Pensées pour Arber Xhekaj et ses proches: une bagarre dangereuse pour sa santé

Pensées pour Arber Xhekaj et ses proches: une bagarre dangereuse pour sa santé

Par David Garel le 2025-11-01

Tout le monde le sait. Tout le monde le sent. Ce soir, au Centre Bell, un combat inévitable va secouer la LNH. Arber Xhekaj, l’homme fort du Canadien, va croiser le fer avec Kurtis MacDermid, le monstre des Sénateurs, dans un affrontement que les joueurs redoutent, que les fans anticipent, et que les médias attendent pour écrire leurs articles sensationnalistes.

On a peur pour Arber.

Kurtis MacDermid, ce n’est pas Ryan Reaves. Il ne mesure pas 6 pieds 2. Il ne pèse pas 225 livres. Et il n’a pas 38 ans. Non, McDermid, c’est 6 pieds 5, 233 livres de pure brutalité, un vrai monstre sur patins, seulement 31 ans, qui a construit sa réputation sur sa capacité à frapper fort, à faire mal, et à renverser des carrières d’un seul coup de poing. On peut bien dire que Xhekaj n’a jamais reculé devant personne, mais ce soir, il affronte un autre calibre.

Tout le monde se souvient que MacDermid est l'un des seuls dans l'histoire de la LNH à ne pas avoir perdu contre Nicolas Deslauriers.

Alors que Xhekaj... a perdu contre Deslauriers..

Depuis le début de la journée, les réseaux sociaux ne parlent que de ça. L’ambiance est lourde au Centre Bell, et même à Ottawa, on sent la tension grimper dans les gradins.

Tout le monde sait que la bagarre va avoir lieu. C’est le genre de duel qu’on n’annonce pas officiellement, mais qui se prépare comme un événement mondial.

Les partisans sont déjà stressés.. Les experts lancent des statistiques de combat. Les anciens hommes forts, comme Georges Laraque, parlent de l’anxiété insoutenable que vivent les joueurs avant le match, dans ce genre de situation. Et personne ne voudrait être à la place de Xhekaj aujourd’hui.

C’est simple : le combat Reeves-Xhekaj, c’était un classique, mais c’était un duel de fin de carrière. Ryan Reaves est une légende, mais il approchait déjà la retraite quand il a affronté Xhekaj.

Ce soir, c’est différent. MacDermid est plus jeune, plus gros, plus dangereux. Il ne fait pas dans la finesse, et les Sénateurs l’ont placé exactement où ils le voulaient : sur le quatrième trio, prêt à croiser la route d’Arber Xhekaj à la première mise en jeu.

Et pendant que Nick Cousins patinera librement sur le premier trio d’Ottawa, Xhekaj n’aura aucun accès à la vengeance.

S’il veut faire valoir sa présence, il devra le faire contre MacDermid, pas contre celui qui a frappé Ivan Demidov d'un coup de hache.

Voilà toute la cruauté du plan des Sénateurs : forcer Xhekaj à choisir entre se battre contre un monstre, ou subir l’humiliation de rester silencieux.

Il faut le dire clairement : c’est un match truqué, une guerre psychologique. Et Xhekaj est coincé dans un scénario où la violence est inévitable, mais la victoire, incertaine.

Tout le monde dans son entourage, de sa mère à ses coéquipiers, doit vivre la journée avec une boule au ventre. On parle ici d’un homme qui a déjà montré sa bravoure dans des dizaines de combats, mais cette fois, il affronte un adversaire qui peut réellement lui faire mal, autant physiquement que mentalement.

C’est ce que Georges Laraque expliquait récemment à BPM Sports : le rôle d’homme fort, c’est bien plus que des coups de poing. C’est des nuits sans sommeil. C’est des matins à l’aréna avec l’estomac noué. C’est savoir que tu vas devoir risquer ton corps pour des principes que d’autres imposent. Et ce soir, Xhekaj vit exactement ça.

MacDermid n’est pas un bagarreur parmi d’autres. C’est un nom qui circule dans toutes les salles vidéo de la ligue. Les vidéos de ses combats sont montrés aux jeunes pour leur apprendre quoi éviter.

 Il n’a pas le profil médiatique d’un Reaves ou d’un Tom Wilson, mais il a la force brute et l’intelligence tactique en combat. Il est là pour imposer la terreur, pour dissuader, et pour tester la volonté de ceux qui prétendent être durs.

Et le plus inquiétant dans tout ça, c’est que tout le monde semble attendre cette bagarre comme un spectacle, sans se soucier de ce que ça implique pour les deux hommes.

On parle de commotions, de blessures à long terme, de traumatismes possibles. On a beau vouloir du show, il faut aussi se rappeler que ces gars-là jouent leur santé à chaque échange de coups.

Alors ce soir, que le combat ait lieu dans les premières minutes ou plus tard dans le match, une chose est certaine : ce sera violent. Ce sera regardé par toute la ligue. Et ce sera peut-être le moment charnière d’une carrière.

Arber Xhekaj peut ressortir plus grand de ce combat. Il peut aussi en sortir amoché, blessé ou même ébranlé dans sa confiance.

On n’ose même pas imaginer ce que vivent aujourd’hui les proches d’Arber Xhekaj. Sa mère, qui l’a vu gravir les échelons à force de courage et de coups encaissés, doit avoir le cœur en miettes à l’idée que son fils va croiser un colosse comme Curtis McDermid.

Son père, fier mais inquiet, doit faire semblant d’être fort. Son frère Florian, qui connaît trop bien les conséquences d’un seul mauvais coup, doit être sur le qui-vive.

Et sa conjointe saura exactement à quel moment détourner les yeux. Le stress n’est pas que sur la glace. Il est dans chaque salon, dans chaque cœur de la famille, de ses proches et des partisans qui aiment le Shérif du fond du coeur.

Nos pensées vont à lui, à sa famille, à ses proches. Parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas seulement un match de hockey. C’est une guerre personnelle. Et comme toujours dans ces histoires-là, il suffit d’un seul coup bien placé pour tout changer.