Si Patrick Roy avait été à la barre du Canadien de Montréal à la place de Martin St-Louis, il est indéniable que l'approche et la dynamique de l'équipe auraient pris une toute autre tournure.

Roy, connu pour sa passion débordante et son tempérament bouillant, aurait apporté un vent de fraîcheur et d'intensité au vestiaire montréalais.

Tout d'abord, la franchise aurait probablement assisté à une transformation dans la communication après les défaites.

Contrairement à St-Louis, Roy ne mâcherait pas ses mots devant les journalistes. Il n'affirmerait pas que son équipe a bien joué après des défaites ou des performances décevantes.

Sa franchise et son exigence envers ses joueurs seraient manifestes, ce qui créerait un climat de responsabilité et d'auto-exigence au sein de l'équipe.

En termes de gestion des joueurs, Patrick Roy ne traiterait pas son vestiaire dans la ouate. Connu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs en les poussant au maximum, il n'hésiterait pas à piquer des crises de colère pour secouer l'équipe lorsque nécessaire. Son approche plus directe pourrait inspirer une réaction positive et une meilleure performance de ses troupes.

Un aspect intéressant serait la gestion des effectifs, notamment en ce qui concerne les jeunes talents. Connaissant bien Joshua Roy pour l'avoir affronté en séries dans le junior, Patrick Roy aurait probablement intégré le jeune Québécois dans l'alignement dès le début de la saison, ou du moins l'aurait rappelé rapidement de Laval.  Sa confiance envers les jeunes joueurs serait évidente, et il n'aurait pas hésité à les faire jouer régulièrement.

En ce qui concerne les vétérans, Patrick Roy n'aurait pas hésité à prendre des décisions difficiles. Avec Brendan Gallagher montrant des signes évidents de déclin, Roy n'aurait pas hésité à l'envoyer dans les gradins, peu importe son contrat de 6,5 millions de dollars en moyenne par année jusqu'en 2027. Peu importe si Gally empoche 8 millions de dollars cette saison et 9 millions de dollars la saison prochaine. Il ne jouerait plus un seul match avec Patrick Roy comme entraîneur-chef.

La performance et le développement des jeunes priment. Roy aurait pris des décisions en conséquence, sans se laisser entraver par des contrats imposants.

La gestion des gardiens aurait également été différente. Roy aurait probablement opté pour une stabilité en choisissant un gardien partant de manière plus tranchée. Samuel Montembeault aurait été son choix préférentiel, mettant fin à la rotation à trois gardiens.

En résumé, Patrick Roy aurait injecté une dose d'audace, d'intensité et de pragmatisme dans la gestion du Canadien de Montréal. Son style direct, sa confiance envers les jeunes talents et sa capacité à prendre des décisions difficiles auraient pu être exactement ce dont l'équipe avait besoin pendant cette période de reconstruction.

En terme de coach pur et dur, Patrick Roy met Martin St-Louis dans sa petite poche arrière. Il était l'homme qu'il fallait au Canadien de Montréal sans aucun doute.

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