Patrick Roy a frappé un mur à Long Island.
Ce n'est plus lui le "chef". Non seulement Lou Lamoriello, le directeur général des Islanders de New York, souhaite échanger son gardien favori, Semyon Varlamov, pour céder entièrement le filet à Ilya Sorokin, mais il ne veut également pas signer les vétérans plombiers Cal Clutterbuck et Matt Martin, deux joueurs très appréciés par Roy.
Cette situation rappelle la dure réalité au Roi : tant que Lamoriello est en poste, Roy n'a aucun pouvoir réel sur les décisions de personnel.
Le Roi..n'est plus...
Patrick Roy, connu pour son caractère passionné et son désir d'influence, pourrait rapidement perdre patience. Ayant quitté l'Avalanche du Colorado en 2016 en raison de divergences sur les décisions touchant l'équipe, Roy avait depuis dirigé les Remparts de Québec avec une grande autonomie....carte blanche totale...lui qui cumulait tous les postes...
Co-propriétaire, DG et coach en chef...
En tant qu'entraîneur-chef, directeur général et président des opérations hockey, il a goûté au pouvoir décisionnel qu'il ne retrouve pas chez les Islanders.
Depuis son arrivée à New York, Roy a dû se plier aux règles strictes de Lamoriello, même en allant jusqu'à se raser la barbe pour se conformer aux politiques du directeur général.
L'influence de Roy semble limitée à l'aspect purement tactique et non aux décisions de personnel. Avec les contrats de Cal Clutterbuck et Matt Martin arrivant à échéance, et Lamoriello hésitant à les prolonger, Roy pourrait ressentir une frustration croissante, surtout si ces joueurs rejetés malgré leur importance pour l'esprit d'équipe.
Alors que Lou Lamoriello, âgé de 81 ans, approche peut-être de la fin de sa carrière, Patrick Roy pourrait-il voir en cela une opportunité pour augmenter son influence?
Bien que Lamoriello soit toujours aux commandes, Roy pourrait essayer de s'imposer davantage, surtout si les résultats ne suivent pas.
La question reste de savoir si Roy cherchera à obtenir plus de contrôle sur les décisions de personnel, ou s'il continuera à travailler dans l'ombre du vétéran directeur général.
Connaissant le tempérament bouillant de Roy, une confrontation pourrait être inévitable. Les fans et les journalistes de Long Island attendent avec impatience de voir comment cette "dynamique dangereuse" évoluera et si Roy pourra s'imposer comme une figure influente dans l'avenir des Islanders...au 2e étage...
Pour l'instant, il doit accepter de ne pas être le "boss des bécosses" et de naviguer dans les eaux parfois troubles de la relation entraîneur-directeur général.
Tout le monde se souvient le fameux mois d'août en 2016 où il a quitté subitement le Colorado, lui qui était en complet désaccord avec son chum Joe Sakic.
Roy était persuadé que son téléphone allait sonner. Il a dû attendre 7 ans avant de ravoir une chance. Les DG de la LNH n'ont pas accepté qu'il abandonne son ami 3 semaines avant le début du camp d'entraînement.
À New York, il se retrouve limité à un rôle purement tactique, sans pouvoir réel sur les décisions de personnel, un changement qui pourrait bien ébranler sa patience.
En ce moment, les signes sont clairs que ses préférences ne sont pas prises en compte.
La question se pose donc : Patrick Roy cherchera-t-il à obtenir plus de pouvoir décisionnel, voire à se positionner pour une éventuelle succession à Lamoriello?
Pour l'instant, Roy semble condamné à jouer un rôle secondaire, loin de l'influence qu'il exerçait à Québec.
Toutefois, connaissant son caractère, il est peu probable qu'il accepte cette situation sans réagir. Roy est un compétiteur acharné, et l'idée de ne pas pouvoir façonner l'équipe à son image doit être frustrante.
Si les tensions continuent de monter, il n'est pas exclu que Roy finisse par se heurter ouvertement à Lamoriello, mettant ainsi en lumière les limites de son pouvoir au sein de l'organisation.
Roy, avec son tempérament explosif et son désir de contrôle, pourrait bien chercher à redéfinir son rôle au sein de l'équipe, que ce soit en tant qu'entraîneur avec plus de pouvoir ou en visant une position plus élevée dans la hiérarchie.
Ça sent la soupe chaude....