Les salaires des entraîneurs peuvent parfois créer des discussions animées, surtout lorsqu'il s'agit de noms aussi légendaires que Patrick Roy et Martin St-Louis.

Ces deux légendes du hockey québécois se retrouvent sous les projecteurs une fois de plus, cette fois-ci pour des raisons salariales.

D'un côté, nous avons Patrick Roy, une icône du hockey québécois et ancien gardien de but légendaire. Roy, actuellement entraîneur-chef des Islanders, a bel et bien signé un contrat de 3 ans à Long Island.

On parle d'un salaire inférieur perçoit à 3 millions de dollars par année. Inférieur...à Martin St-Louis...

3 millions de dollars par année pour Martin St-Louis est une somme qui ne passe pas inaperçue dans le monde du hockey, surtout lorsque l'on considère que St-Louis n'a pas une expérience aussi longue que certains autres entraîneurs de la ligue.

Martin St-Louis empoche 3 millions par année juste pour quelle raison?

La différence entre St-Louis et Roy réside dans les circonstances qui entourent leur emploi. On raconte que chez les Islanders, l'ambiance est loin d'être celle d'un country club, contrairement à ce que certains pourraient penser des Canadiens de Montréal.

C'est peut-être là une des raisons pour lesquelles le salaire de St-Louis est supérieur à celui de Roy. Certains diront qu'à Montréal, où la pression et les attentes sont souvent démesurées, il est logique que St-Louis soit mieux payé que Roy.

Lou Lamoriello, le directeur général des Islanders, est connu pour sa gestion financière rigoureuse, ce qui peut expliquer en partie pourquoi Roy n'est pas aussi bien rémunéré que St-Louis.

Mais au-delà de ces considérations monétaires, il y a aussi la question de la personnalité et de l'image publique. Roy, souvent décrit comme passionné et intense, ne semble pas être motivé par l'argent, contrairement à d'autres. On ne le verra pas courir après les contrats publicitaires lucratifs, comme celui que St-Louis a décroché avec Hydro-Québec pour un quart de million de dollars. (250 000$)

La rivalité entre Roy et St-Louis ne se limite pas seulement aux salaires. C'est une rivalité entre deux personnalités du hockey québécois, chacune avec sa propre approche et sa propre philosophie. Et même si les chiffres peuvent parfois être impressionnants, pour ne pas dire questionnant, le meilleur entraîneur ne se retrouvera pas dans son portefeuille.

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