L’inquiétude monte à Long Island alors que le début de saison des Islanders tourne au cauchemar.
Après une défaite soporifique de 1-0 contre les Red Wings, hier soir devant leurs partisans au tout nouvel UBS Arena, le sentiment de frustration a atteint un autre niveau.
Les fans ne se contentent plus d’un hockey sans saveur, inspiré des Devils des années 1990, un style trop défensif et ennuyeux imposé par Lou Lamoriello.
Malgré l’arrivée de Patrick Roy comme entraîneur, l’équipe semble prise au piège de cette philosophie dépassée, et la relation entre le coach et le directeur général pourrait virer au cauchemar.
12 739 spectateurs. C’est tout ce que l’UBS Arena a réussi à attirer hier, lors de seulement leur troisième match à domicile.
L’aréna, pourtant flambant neuf, peine à remplir ses gradins, et les fans manifestent leur mécontentement avec des sièges vides.
L'ennui règne, et de nombreux partisans dénoncent sur les réseaux sociaux un spectacle plate comme jamais.
« C’est la dernière fois que je viens. Ça ne vaut plus ni le temps, ni l’argent. »
« Ce club est un supplice à regarder. Aucun jeu physique, aucun combat, aucun but. Torture totale. »
« Personne ne veut faire un demi-mille à pied pour arriver à l’aréna! »
Même les plus fidèles fans sont à bout de patience :
« On nous a dit de rester à la maison si on allait huer. »
Roy se serait couché devant Lamoriello
La colère des fans est alimentée par la conviction que Patrick Roy a dû plier sous la pression de Lou Lamoriello.
Contrairement au style explosif que l’on pouvait attendre de lui, Roy semble s’être enfermé dans une approche défensive et prudente, synonyme d’un hockey lent et sans créativité.
Ce changement de philosophie ne ressemble pas au Roy flamboyant que les amateurs connaissaient. L’entraîneur québécois, habitué à insuffler passion et intensité à ses équipes, apparaît désormais comme un homme perdu, enfermé dans un système rigide imposé par Lamoriello.
Le style de jeu actuel ne correspond ni aux attentes des partisans ni à celles de Roy. Ce dernier semble prisonnier d’une équipe stagnante, composée de joueurs trop vieux, trop payés et incapables de produire.
« On ne peut pas vendre la même équipe médiocre pour une quatrième saison consécutive », déplore un triste fan hier soir.
Même les partisans de l’équipe reconnaissent le manque d’enthousiasme :
« L’ambiance était morte, ça sonnait comme si nous étions à 12 000 ».
Le mécontentement ne se limite pas à la glace. Le coût élevé des billets, du stationnement et des concessions dissuade de nombreux amateurs de se rendre à l’aréna.
« Pourquoi payer si cher pour voir ça? » se demande un autre fan.
D’autres évoquent les difficultés d’accès à l’aréna :
« Trop compliqué, trop long. Et quand il faut travailler le lendemain matin, ça devient un enfer. »
Mais le vrai problème est le poids du système Lamoriello.
Il est évident que Roy, malgré sa réputation, ne se sent pas à l’aise dans ce système rigide. À Long Island, la frustration monte à l’idée qu’il ait dû sacrifier son style de jeu pour se conformer aux attentes d’un directeur général dépassé.
Lamoriello, architecte de ce système défensif à l’ancienne, semble incapable d’adapter son approche à la réalité moderne de la LNH.
« Lamoriello n’a plus sa place dans la LNH ».
L’avenir immédiat des Islanders semble sombre. Les joueurs peinent à marquer et les partisans, lassés, désertent l’UBS Arena.
Sans une amélioration rapide, le club risque de se retrouver dans une situation désastreuse. Patrick Roy est confronté à un choix difficile : continuer à suivre aveuglément le modèle imposé par Lamoriello ou tenter d’imposer sa propre vision pour ranimer une équipe qui manque cruellement d’âme.
Roy devra prouver qu’il est toujours le leader capable de faire vibrer une équipe. Sinon, son passage à Long Island pourrait bien se transformer en l’un des échecs les plus amers de sa carrière.
Parfait pour Montréal. Car ici, Martin PEE-WEE St-Louis commence vraiment à se faire malmener. Malgré son contrat valide jusqu'en 2027, on ne voit pas le coach survivre au-delà de 2026.
Mais pour l'instant, Patrick Roy doit gérer sa propre tempête.
La chute des Islanders de New York est le fruit d’une gestion obstinée et déconnectée de Lou Lamoriello, dont les décisions à court terme ont laissé l’équipe au bord du gouffre.
Refusant d’accepter l’inévitable besoin de reconstruction, Lamoriello a préféré colmater les brèches saison après saison, sacrifiant l’avenir au profit d’une illusion d'être compétitif.
En bon québécois, il a "patché les trous".
Aujourd’hui, les conséquences de cette vision dépassée sont évidentes : un effectif vieillissant, un bassin d’espoirs inexistant et une équipe qui peine à suivre le rythme de la LNH moderne.
Plutôt que de rajeunir l’alignement, Lamoriello a multiplié les contrats généreux offerts à des vétérans, espérant qu'ils puissent maintenir le niveau.
Les signatures à long terme de joueurs comme Kyle Palmieri et Jean-Gabriel Pageau, sans oublier le fiaco de Pierre Engvall, rétrogradé dans la ligue américaine malgré un contrat de 6 ans, empêchent l’équipe de se reconstruire vraiment.
Ces vétérans, désormais ralentis par l’âge et les blessures, n’ont plus la capacité d’élever leur jeu au niveau requis.
« C’est toujours les mêmes gars, année après année, mais ils ne jouent plus à la hauteur de leur salaire ».
En privilégiant des stratégies à court terme, Lamoriello a également négligé le développement de jeunes talents.
Peu d’espoirs issus du repêchage sont parvenus à intégrer l’alignement avec succès. Contrairement à des équipes qui investissent dans la jeunesse, les Islanders n’ont pas su préparer la relève nécessaire pour soutenir les performances à long terme.
Les rares recrues prometteuses sont laissées de côté ou mal développées, leur progression freinée par une mentalité de l'ancien temps.
Sous l’influence de Lamoriello, le style de jeu imposé est rigide et sans imagination, limitant la liberté des joueurs sur la glace.
Ce hockey ultra-défensif empêche toute explosion offensive et frustre non seulement les fans, mais aussi les joueurs eux-mêmes.
L’absence de créativité et de prises de risque se traduit par une incapacité à marquer et un spectacle ennuyant comme jamais qui éloigne les partisans.
« Comment peut-on espérer attirer des fans avec une équipe qui refuse d’attaquer et ne se bat même pas? »
Lamoriello, à 82 ans, semble incapable de reconnaître que son approche appartient au passé. Son refus à reconstruire et sa gestion autoritaire ont conduit à une organisation qui n'avance pas.
Chaque saison, la même formule échoue, mais Lamoriello persiste, incapable de s’adapter.
À ce rythme, l’avenir des Islanders semble compromis. Sans jeunes talents prêts à faire le saut et avec des vétérans en fin de parcours, l’équipe s’enlise dans une zone grise.
Trop forte pour tomber dans les bas-fonds et obtenir de hauts choix au repêchage, mais trop faible pour espérer un parcours significatif en séries, elle est condamnée à une médiocrité prolongée.
« Première ronde au mieux, 12e choix au pire ".
La principale victime dans tout ça: nul autre que Patrick Roy.
Une victime royale...