Patrick Lagacé, journaliste vedette de La Presse et animateur du 98,5 FM, se retrouve une fois de plus au centre d’une controverse sans précédent.
Cette fois, c’est son rôle dans la stigmatisation publique de Guillaume Lemay-Thivierge, en pleine crise sanitaire, qui revient le hanter.
En septembre 2021, Patrick Lagacé et Hugo Dumas publient dans La Presse un article révélant le statut vaccinal de Guillaume Lemay-Thivierge, affirmant que l’acteur avait perdu un contrat de réalisation pour District 31 en raison de son refus de se faire vacciner.
Cet article avait déclenché une tempête médiatique, conduisant à la perte de plusieurs contrats pour Lemay-Thivierge, notamment son partenariat lucratif avec Hyundai.
Lagacé avait alors justifié la publication de ces informations en affirmant qu’il s’agissait d’un sujet d’intérêt public.
Cependant, pour Lemay-Thivierge, l’article représentait une atteinte grave à sa vie privée et à sa réputation, le réduisant à un "antivax" dans l’opinion publique.
Dans le tourbillon médiatique québécois, Guillaume a choisi un chemin difficile : rester fidèle à ses convictions, peu importe le prix à payer.
Et Lagacé n’a pas été le seul qui s’est acharné. Guy A. Lepage et Louis Morissette ont rejoint la gang de la pensée dominante, prête à écraser ceux qui pensaient autrement.
Lemay-Thivierge s’est retrouvé isolé, ciblé, et raillé pour avoir osé diverger de la ligne de conduite collective.
Aujourd’hui, alors que tout le monde sait maintenant que les politiques sanitaires appliquées pendant la pandémie ont été destructrices pour la population, son combat apparaît sous un jour différent — un combat pour la liberté de pensée et d’expression.
Les récentes révélations sur l’inefficacité de certaines mesures sanitaires, notamment les confinements prolongés et le port du masque, jettent une lumière crue sur la manière dont les médias, Lagacé en tête, ont traité ceux qui osaient remettre en question la pensée unique de l’époque.
Le rapport du Congrès américain, publié récemment, critique sévèrement plusieurs politiques mises en place durant la pandémie de COVID-19, qualifiant certaines d'entre elles de "nuisibles" et dénonçant des atteintes majeures aux libertés individuelles.
Parmi les conclusions marquantes :
Les confinements : décrits comme inefficaces et destructeurs, ayant entraîné la fermeture de 160 000 entreprises aux États-Unis et des pertes économiques et sociales incalculables.
Le port du masque : jugé inutile pour freiner la propagation du virus.
La vaccination : les vaccins, bien qu’efficaces pour réduire les formes graves, n’ont pas empêché la transmission, rendant les obligations vaccinales particulièrement controversées.
Les atteintes aux libertés : des millions de personnes contraintes à abandonner des éléments essentiels de leur vie saine et heureuse.
Ces conclusions font écho à plusieurs des arguments avancés à l’époque par Guillaume Lemay-Thivierge, qui avait publiquement exprimé des réserves sur les mesures sanitaires et les vaccins.
À l’époque, cependant, ces positions avaient été balayées par des voix dominantes dans les médias, notamment celle de Patrick Lagacé.
Si Guillaume Lemay-Thivierge a souvent été critiqué pour le fait de se tenir droit par rapport à ses convictions, il faut reconnaître le courage dont il a fait preuve en s’exposant ainsi.
Contrairement à beaucoup, il a refusé de courber l’échine face à la pression sociale et professionnelle. Ce choix, bien que coûteux pour sa carrière, souligne une force de caractère et une fidélité à ses principes qui méritent d’être saluées.
Lemay-Thivierge apparaît de plus en plus comme un homme ayant choisi de défendre ses droits et ses valeurs, quitte à sacrifier sa réputation et sa carrière.
Et il n’est n’est pas le seul à avoir souffert des conséquences des politiques sanitaires controversées. Montréal, à l’image du Québec, a été lourdement impactée par les confinements, avec des répercussions tant économiques que sociales.
L’un des exemples les plus marquants reste la privation des partisans du Canadien de Montréal lors de la finale de la Coupe Stanley en 2021.
Alors que le CH disputait sa première finale en près de 30 ans, le Centre Bell, d’une capacité de 21 302 sièges, est resté presque vide, limité à 3 500 spectateurs en raison des restrictions sanitaires.
Cette décision, vivement critiquée à l’époque, a privé des milliers de Québécois d’un moment historique et a prouvé l’impact émotionnel des confinements sur la population.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la métropole a vu des dizaines de milliers d’emplois disparaître, des commerces fermer définitivement, et une population plongée dans un isolement social sans précédent.
Les décisions, bien qu’intentionnées, ont laissé des cicatrices profondes. Aujourd’hui, des rapports américains et internationaux révèlent que certaines de ces mesures, comme les confinements prolongés, étaient non seulement inefficaces, mais surtout nuisibles et destructeurs.
Face à cette réalité, Guillaume Lemay-Thivierge apparaît comme l’un des rares à avoir eu le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas.
Raillé par Guy A. Lepage et Louis Morissette, trahi par Patrick Lagacé, il a pourtant maintenu sa position, refusant de renier ses principes malgré les commentaires désobligeants et les conséquences professionnelles.
Aujourd’hui, son courage à défendre ses convictions, même face à une industrie qui l’a ridiculisé, résonne comme un exemple de courage.
Pour Guillaume Lemay-Thivierge, l’avenir reste incertain. Mais une chose est claire : son combat pour la liberté de penser et de s’exprimer, même dans un environnement hostile, résonnera longtemps comme un exemple de courage dans une industrie souvent dominée par le conformisme.
