Patrick Roy tient des propos inacceptables devant les journalistes

Patrick Roy tient des propos inacceptables devant les journalistes

Par Marc-André Dubois le 2025-01-02

Patrick Roy, connu pour son franc-parler et sa passion débordante, traverse une période qui pourrait bien marquer la fin de son aventure à Long Island.

Après une autre défaite des Islanders, cette fois contre les Maple Leafs, plaçant l'équipe avant-dernière de l'Est, l’entraîneur-chef a tenu des propos qui ont choqué autant les partisans que les observateurs de la LNH.

À bout de nerfs, il a déclaré :

« Je n’ai rien pour appuyer ce que je vais dire, mais nous jouons du bon hockey. »

Ces mots, rapportés par Greg Wyshynski d’ESPN, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Ils témoignent d’un homme à bout de patience, peut-être résigné, et clairement frustré par une équipe qu’il n’a jamais réellement pu modeler à son image.

Pour de nombreux fans et analystes, Patrick Roy est devenu méconnaissable depuis son arrivée à Long Island. Connu pour son intensité et son intelligence tactique, il semble aujourd’hui dépassé par les événements, incapable de redresser une équipe en pleine déroute.

Chris Botta, un journaliste de longue date des Islanders, a résumé la situation avec justesse :

« Patrick Roy est venu à Long Island pour coacher notre équipe et il est méconnaissable. C’est bizarre, et on ne peut pas tout blâmer sur Lou Lamoriello qui le contrôle. »

Roy, autrefois une figure d’autorité et de leadership, est aujourd’hui réduit à un entraîneur qui peine à trouver des solutions dans un contexte toxique.

La frustration se lit dans ses paroles, ses gestes, et ses décisions sur le banc.

Si Roy est en première ligne des critiques, une grande partie de la responsabilité incombe à Lou Lamoriello. Depuis plusieurs années, Lamoriello a sacrifié l’avenir des Islanders pour tenter de maximiser les performances immédiates

. Résultat : une équipe vieillissante, dépourvue de profondeur et de relève, incapable de rivaliser avec les meilleures formations de la ligue.

Une attaque anémique, incapable de générer des occasions de marquer de manière constante.

Des unités spéciales désastreuses, symbole d’un manque d’ajustements tactiques.

Une défense vieillissante et lente, exposée par des adversaires plus rapides et plus jeunes.

Chris Botta a également pointé du doigt la gestion désastreuse de Lamoriello :

« L’histoire des Islanders, c’est l’échec de Lamoriello à construire un alignement compétitif, l’incapacité de Roy à trouver des solutions, et l’inaction des propriétaires. »

Patrick Roy, malgré sa réputation d’homme fort et de compétiteur, semble aujourd’hui complètement isolé. Coincé entre les attentes irréalistes de Lou Lamoriello et les critiques incessantes des médias et des fans, il n’a ni les outils ni le soutien pour réussir.

L’équipe, construite sur un noyau de vétérans en déclin, n’offre aucune marge de manœuvre à Roy. Même les quelques joueurs talentueux comme Mathew Barzal et Noah Dobson ne suffisent pas à masquer les faiblesses d’un alignement qui manque cruellement de profondeur et de dynamisme.

Sur les réseaux sociaux, les fans des Islanders n’ont pas épargné Patrick Roy après sa déclaration controversée.

Certains ont même appelé à son congédiement immédiat, tandis que d’autres ont pointé du doigt Lou Lamoriello comme le principal responsable de cette débâcle.

« Roy veut se faire virer, c’est évident. »

« Comment peut-on prétendre jouer du bon hockey avec une fiche aussi médiocre ? »

« Lamoriello doit partir avant Roy. Cette équipe n’a aucun avenir. »

La frustration des partisans est compréhensible. Les Islanders, autrefois une équipe compétitive, se retrouvent aujourd’hui parmi les dernières du classement, avec peu d’espoir d’amélioration à court terme.

