Patrick Lagacé a récemment provoqué un tollé en s'attaquant durement à Valérie Plante, la mairesse de Montréal, lors de son émission du retour au travail.

Déjà fragilisée par une humiliation publique infligée par Paul Arcand, Plante s'est retrouvée sous le feu des critiques de Lagacé.

Arcand, qui est sur le point de prendre sa retraite, a sévèrement critiqué Plante lors de son émission matinale, laissant une mairesse déjà affaiblie.

Et comme si cela ne suffisait pas, Lagacé, qui doit remplacer Arcand la saison prochaine, enfonce le clou encore plus profondément lors de son émission en soirée.

La polémique a pris de l'ampleur quand Lagacé est revenu sur les fermetures de terrasses ordonnées par le Service d'incendie de Montréal pour non-conformité, un incident survenu vendredi soir pendant les festivités du Grand Prix du Canada de Formule 1.

Il a commencé par résumer les événements depuis vendredi avant de remonter au 23 mai, date à laquelle les inspecteurs du Service d'incendie se sont rendus au restaurant Ferreira pour vérifier la conformité de la terrasse. La distance réglementaire de trois mètres entre la terrasse et l'immeuble n'était pas respectée.

Sandra Ferreira, la directrice du restaurant, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle elle expliquait que les inspecteurs avaient promis de revenir le lundi suivant, soit le 27 mai, mais ils ne sont jamais revenus.

« Donc, première visite, le 23 mai et c'est 15 jours plus tard, le vendredi 7 juin, que les agents du service d'incendie débarquent chez Ferreira pour l'opération Sentinelle. Il n'y a pas trop de monde chez Ferreira, mais les agents de prévention du service d'incendie remarquent que les modifications demandées à propos de la marquise, la terrasse, n'ont pas été faites. » affirme un Lagacé cinglant. (crédit: 98,5 FM)

Lagacé a alors proposé deux façons de voir les choses. La première consiste à croire que Ferreira aurait eu le temps de modifier sa terrasse en deux semaines. Mais il a choisi de croire madame Ferreira lorsqu'elle affirme qu'un avis leur avait été donné disant que tout était en ordre.

« L'autre façon de voir et c'est la mienne... Si, le 23 mai, le Service d'incendie de Montréal a décrété que la terrasse du Ferreira était non-conforme, qu'elle était dangereuse en cas d'incendie, dangereuse au point où le 7 juin, on va la fermer sans préavis."

"Pourquoi ils ont mis 15 jours avant de réagir? Avant de faire le suivi? Si c'était dangereux le jeudi 23 mai, s'il y avait un danger que les gens brûlent et s'étouffent en cas d'incendie dans le restaurant, qu'on ne l'a pas fermé là tout de suite, qu'on ne l'a pas fermé le lendemain?"

"Pourquoi Il n'y a pas eu de suivi formel? Après analyse, je refuse de lancer la pierre à la restauratrice. Je ne comprends pas la logique du service d'incendie de Montréal dans ce dossier-là. Je le répète, c'était dangereux le jeudi 23 mai. Pourquoi on a attendu? Ça, je ne comprendrai jamais. »

Cette intervention de Lagacé, brutale et sans appel, a été perçue comme une attaque cruelle contre une mairesse déjà à terre. Mais force est d'admettre qu'il a raison à mille pour cent.

En enchaînant sur les critiques d'Arcand, Lagacé a non seulement montréal à quel point Plante est dysfonctionnelle en tant que mairesse, mais a également intensifié la pression sur elle rendant sa position encore plus précaire.

Valérie Plante, déjà au bord des larmes après les critiques acerbes de Paul Arcand, semble être profondément affectée par cette nouvelle sortie publique la visant.

Selon ses proches, la mairesse de Montréal est en grande détresse mentale. Les critiques incessantes et la pression continue deviennent trop lourdes à porter pour elle. Physiquement et mentalement, Plante est au bout du rouleau.

Les sources proches de Plante révèlent que l'accumulation des critiques publiques, en particulier venant de figures médiatiques influentes comme Arcand et Lagacé, a un impact dévastateur sur son moral.

Elle se sent isolée et submergée par la charge émotionnelle des attaques verbales répétées. Ses proches décrivent une femme épuisée, luttant pour maintenir son calme et sa résilience face à une tempête médiatique qui ne faiblit pas.

« Valérie est une battante, mais même les plus forts ont leurs limites », confie un de ses collaborateurs anonymement.

« Elle donne tout pour la ville, mais les coups bas constants et les critiques virulentes commencent à entamer son esprit. Elle a du mal à dormir, à se concentrer, et cela affecte non seulement son travail mais aussi sa vie personnelle. »

La situation a atteint un point critique où la mairesse pourrait envisager des mesures pour protéger sa santé mentale et physique.

Les signes de stress et d'épuisement sont de plus en plus évidents, et ses proches craignent que si la situation ne s'améliore pas, Plante puisse être contrainte de prendre un congé pour se ressourcer.

Les Montréalais commencent à se demander si leur mairesse pourra continuer à tenir la barre, ou si la ville devra bientôt envisager une transition de leadership.

Cruel...mais réaliste....

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