Paul Byron aurait souhaité une compensation plus généreuse pour accepter le poste d'entraîneur adjoint du Rocket de Laval.

La proposition initiale de 150 000 dollars par an ne l'a pas convaincu, surtout en tenant compte du salaire de l'entraîneur en chef, Jean-François Houle, qui atteint 300 000 dollars par an.

Pendant sa carrière de joueur, Byron a gagné près de 21 millions de dollars. Avec ce "patrimoine", l'offre de 150 000 dollars pour un poste exigeant, impliquant de fréquents trajets en autobus et les rigueurs du calendrier de la Ligue américaine de hockey, semblait peu attrayante.

L'écart salarial avec l'entraîneur en chef ne faisait qu'accentuer ce non-désir de Byront. Pour le convaincre, il fallait allonger les billets verts.

Byron, qui a connu une carrière remarquable avec les Canadiens de Montréal pour un plombier réclamé a ballottage , est habitué à à se faire payer grassement, mais aussi à avoir des conditions de travail de luxe.

Accepter un rôle d'adjoint pour une somme jugée insuffisante, alors que son supérieur direct bénéficie d'un salaire double, aurait été un compromis difficile à avaler, surtout en autobus et non en jet privé.

« C’est un travail à temps plein.  Encore plus que lorsqu’on joue. On passe tellement de temps à l’aréna à faire de la vidéo, à préparer les entraînements et les matchs, à voyager… C’est simplement une chose pour laquelle je ne suis pas prêt dans ma vie en ce moment. » (crédit: la Presse)

Pas facile la transition des joueurs professionnels vers des rôles de coaching. Byron est bien avec son emploi dans le département de développement.

Il aurait voulu un salaire qui reflète non seulement son expérience, mais aussi les sacrifices et les responsabilités du poste.

Dans ce contexte, l'offre initiale de 150 000 dollars ne suffisait pas à le convaincre de s'engager dans cette nouvelle aventure professionnelle.

'Money talks", même pour les millionnaires. 

Surtout...pour les millionnaires...

Votre Voix