Face à cette situation, une question se pose : Patrick Roy cherche-t-il volontairement à se faire congédier ? Sa frustration évidente, combinée à des décisions parfois incompréhensibles sur le banc, laisse penser qu’il pourrait vouloir forcer la main de la direction.

Cependant, pour de nombreux observateurs, le véritable problème réside au sommet de l’organisation. Si quelqu’un doit partir, c’est Lou Lamoriello.

À 82 ans, le vétéran directeur général semble dépassé par les exigences modernes de la LNH. Son incapacité à construire une équipe compétitive et sa gestion autoritaire nuisent autant à Roy qu’aux joueurs sur la glace.

Patrick Roy, une légende du hockey, se trouve aujourd’hui dans une situation intenable. Entre une équipe sans avenir et un directeur général qui bride ses décisions, il est difficile d’imaginer un scénario où Roy peut réussir à Long Island.

Alors que les critiques s’intensifient et que les défaites s’accumulent, un congédiement semble de plus en plus probable.

Mais si les Islanders veulent réellement changer de cap, ils devront également se séparer de Lou Lamoriello et repenser entièrement leur approche.

Pour Patrick Roy, cette expérience à Long Island risque de laisser un goût amer.

Mais pour les Islanders, c’est une leçon qui pourrait leur coûter des années et des années à réparer.

Les propos, affirmant que son équipe joue du bon hockey, est loin d’apaiser les tensions.

L'entraîneur visiblement dépassé, tentant de trouver des excuses face à une situation catastrophique. Pourtant, les statistiques parlent d’elles-mêmes : les Islanders ne jouent pas du « bon hockey ».

Les unités spéciales des Islanders sont un désastre complet. Leur jeu de puissance, qui devrait être un outil clé pour générer des buts dans des moments cruciaux, est l’un des moins efficaces de la LNH.

Avec un pourcentage de réussite autour de 12 %, ils sont derniers de la LNH.

Leur infériorité numérique n’est guère mieux. Les Islanders accordent des buts lors de plus de 25 % des désavantages numériques, les plaçant égalemen dernier.

Une attaque anémique incapable de marquer des buts

Une défense sur le déclin

Un jeu désorganisé dans leur propre zone, où les revirements et les mauvaises couvertures défensives se traduisent souvent par des buts adverses.

Les propos de Patrick Roy selon lesquels les Islanders jouent « du bon hockey » ne tiennent pas face aux chiffre.

Nous irons même plus loin. Les propos de Patrick Roy peuvent être interprétés comme un aveu indirect de frustration et d’impuissance.

Contraint de travailler avec une équipe construite sur une base vieillissante et sans avenir, Roy semble chercher à protéger son groupe ou à détourner l’attention des problèmes structurels plus profonds.

Cependant, ces déclarations risquent de briser encore davantage sa crédibilité auprès des médias, des partisans, et peut-être même de ses propres joueurs.

Les Islanders sont dans une impasse, et Lou Lamoriello en porte une grande part de responsabilité. Roy, malgré son expérience et son intensité, n’a pas les outils pour réussir.

Si les Islanders veulent éviter une descente encore plus profonde, il est temps pour les propriétaires de prendre des mesures drastiques.

Et cela commence par reconnaître que ce n’est pas seulement l’entraîneur qui est à blâmer, mais aussi et surtout la gestion catastrophique de l’équipe par Lamoriello.

Patrick Roy, un compétiteur légendaire, se retrouve aujourd’hui dans une situation où ses propres mots le trahissent. 

Si les Islanders ne procèdent pas à des changements radicaux, cette saison pourrait bien être la pire de l’histoire récente de la franchise

. Et pour Roy, cette aventure risque de devenir un chapitre à oublier dans une carrière autrement remarquable.

Prions pour que Lamoriello soit congédié avant Roy. Après tout...c'est lui le vrai coupable...