Patrick Roy au bord des larmes : La fin est proche à Long Island

Patrick Roy au bord des larmes : La fin est proche à Long Island

Par André Soueidan le 2024-11-28

À Long Island, les tensions montent pour Patrick Roy, et le doute s’installe.

Celui qui a fait sa réputation sur une approche exigeante et sans compromis fait face à une situation de plus en plus intenable.

Les Islanders, plombés par un alignement vieillissant et un manque criant de profondeur, peinent à sortir de leur léthargie.

Et Roy, malgré son franc-parler habituel, semble conscient que le temps joue contre lui.

« J’adore ces gars. Ils travaillent fort pour moi. Chaque soir, ils donnent tout. C’est l’équipe que Lou m’a donnée, et je vais travailler extrêmement fort pour eux. Je le dois aux joueurs et à nos partisans », a déclaré Roy avec une émotion à peine voilée.

Si son message vise à rallier ses troupes, il laisse entrevoir une réalité plus sombre : la confiance s’effrite, et la patience des partisans est à bout.

Les problèmes des Islanders ne datent pas d’hier. Leur style de jeu, dicté par une approche défensive excessive, est en décalage avec l’évolution rapide de la LNH. Roy, qui a toujours misé sur l’intensité et la discipline, se retrouve piégé par une équipe incapable de rivaliser avec les formations plus jeunes et dynamiques.

Si son franc-parler a souvent été sa force, il pourrait bien devenir son talon d’Achille dans un vestiaire qui montre des signes de lassitude.

Cette réalité est d’autant plus évidente que des joueurs comme Alex Romanov, pourtant des piliers sur le plan défensif, se retrouvent au cœur des tensions.

Les entraînements exigeants et le système rigide de Roy ne semblent plus faire l’unanimité, et l’avenir de Romanov à Long Island reste flou.

Roy, de son côté, a tenté de détourner l’attention des échecs récents : « Nous faisons beaucoup de bonnes choses. Je préfère me concentrer là-dessus que de venir ici et vous dire : ‘Oui, on a mal fait ceci et cela.’ »

Un commentaire qui vise à protéger ses joueurs, mais qui ne fait qu’illustrer la fragilité de sa position.

Et que dire de Lou Lamoriello ? Le vétéran, souvent critiqué pour sa gestion conservatrice, a assemblé une équipe qui, soyons honnêtes, n’est plus taillée pour les standards actuels de la LNH.

Roy se retrouve dans une position inconfortable, entre un directeur général inflexible et une équipe à bout de souffle.

La relation entre les deux hommes, bien qu’officiellement cordiale, semble de plus en plus tendue.

Sur la glace, les résultats parlent d’eux-mêmes. Les Islanders peinent à générer de l’offensive, et les gradins vides de l’UBS Arena témoignent d’un désenchantement grandissant.

Pour une équipe qui devait prétendre aux séries, le constat est accablant.

Patrick Roy, fidèle à son style, refuse de baisser les bras. Mais peut-il réellement inverser la tendance ?

À ce stade, la question n’est plus de savoir s’il peut redresser la barre, mais s’il aura le temps de le faire.

La fin semble inévitable, et malgré son charisme et son expérience, Roy pourrait bien être le prochain à faire les frais d’une organisation en pleine dérive.

Les jours à venir seront cruciaux, mais une chose est claire : l’avenir de Patrick Roy à Long Island est plus incertain que jamais.

À suivre ...