Patrick Roy est devenu le héros du vestiaire à Long Island

Patrick Roy est devenu le héros du vestiaire à Long Island

Par David Garel le 2024-04-11

Les témoignages des joueurs des Islanders à l'égard de Patrick Roy nous ont donné la chair de poule.

On parle d'une admiration qui va bien au-delà du respect habituel pour un entraîneur. C'est comme si Roy avait insufflé une nouvelle vie à l'équipe, une énergie qui balaie les obstacles et les difficultés.

Dans ce récit, on ressent presque une vénération pour l'ancien gardien légendaire. Les joueurs semblent prêts à tout pour lui, prêts à franchir des barrières physiques et mentales pour répondre à ses attentes et à sa passion pour le hockey.

«Il y a deux semaines, on a pris une décision avec le groupe et les coachs. On a dit qu’on allait donner pour nos coéquipiers. On joue pour l’équipe » affirme Mathew Barzal (crédit: Journal de Montréal)

« Patrick amène beaucoup de passion, de confiance et d’énergie, a énuméré Jean-Gabriel Pageau. Les Islanders, ça a toujours été une équipe travaillante, qui jouait bien défensivement et qui n’abandonnait jamais. Grâce à sa passion, Patrick nous a aidés à retrouver notre identité. »

Même l'idée qu'il aurait pu être le coach du Canadien de Montréal laisse planer un sentiment de regret, comme si cela avait été une occasion manquée pour l'équipe et pour les fans, on ne peut que se réjouir pour lui et son succès.

La métaphore du style papillon, souvent associée au style de jeu de Patrick Roy en tant que gardien, prend une signification plus profonde. Elle symbolise la persévérance, la transformation à travers les épreuves, et cela résonne avec la façon dont les Islanders sont décrits comme prêts à s'user les rotules sur le plancher pour atteindre leurs objectifs, tel que décrit par le journaliste du Journal de Montréal, Jonathan Bernier.

"Ils y arriveront (en séries) sur les genoux après avoir traversé quelques séquences difficiles. Mais quand tu as gagné ta vie avec le style papillon, s’user les rotules sur le plancher n’a rien de bien énervant."

Les mots des joueurs eux-mêmes reflètent cette dévotion pour leur "ROI". Ils parlent de Patrick avec une sincérité profonde, décrivant sa passion, sa confiance et son énergie comme des éléments rassembleurs pour l'équipe. Ils évoquent la façon dont il a ravivé leur identité d'équipe et a su leur insuffler une nouvelle dynamique.

« Avec Patrick, c’est noir ou blanc. C’est correct parce que l’on comprend facilement ce qu’il veut, a mentionné Barzal. Il a gagné quatre coupes Stanley, ça impose le respect. Il nous raconte souvent comment ça se passait avec le Canadien et l’Avalanche. » rajoute Barzal.

« J’ai plus confiance en mes moyens avec lui. J’aime tout de lui. Il est intelligent, il a beaucoup de connaissance et il sait comment gagner, a énuméré Barzal. C’est justement de ça qu’on a besoin. »

L'image de Roy dirigeant ses entraînements avec vigueur, sifflant comme un déchaîné pour donner ses indications, renforce cette impression d'intensité et de dévouement absolu.

Mais malgré tout cela, Roy reste humble. Il refuse les éloges de ses joueurs, insistant sur le rôle primordial qu'ils jouent dans le succès de l'équipe. C'est un leader qui reconnaît la valeur de ses joueurs et qui les inspire à donner le meilleur d'eux-mêmes.

« C’est un groupe spécial, investi et engagé à vouloir faire les séries éliminatoires. C’est ce que j’ai ressenti dès mon arrivée »

« Je n’ai pas grand mérite dans tout ce qui se passe. On a amené des changements au niveau de la structure, mais ce sont les joueurs qui doivent embrasser ces modifications et essayer de bien performer là-dedans. »

«Le leadership doit venir des joueurs. Je me considère extrêmement chanceux d’avoir de très bons vétérans »

L'impact de Roy sur l'équipe va bien au-delà des statistiques ou des résultats sur la glace. Il incarne la passion, et la capacité à inspirer ceux qui l'entourent.

Son influence se fait sentir dans chaque aspect du jeu et chaque joueur qui porte le chandail des Islanders semble touché par sa présence. C'est cette passion contagieuse qui fait toute la différence et qui donne à l'équipe un nouvel élan dans sa quête pour les séries éliminatoires.

Ça sent la Coupe à Long Island. Une odeur royale...