La saison de Patrick Roy avec les Islanders de New York a été marquée par des hauts et des bas, aboutissant à une élimination décevante au premier tour des séries éliminatoires de la LNH.
Malgré la déception évidente de l'élimination, Roy a choisi de mettre en avant les aspects positifs de la saison et de l'effort déployé par son équipe.
Il a exprimé sa fierté pour le groupe et a défendu leur performance, estimant qu'ils méritaient un meilleur sort dans la série contre les Hurricanes.
« Tout le monde peut dire ça à la fin de sa saison, mais j'ai l'impression qu'on méritait mieux. Je pense que nous avons joué du bon hockey dans cette série." (crédit: RDS)
"Je ne dis pas que nous aurions dû l'emporter, mais nous aurions pu facilement rentrer à la maison pour jouer un match numéro six. Je pense nous avons mieux fait que ce que nous avons reçu »,
On aurait dit Martin St-Louis. Un entraîneur qui ne fait qu'utiliser des excuses au lieu de prendre la responsabilité de la performance de son équipe.
Cette réaction a alimenté le débat sur la gestion de Roy en tant qu'entraîneur-chef et sur l'avenir de l'équipe sous sa direction. Saint-Patrick s'est-il ramolli avec le temps?
On avait envie de crier: "Martin, sors de ce corps!"
Parfois, on s'ennuie de Michel Therrien. On peut dire ce qu'on veut de "Michou", mais jamais au grand jamais on ne l'entendait chercher des excuses. Après tout, son slogan était "NO EXCUSE".
Patrick Roy avait le droit d'être fier de son équipe. Mais sa conférence de presse était une pluie d'excuses. Jamais avons-nous vu ce gagnant ne pas prendre responsabilité de la défaite. Hier soir fut une première.
Malgré les critiques, Patrick Roy reste un personnage emblématique du hockey et son retour dans la LNH a suscité beaucoup d'attention.
« Je suis extrêmement content d'avoir vécu cette expérience, d'avoir eu une chance de revenir dans la ligue et de pouvoir profiter du plus beau sport au monde »
Après avoir pris les rênes de l'équipe le 20 janvier à la suite du congédiement de Dane Lambert, Roy a entrepris la tâche de redresser une équipe qui se débattait dans la division Métropolitaine.
À son arrivée, les Islanders occupaient le sixième rang de leur division, avec un dossier de 19-15-11, loin d'être parmi les huit meilleures équipes de l'Est.
Cependant, Roy a rapidement imprégné son style de coaching et a conduit l'équipe à une amélioration significative.
Sous sa direction, les Islanders ont ajouté 20 victoires à leur bilan en 37 matchs, terminant ainsi la saison régulière au troisième rang de leur division avec un total de 94 points.
Cette performance a permis aux Islanders de se qualifier pour les séries éliminatoires pour la cinquième fois en six ans, offrant un rayon d'espoir aux partisans de l'équipe. Cependant, malgré les efforts déployés au cours de la saison régulière, les séries n'ont pas été à la hauteur des attentes.
Opposés aux Hurricanes de la Caroline au premier tour des séries, les Islanders ont lutté pour trouver leur rythme. B
Bien que les Hurricanes aient été favorisés par leur classement, les Islanders ont montré de la résilience et de la détermination tout au long de la série.
« Je suis fier de ce groupe qui a été résilient. Ça aurait été facile ce soir de plier bagage rapidement, mais les joueurs ont continué à pousser afin de revenir. Nous avons été dominés en première période, mais nous sommes revenus forts en deuxième période. C'est dommage. »
Malheureusement, selon Roy, des rebonds malchanceux et des moments clés perdus ont finalement conduit à leur élimination en cinq matchs.
« Ils ont connu un bon départ avec un but dès leur premier lancer. Peut-être qu'il y a eu un effet sur nous à ce moment, mais comme nous avons dit après la première période, ce n'était qu'une période."
"On ne pouvait plus rien faire et on s'est dits que nous allions remonter la pente et travailler, ce que nous avions fait toute la saison. C'est ce que les gars ont fait. Nous avons créé l'égalité à 3-3 et je pensais à ce moment que c'était le point tournant du match. Il y a eu ensuite les mauvais bonds qui leur ont permis de marquer »
La saison prochaine, il faudrait qu'il utilise le slogan de Michel Therrien: "NO EXCUSE".