La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre : J.T. Miller, l’un des joueurs les plus talentueux et influents des Canucks de Vancouver, s’absente pour une durée indéterminée pour des raisons personnelles.
Difficile de ne pas y voir un malaise profond, surtout après les récents événements qui ont marqué ses derniers jours.
Parce que soyons clairs, ce n’est pas tous les jours qu’un joueur de son calibre quitte l’équipe en pleine saison, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
Miller, c’est le cœur des Canucks depuis son arrivée en 2019.
Avec une saison de 103 points l’an dernier, il est non seulement un moteur offensif, mais aussi un leader sur la glace.
C’est lui qu’on regarde pour tirer l’équipe dans les moments difficiles, et jusqu’ici, il a rarement déçu.
Alors, quand Rick Tocchet décide de le clouer au banc pendant toute la troisième période contre les Rangers, les questions commencent à pleuvoir.
Revirements, manque d’effort défensif, peu importe les raisons invoquées, ce n’est pas n’importe quel joueur qu’on traite de la sorte.
Et ce geste, évidemment, a laissé des traces.
Puis arrive l’annonce de son absence.
Une décision qui, honnêtement, soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Qu’est-ce qui peut pousser un vétéran de cette trempe, un gars qui joue en moyenne plus de 20 minutes par match et qui est impliqué dans toutes les phases du jeu, à quitter ainsi ?
Est-ce lié aux tensions visibles avec Tocchet ?
Est-ce un problème personnel plus profond, complètement extérieur au hockey ?
Tout ce qu’on sait, c’est que ce n’est pas normal. Pas pour un joueur comme lui.
Pour les Canucks, c’est une catastrophe sportive déguisée en drame humain.
Miller est le centre de gravité de cette équipe.
Perdre un joueur de ce calibre, même temporairement, c’est comme enlever une pièce maîtresse à une équipe de playoff en devenir.
Mais au-delà du sport, il y a l’humain.
Parce que peu importe les frustrations qu’on peut ressentir en tant que partisan, il faut se rappeler qu’un joueur comme Miller est avant tout une personne.
Et ce qu’il traverse en ce moment, qu’on le sache ou non, mérite du respect.
Ce n’est pas tous les jours qu’un joueur aussi dominant prend un pas de recul.
Ce n’est pas normal. Ce n’est pas banal. Alors, au lieu de spéculer ou de chercher à tout comprendre, il faut simplement espérer qu’il trouve la paix, peu importe la raison de son absence.
Pour les Canucks, c’est l’heure des ajustements.
Pour Miller, c’est probablement l’heure des vérités.
Et pour tout le monde, c’est un rappel que parfois, le hockey n’est qu’une partie de l’équation.
Pensées pour J.T. Miller, parce que ce qu’il traverse, visiblement, dépasse tout ce qu’on voit sur la glace.
Amen