Gilbert Delorme a littéralement explosé de rage sur les ondes de BPM Sports, incapable de contenir son irritation face au système défensif homme à homme de Martin St-Louis.
@bpmsportsradio La base selon Gilbert ! 🏒 Pensez-vous que la lune de miel entre Martin St-Louis et le Canadien est terminée ? 🔵⚪️🔴 #canadiens #stlouis #fyp #foryou ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
Selon lui, la lune de miel entre l'entraîneur-chef et les partisans du Canadien de Montréal est bel et bien terminée.
Delorme n'en peut plus de cette approche qu'il qualifie de honte, et il a tout simplement été cinglant en exprimant son exaspération.
Ça fait des semaines que tout le monde le dit : ce système défensif ne marche pas! On dirait que Martin St-Louis s'entête à vouloir imposer son style sans tenir compte des lacunes flagrantes. Ça ne peut plus durer comme ça!
Delorme, rouge de colère, a raison sur toute la ligne.
Le tonnerre de ses critiques était tel qu'on aurait cru qu'il allait faire une syncope en direct. C'était une véritable scène de furie, et les auditeurs étaient stupéfaits par la dureté de ses propos.
Delorme, pourtant habitué aux critiques cinglantes, a cette fois-ci franchi un cap. Il a martelé que le Canadien de Montréal est en chute libre sous la direction de St-Louis et que les partisans n'ont pas de poignée dans le dos:
Les excuses, c'est fini. La réalité, c'est que Martin St-Louis n'a pas les compétences pour ajuster ses stratégies.
Dans une sortie sans précédent, Delorme a également rappelé qu'il avait vu venir la débâcle dès le début de la saison.
Il avait prévenu tout le monde que ce système allait s'effondrer, et là, c'est le cas. On perd des matchs à cause de cette défense homme à homme, et les joueurs sont perdus sur la glace!
La montée en pression a atteint son paroxysme lorsqu'il s'est attaqué directement à la gestion de l'équipe par Martin St-Louis.
Ce n'est plus une question d'apprendre ou de grandir avec les jeunes. Il y a un problème fondamental dans la manière dont cette équipe est coachée.
Il doit arrêter de s'accrocher à ses idées et s'adapter à la réalité de la LNH d'aujourd'hui. Sinon, ce sera lui ou les joueurs. Mais quelque chose doit changer.
Les réseaux sociaux n'ont pas tardé à réagir, et plusieurs partisans du Canadien ont montré leur soutien à Delorme, partageant le même sentiment de frustration.
Certains commentaires se faisaient encore plus mordants : «
"Martin St-Louis est un génie incompris ou un coach perdu? On penche vers la deuxième option... »
« Quand tu fais les mêmes erreurs à répétition et que tu refuses de changer, c’est que tu n’as plus le contrôle. »
Malgré la tempête de critiques à son égard pour ses déclarations virulentes, une chose est claire : Gilbert Delorme avait raison dès le départ.
Le système homme à homme est devenu la source de tous les maux du Canadien. Et même si ses propos sont parfois crus, voire excessifs, il n'a pas tort sur le fond.
Sa passion et son amour pour le Canadien sont indéniables, mais il est de plus en plus évident que son seuil de tolérance a atteint sa limite.
La conclusion de Delorme est sans appel :
Martin St-Louis est arrivé avec une image de sauveur, mais la réalité l’a rattrapé. La lune de miel est finie. Maintenant, c'est le temps des résultats.
Si rien ne change rapidement du côté du banc, il ne serait pas surprenant de voir des têtes rouler dans les prochains mois.
St-Louis est sur la corde raide, et les fans, tout comme Delorme, commencent à perdre patience.
Quel show!
Mais il est essentiel de prendre un moment pour souligner une réalité parfois oubliée au milieu des éclats de colère de Gilbert Delorme.
Lorsque ce dernier monte le ton, que sa voix devient presque hors de contrôle à l'antenne, on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour sa femme et ses proches.
Delorme, bien qu'endurci par sa longue carrière et son franc-parler légendaire, est aussi un homme qui a traversé des moments difficiles, notamment un accident vasculaire cérébral (AVC) il y a à peine deux ans.
Son tempérament explosif, surtout quand il s’agit de hockey, ne doit pas faire oublier la fragilité de sa condition physique.
On se demande alors ce que ressent sa femme en entendant ou en voyant son mari perdre ainsi son calme en direct.
Chaque accès de colère nous ramène à cette crainte : est-ce que ces moments de tension intense ne risquent pas d’aggraver son état de santé?
Les séquelles d’un AVC ne disparaissent pas facilement, et chaque moment de stress pourrait être un rappel douloureux de ce qu’il a déjà traversé.
Les auditeurs, tout comme ses proches, s'inquiètent pour lui. Delorme est passionné par son métier et par son équipe, mais à quel prix?
Il est évident que sa santé doit passer avant tout, même si son amour du hockey semble parfois l'emporter sur sa prudence.
Il est naturel pour ses proches de craindre que ces montées d'adrénaline ne provoquent une rechute, surtout lorsque l’on voit à quel point il est capable de s’investir émotionnellement dans ses analyses et critiques.
Ainsi, lorsqu’on l'entend déverser sa colère sur Martin St-Louis et ses stratégies, on peut difficilement éviter de penser à l'homme derrière le personnage.
Delorme, malgré ses coups de gueule et son franc-parler, reste vulnérable. Ses proches, et notamment sa femme, vivent sûrement ces moments avec appréhension, craignant une éventuelle rechute à chaque éclat de voix.
En fin de compte, si les critiques de Gilbert Delorme envers le système défensif de St-Louis trouvent un écho chez plusieurs partisans, il est primordial de se rappeler que derrière cette passion débordante se cache un homme qui a déjà frôlé le pire.
Pour lui comme pour ses proches, le bien-être doit primer sur toute colère ou frustration liée au sport.
Après tout, le hockey reste un jeu.
Gilbert Delorme a raison sur toute la ligne, mais Martin St-Louis "le pee-wee" n'est pas une raison suffisante pour qu'il se fasse du mauvais sang.