pour ce poste, mais la gestion actuelle des Canadiens soulève une question légitime : et si Vincent devait remplacer St-Louis et Favreau prendre les rênes du Rocket ?
Là où les choses deviennent encore plus intrigantes, c’est lorsque l’on considère la trajectoire actuelle de Pascal Vincent, entraîneur du Rocket de Laval. Vincent, avec son expérience dans la LNH et ses succès dans les rangs professionnels, semblait être un choix idéal pour Montréal.
Cependant, il se retrouve à Laval, tandis que Martin St-Louis, sans expérience, tente de naviguer les eaux troubles de la reconstruction du CH.
Le scénario idéal ? Pascal Vincent devrait être derrière le banc des Canadiens, utilisant son expérience pour stabiliser une équipe en quête de constance.
Pendant ce temps, Sylvain Favreau, avec son expertise en développement, serait l’homme parfait pour prendre en charge le Rocket de Laval.
Avec lui, les espoirs du CH pourraient progresser dans un environnement structuré et propice à leur épanouissement.
Le succès de Favreau avec Équipe Canada junior et son influence sur des joueurs comme Gauthier et Cataford renforcent l’idée qu’il est prêt à franchir les échelons.
Contrairement à St-Louis, il a fait ses classes, appris à gérer des joueurs en pleine phase de développement et à construire une mentalité gagnante.
Les Canadiens de Montréal ne peuvent plus se permettre de patauger dans la médiocrité. Le manque d’un plan clair pour le développement des jeunes joueurs et les choix questionnables derrière le banc mettent en péril l’avenir de l’équipe.
La nomination de Martin St-Louis, bien que séduisante à court terme, ressemble de plus en plus à un pari risqué.
Le contraste entre la trajectoire de St-Louis et celle de Favreau prouve une réalité inconfortable : le CH a misé sur un entraîneur sans expérience au lieu de construire une structure solide à long terme.
Avec des entraîneurs comme Sylvain Favreau qui brillent ailleurs, la patience des partisans commence à s’effondrer.
Sylvain Favreau représente tout ce que les Canadiens de Montréal semblent manquer actuellement : une approche méthodique, une priorité au développement et une vision à long terme.
Pendant que St-Louis cherche encore à prouver qu’il est à la hauteur, Favreau accumule les succès et prouve qu’il est prêt pour les grands rôles.
Si le CH veut éviter de devenir une organisation où les promesses ne se concrétisent jamais, il est peut-être temps de revoir ses choix.
Martin St-Louis aurait dû faire ses classes dans les ligues juniors ou mineures avant de se retrouver à la tête du banc montréalais.
Et Sylvain Favreau, avec son calme et son intelligence, incarne une solution qui devient de plus en plus évidente.
Les Canadiens peuvent-ils se permettre d’attendre plus longtemps avant d’agir ?
La réponse, pour beaucoup, est non.