La ville de Québec est sous le choc, plongée dans la tristesse et la consternation, après les récents propos de Bill Daly, commissaire adjoint de la LNH, qui a définitivement écarté Québec et même l'ensemble du Canada de la prochaine phase d’expansion de la ligue.
C’est un coup dévastateur pour une population qui rêvait de voir les Nordiques renaître un jour. Mais ce rêve semble désormais hors de portée, alors que les États-Unis, avec des villes comme Atlanta et Houston, sont les seules à être considérées pour accueillir de nouvelles équipes.
Les partisans, frustrés et en colère, dirigent leur ressentiment vers Pierre-Karl Péladeau, propriétaire, PDG et président de Quebecor, qui fut longtemps le visage de l’espoir de ramener une équipe de hockey à Québec.
Plusieurs rumeurs circulent actuellement, affirmant que c’est en réalité Péladeau lui-même qui aurait abandonné le projet, jugeant les coûts d’expansion trop élevés, désormais bien supérieurs à un milliard de dollars.
D'autres disent que Gary Bettman aurait accepté de jouer le rôle du méchant afin d’éviter que Péladeau soit pointé du doigt.
Nos pensées sont avec Pierre-Karl Péladeau, car il est injuste qu'il soit accusé d’être responsable de cette situation.
Il semble que la haine de Bettman envers Québec ait pris toute la place, et cela éclaire sous un autre jour la frustration que ressent la ville.
Les déclarations de Daly ont sonné le glas des espoirs des partisans, écartant ainsi toute possibilité de voir Québec figurer parmi les villes candidates.
Il a également évoqué la grande réussite des expansions précédentes à Las Vegas et Seattle, tout en affirmant que l’intérêt actuel se concentre essentiellement sur les marchés américains, laissant sous-entendre que les villes canadiennes, y compris Québec, ne seront pas prioritaires même dans un scénario d’extension à 36 équipes.
"Nos expansions à Las Vegas et à Seattle, qui ont été faites séparément, ont été très, très réussies. Et je pense que cela a suscité de l'intérêt à travers l'Amérique du Nord de la part d'autres groupes potentiels de propriétaires et d'autres villes potentielles." affirme-t-il à The Athletic.
Nous avons sept équipes au Canada, et nous sommes vraiment présents dans seulement 22 marchés aux États-Unis, car nous avons trois équipes dans le marché de New York et deux équipes dans celui de Los Angeles.
Donc cela signifie que nous sommes dans 22 marchés américains, alors que les autres ligues sportives professionnelles sont essentiellement présentes dans 30 ou 31 marchés.
Cela signifie donc qu'il y a des marchés disponibles, ce qui, je pense, est un atout." (crédit: The Athletic)
Pour les Québécois, ce rejet est difficile à accepter. L’amphithéâtre Vidéotron, flambant neuf et prêt depuis 2015, demeure inutilisé par la LNH, alors qu’il avait été conçu précisément pour accueillir une équipe de hockey.
Depuis des années, la ville et ses partisans espéraient voir le retour des Nordiques, mais aujourd'hui, cette vision semble plus éloignée que jamais.
En parallèle, les tensions montent à l’encontre de Pierre-Karl Péladeau. Son rôle de défenseur acharné du retour des Nordiques est aujourd'hui remis en question.
Selon certaines sources, il se serait finalement retiré du projet, jugeant les coûts trop élevés et les conditions économiques défavorables.
La relation compliquée entre Quebecor et la LNH, notamment avec Gary Bettman, n’a fait qu’alimenter ces rumeurs.
Certains soulignent cependant que Péladeau n’a jamais cessé de soutenir le hockey et de défendre les droits de diffusion de la LNH pour TVA Sports, malgré des pertes considérables.
D'autres estiment qu'il est injustement blâmé pour l’échec d’un projet que la ligue elle-même ne semble plus vouloir soutenir.
Dans cette perspective, Bettman est vu comme le bouc émissaire, celui qui aurait accepté d’endosser la responsabilité du refus, afin de protéger Péladeau des critiques locales.
Quoi qu'il en soit, la ville de Québec est en deuil, encore une fois. La flamme de l’espoir s’éteint, laissant place à une immense frustration.
Les fans des Nordiques devront encore attendre, tandis que le rêve d’un retour de la LNH dans la capitale provinciale semble plus improbable que jamais.
Improbable...pour ne pas dire impossible...
Dans cette période de grande déception pour les partisans de hockey de Québec, Pierre-Karl Péladeau se trouve à un tournant décisif.
Son silence face aux rumeurs et aux frustrations des fans joue contre lui. Nombreux sont ceux qui estiment que s'il ne s'exprime pas rapidement, il sera considéré comme responsable de l'échec du retour des Nordiques.
En laissant la colère se concentrer sur lui, Péladeau risque de ternir son image publique et de perdre le soutien des Québécois, qui l’avaient jusque-là perçu comme le champion de leur rêve.
Si c'est vraiment Gary Bettman, et non Péladeau, qui est véritablement à blâmer pour cet affront envers Québec, le propriétaire de Quebecor doit le clamer haut et fort.
Il doit affirmer hors de tout doute que les rumeurs comme quoi Bettman aurait accepté de porter le poids du rejet de la ville dans le processus d'expansion sont fausses.
Cela permettrait ainsi à Péladeau de ne pas se retrouver directement exposé. Si cela s'avère vrai, il est crucial que Péladeau sorte de son silence et affirme publiquement que ce n'est pas lui qui a tourné le dos à Québec, mais bien la LNH elle-même sous la direction de Bettman.
En ne prenant pas la parole, Péladeau laisse la frustration des partisans grandir et alimente l'idée qu'il s'est retiré du projet pour des raisons financières.
Or, s’il venait à clarifier la situation et à exposer Bettman comme le véritable obstacle au retour des Nordiques, il pourrait regagner la confiance du public. Il est temps pour lui de sortir de l'ombre et de mettre fin aux spéculations qui l’incriminent à tort.
Le silence, dans cette affaire, est synonyme de culpabilité aux yeux de beaucoup. Mais une prise de position claire et publique pourrait non seulement dissiper les doutes, mais aussi rallumer l’espoir d’un retour de la LNH à Québec.
Péladeau doit se battre non seulement pour le retour des Nordiques, mais aussi pour son propre héritage dans cette longue lutte pour le hockey à Québec.
Nos pensées et nos prières sont avec lui.