L’acteur avait intenté une poursuite de 1,85 million de dollars contre La Presse, affirmant que l’article contenait des "faussetés" et des "allégations sensationnalistes".
Bien qu’il se soit désisté de sa poursuite en 2023, les récentes conclusions sur les mesures sanitaires remettent en question la manière dont Lagacé a traité ce dossier.
Car après enquête, Lagacé n'a pas respecté la loi.
En révélant publiquement le statut vaccinal de l’acteur, le journaliste a franchi une limite légale fondamentale.
Au Québec, la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels et la Loi 25 encadrent strictement la divulgation des informations personnelles, y compris les données médicales.
Ces lois stipulent clairement que les renseignements relatifs à la santé d'une personne sont strictement confidentiels et ne peuvent être publiés sans son consentement explicite.
De plus, selon la jurisprudence en vigueur, le statut vaccinal est considéré comme une information médicale sensible.
Le fait de le divulguer sans autorisation viole non seulement la vie privée de l’individu concerné, mais aussi son droit à la dignité et à l’intégrité.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que les lois sur la confidentialité des données médicales, comme celles du Canada et des États-Unis (HIPAA), sont strictes et universellement reconnues.
La publication non autorisée de telles informations peut entraîner des conséquences graves :
Sanctions civiles : dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée.
Sanctions pénales : amendes et poursuites judiciaires.
Conséquences réputationnelles : perte de confiance du public envers le média.
En ignorant ces règles, Patrick Lagacé a non seulement mis en péril la vie privée de Guillaume Lemay-Thivierge, mais il a aussi contribué à créer un précédent dangereux, où la quête d'un "scoop" prime sur le respect des droits individuels.
Une telle démarche soulève des questions fondamentales sur la responsabilité journalistique et la nécessité de réconcilier la liberté de presse avec le respect des droits fondamentaux.
Enfin, cette controverse ne se limite pas à un débat juridique. Elle reflète une tendance inquiétante où des figures publiques sont transformées en cibles médiatiques sous prétexte de l’intérêt public.
Guillaume Lemay-Thivierge, qui avait pourtant droit à la confidentialité de son dossier médical comme tout citoyen, est devenu un bouc émissaire d’une époque marquée par la polarisation et les jugements hâtifs.
Avec la publication du rapport du Congrès américain, de nombreuses voix s’élèvent pour souligner que Guillaume Lemay-Thivierge avait raison sur plusieurs points, notamment sur l’impact des confinements et sur l’inefficacité du port du masque pour freiner la propagation du virus.
Ces révélations mettent Lagacé dans une position délicate, car elles suggèrent qu’il a contribué à faire de Lemay-Thivierge un bouc émissaire sans justification scientifique solide.
Les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés :
"Lagacé a détruit la carrière d’un homme parce qu’il ne se conformait pas à la pensée dominante. Aujourd’hui, on réalise qu’il avait raison sur plusieurs points. Qui va réparer ça maintenant ?"
"Patrick Lagacé doit des excuses publiques à Guillaume Lemay-Thivierge. Le rapport prouve que les mesures qu’il défendait avec autant de zèle étaient loin d’être parfaites."
Face à cette nouvelle vague de critiques, Patrick Lagacé reste pour l’instant silencieux.
Contrairement à son habitude de répondre rapidement aux controverses, il n’a pas encore commenté les conclusions du rapport ou les appels à reconnaître son rôle dans la desctruction de la vie professionnelle de Lemay-Thivierge.
Ce silence est d’autant plus notable que Lagacé a souvent utilisé sa tribune pour dénoncer ceux qu’il percevait comme des obstacles à la gestion de la crise sanitaire.
Aujourd’hui, alors que les faits donnent raison à certaines de ces voix dissidentes, son absence de réaction est perçue par beaucoup comme une preuve de mauvaise foi.
La controverse autour de Guillaume Lemay-Thivierge et de Patrick Lagacé soulève des questions importantes sur le rôle des médias en temps de crise.
Si les journalistes ont un devoir d’informer, ils doivent également faire preuve de prudence et éviter de stigmatiser ceux qui expriment des opinions divergentes.
Dans ce cas précis, l’empressement à condamner Lemay-Thivierge a eu des conséquences dévastatrices sur sa carrière et sa réputation, des conséquences qui semblent aujourd’hui injustifiées.
Alors que les révélations continuent de s’accumuler, une chose est claire : Guillaume Lemay-Thivierge mérite une réhabilitation publique.
Il a payé un lourd tribut pour avoir exprimé des réserves qui, avec le recul, étaient loin d’être infondées.
Quant à Patrick Lagacé, il devra répondre à des questions difficiles sur son rôle dans cette affaire et sur la manière dont il utilise sa plateforme médiatique.
Le public, tanné des dérives médiatiques, exige désormais plus de responsabilité et d’équité de la part de ceux qui prétendent défendre la vérité.
Guillaume Lemay-Thivierge a vu sa carrière professionnelle chamboulée par des révélations sur son statut vaccinal. Une décision personnelle et libre.
Était-il juste de pénaliser l’un des acteurs les plus populaires pour un choix personnel, dans une société supposément libre?
L’histoire de Guillaume Lemay-Thivierge, est aussi une leçon pour le public, les médias et les décideurs. Elle rappelle l’importance de la nuance, de l’empathie et du respect des choix individuels, même en temps de crise.
Alors que le monde continue de tirer les leçons de la pandémie, ces récits serviront de rappels puissants des défis — et des erreurs — de cette période sans précédent.
Au final, Guillaume Lemay-Thivierge s’est sacrifié…au nom de la liberté…