- Patrick Roy en veut à son père...
- Pour être allé JACASSER à Jean-Charles Lajoie...
- Le ROI n'aurait pas accepté cette entrevue INTIME et PERSONNELLE de son père avec JIC...
- C'est comme si on lui avait VOLÉ sa vie privée...
«Le lendemain de l'incident en question, il s'est présenté au bureau de Réjean Houle avec son agent, qui était Robert Sauvé à l'époque, dans l'espoir de voir s'il y a possibilité de revenir en arrière. La première chose que Réjean Houle (DG du CH à l’époque) leur a dit, c'est "écoutez, la décision est prise, tu vas être échangé". Donc il n'y avait aucune possibilité de revenir en arrière.»
"La décision ne semblait pas venir de Houle lui-même, tant ce dernier semblait ébranlé en la lui annonçant."
«Subitement, Patrick a réalisé que sa carrière à Montréal était terminée, et dans les quatre jours qui ont suivi, avant qu'il ne déménage à Denver, il a perdu 12 livres, il n'était pas capable de manger, il se réveillait la nuit, il vomissait, il faisait des crises d'angoisse. Il se mettait à sangloter, à frissonner. Et ça, ça a duré des semaines! Je dirais jusqu'à la fin du mois de janvier.»
«Même à Denver, quand il voyageait avec l'avion de l'équipe de l'Avalanche, il se mettait tout à coup à sangloter, sans pouvoir s'arrêter. Il était complètement dévasté. C'était terrible. Ça s'est estompé tranquillement.»
«Ça ne dépendait pas de lui. Lui, il n'a rien fait au fond. Il était dans une ambiance toxique créée par Mario Tremblay, qui voulait affirmer son autorité face à aux autres joueurs de l'équipe au détriment de Patrick. Alors que s'il avait voulu faire du Patrick son allié, ils auraient pu gagner des matchs ensemble.»
«D'ailleurs, Patrick m'a dit lui-même "si j'étais resté à Montréal, Mario aurait fini par m'aimer, parce que j'aurais fait gagner l'équipe".»