Encore une fois, Martin St-Louis perd son bras de fer avec Patrick Roy. Encore et encore.

Il avait déjà perdu le duel de la popularité au Québec, alors que les fans du CH étaient en furie lorsque Roy fut nommé coach des Islanders, sentant que l'équipe montréalaise avait manqué le bâteau en choisissant St-Louis à sa place.

Mais voilà que St-Louis reçoit une autre tuile sur la tête.

Les Islanders de New York ont signé un contrat de recrue d'une saison avec Maxim Tsyplakov, un attaquant russe de 25 ans qui s'est fait remarquer cette année en KHL avec le Spartak de Moscou.

Connu pour sa taille imposante et son jeu physique, Tsyplakov a connu une saison impressionnante avec 31 buts et 47 points en 65 matchs, attirant ainsi l’attention de plusieurs équipes de la LNH.

Toutefois, c'est la décision de Tsyplakov de choisir les Islanders et leur entraîneur légendaire Patrick Roy, plutôt que le Canadien de Montréal, favori dans le dossier, qui fait jaser.

Le joueur russe a expliqué que la possibilité de jouer sous la direction de Roy, une légende du hockey, a pesé lourd dans sa décision.

Cette déclaration a de quoi être un coup dur pour Martin St-Louis, l’entraîneur des Canadiens, qui est lui-même une légende du hockey.

Les mauvaises langues n'ont pas tardé à interpréter ce choix comme une préférence pour un entraîneur d'expérience, jetant ainsi une ombre sur l’expérience relative de St-Louis derrière le banc, alors qu'il est passé du bantam à la LNH directement.

Bien qu'il soit respecté pour sa carrière exceptionnelle de joueur, St-Louis continue de faire ses preuves en tant qu'entraîneur-chef dans la LNH et n'a pas encore convaincu tout le monde au Québec qu'il est vraiment un coach en chef dans l'âme.

Pas pour rien que Réjean Tremblay le compare à un animateur de pastorale. Les joueurs l'aiment parce qu'il est "soft" avec eux. Mais les Russes apprécient souvent les vrais entraîneurs durs et autoritaires. Disons que pour une question d'autorité, St-Louis est dernier sur la liste.

Cette nouvelle défaite dans la quête du Canadien pour attirer de nouveaux talents ne fait que renforcer l'idée selon laquelle Patrick Roy aura toujours le dernier mot sur son rival. 

Pendant ce temps, Maxim Tsyplakov se prépare à débuter son aventure en LNH avec les Islanders, espérant que son choix d’entraîneur sera le bon.

Quant à Martin St-Louis, il poursuivra son travail acharné avec le Canadien, convaincu que son expérience en tant que joueur et sa passion pour son métier finiront par payer.

Bien que reconnu comme une légende en tant que joueur, il continue de se battre pour prouver sa valeur en tant qu'entraîneur-chef dans la LNH. Ce n'est pas gagné.

En attendant, Patrick Roy met encore Martin St-Louis dans sa petite poche arrière. Ainsi va la vie...

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