Patrick Roy, autrefois le "Roi" indiscuté de la glace, se retrouve aujourd'hui face à une réalité bien différente avec les Islanders de New York.
Connu pour son tempérament de gagnant, Roy est en train de se convaincre qu'il a une bonne équipe entre les mains, malgré des signes évidents du contraire.
L'équipe qu'il dirige actuellement est vieillissante, loin d'être l'élite de la LNH, et possédant l'un des bassins d'espoirs les plus faibles de la ligue...sinon le plus faible...
Roy place désormais ses espoirs sur Anthony Duclair, un joueur qui a fait le tour de presque toutes les équipes de la ligue, espérant qu'il pourra apporter le leadership et l'expérience nécessaires pour redresser la barre.
«On est très heureux. Anthony est rendu proche de la trentaine et au niveau de la maturité, je pense qu’il est prêt à prendre un rôle de leader auprès de l’équipe. Il amène de la vitesse et un bon bagage d’expérience. Espérons qu’il deviendra un leader pour nous» (crédit: TVA Sports)
Mais en réalité, est-ce vraiment réaliste de croire que Duclair, malgré tout son talent, puisse transformer une équipe en difficulté?
Rangers, Coyotes, Blackhawks, Blue Jackets, Sénateurs, Panthers, Sharks, Lightning et maintenant les Islanders. OUCH. Un joueur qui se fait autant échanger...ce n'est pas bon signe...
Mais Patrick veut se convaincre du contraire...tellement il a une équipe faible sous la main...
«L’année passée, il a vraiment bien joué lorsqu’il est arrivé à Tampa Bay avec Kucherov et Point. On pense qu’Anthony va jouer un rôle important pour notre équipe»
Lou Lamoriello a donné un bonbon à Patrick Roy en allant chercher son ancien protégé des Remparts de Québec et en lui accordant un contrat de 4 ans et 3,5 M$ par année. En espérant que ça tourne bien.
Car une chose est sûre: Lamoriello déteste qu'on lui dise quoi faire. Dans ce dossier, il a fait confiance à Roy à cent pout cent.
D'habitude, quand Lamoriello est en poste comme DG, le coach n'a aucun véritable pouvoir sur les décisions sur le marché des transactions.
L'ancien gardien étoile, habitué à dicter les règles en tant que DG des Remparts de Québec, commençait à perdre patience, lui qui se retrouvait relégué à un simple rôle de coach, loin de l'influence qu'il exerçait autrefois à Québec.
Cette fois, il a eu le dernier mot dans le dossier Duclair. Voilà pourquoi il tente de se convaincre qu'il a trouvé la perle rare.
Roy, qui avait quitté l'Avalanche du Colorado en 2016 en raison de divergences sur les décisions de l'équipe, s'est calmé en voyant que Lamoriello l'avait écouté.
Habitué à une autonomie totale avec les Remparts de Québec, où il cumulait les postes de copropriétaire, DG et entraîneur-chef, il doit maintenant se plier aux décisions de Lamoriello, même jusqu'à se conformer à des détails aussi anodins que le rasage de sa barbe.
Lamoriello a accepté de lui donner un bonbon pour le garder tranquille. Cela a calmé Patrick Roy, qui avait montré sa frustration en voyant que ses demandes concernant les prolongations des contrats de Cal Clutterbuck et Matt Martin, ont été ignorées.
Duclair ets mieux de performer, sinon une confrontation semble inévitable entre Roy et Lamoriello, surtout si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Les fans et les journalistes suivent de près cette "dynamique dangereuse," se demandant si Patrick Roy et Lou Lamoriello peuvent faire bon ménage à long terme.
En attendant, Duclair est mieux d'aider le coach. Sinon, Lamoriello ne se gênera pas pour rappeler à Roy que c'était SA décision...