Parfois, les échecs sportifs mènent à des victoires dans la vie personnelle. Alex Newhook, attaquant du Canadien de Montréal, vient de le prouver en s’offrant un luxueux penthouse dans la Cité du Multimédia pour près de 100 000 $ de moins que le prix affiché.
Mais que dire d’un joueur incapable de justifier sa place sur la glace, qui compense par des choix immobiliers avisés?
Alors que le début de saison d’Alex Newhook est, disons-le franchement, catastrophique, au moins le jeune centre peut se vanter d’une chose : il sait négocier… à défaut de savoir marquer.
Ce penthouse de trois étages, situé à quelques pas du Centre Bell – un endroit où il semble plus spectateur qu’acteur – lui a coûté « seulement » 1 250 000 $, soit 99 000 $ de moins que le prix demandé.
Il faut dire que cette somme colossale est probablement l’unique investissement qu’il réussira à rentabiliser cette année, surtout lorsqu’on pense à ce que Kent Hughes a sacrifié pour l’acquérir : un choix de première ronde et un de deuxième ronde.
Le directeur général du CH aurait peut-être dû prendre exemple sur son joueur et négocier plus fermement avec le Colorado.
Avec 1500 pieds carrés répartis sur trois niveaux, dix pièces, un spa sur le toit, un piano à queue inclus et une vue imprenable sur le centre-ville, Griffintown et le Vieux-Montréal, Newhook aura de quoi se consoler de ses performances invisibles sur la glace.
Peut-être même pourra-t-il profiter de son spacieux toit-terrasse pour méditer sur les attentes brisées des partisans, qui espéraient un dynamisme offensif plutôt qu’un investissement dans le béton.
Une terrasse privée sur le toit, offrant une vue imprenable sur le centre-ville, Griffintown et le Vieux-Montréal. Equipée d’un spa, d’un foyer extérieur et d’un abri de jardin, cette oasis urbaine promet de nombreuses soirées sous les étoiles à méditer sur le fait qu'il a vraiment passé un citron à Kent Hughes.
Ajoutez à cela un balcon avec BBQ et un système audio intégré, et vous obtenez une résidence digne d’un magazine pour un joueur de la LNH digne d'un plombier.
Ce penthouse n’est pas donné, et les chiffres le prouvent. Avec une évaluation municipale de 1 199 400 $ et des taxes annuelles de 7531 $, sans compter des frais de condo de 668 $ par mois, Newhook a intérêt à élever son jeu… ou ses revenus hors glace.
Le droit de mutation de 22 931 $ payé à la Ville de Montréal souligne encore une fois que, même dans l’immobilier, tout a un prix.
À ce jour, l’investissement d’Alex Newhook en termes de hockey reste une énigme. Peut-être devrait-il envisager une reconversion en courtier immobilier, puisque c’est dans ce domaine qu’il semble le plus performant.
Sur la glace, il reste à prouver qu’il vaut quelque chose – ce que son penthouse, lui, justifie amplement.
Bref, Alex Newhook, c’est l’attaquant qui ne marque pas… mais qui sait flairer les bonnes affaires immobilières.
Dommage que ce flair ne se traduise pas en points au tableau.
Pendant ce temps, Kent Hughes, traverse une période sombre, beaucoup moins lumineuse que le penthouse de Newhook, marquée par des erreurs qui commencent à briser la confiance qu’il avait su inspirer.
Pour acquérir Newhook, Hughes a sacrifié des choix cruciaux : un de première ronde (31e au total) et un de deuxième ronde (37e).
Ces actifs représentaient une chance d’assurer l’avenir à long terme du Canadien, un avenir dont l’équipe en reconstruction avait désespérément besoin.
Aujourd’hui, il est évident que même si Hughes souhaitait échanger Newhook, aucune équipe n’offrirait une valeur approchant celle qu’il a investie.
Pire encore, ce n’est pas comme si le Colorado avait dû batailler pour arracher cette offre. Hughes, pris d’un excès de confiance ou d’une foi aveugle dans son ancien client, semblait prêt à tout pour sécuriser un joueur qu’il voyait comme un élément clé du top 6.
Malheureusement, cette vision s’effondre à mesure que Newhook accumule des performances décevantes et sans impact.
Hughes avait pourtant construit sa réputation sur des transactions habiles, comme l’échange d’Alex Romanov contre un choix qui a mené à Kirby Dach.
Mais aujourd’hui, Romanov brille comme un pilier défensif chez les Islanders, alors que Dach est au ralenti.
Cette tendance à miser gros sur des joueurs fragiles ou limités, comme Dach ou Newhook, commence à faire planer des doutes autour de Hughes.
Avec Newhook, le problème va plus loin : ce joueur rapide mais limité mentalement, ne possède ni l’intelligence de jeu ni la vision nécessaires pour s’imposer comme un attaquant top 6.
Hughes doit se demander si sa confiance en son propre jugement, voire en ses relations personnelles, n’a pas brouillé son objectivité.
Cette erreur rappelle étrangement les décisions impulsives de Marc Bergevin, qui avait cédé deux choix de deuxième ronde pour Andrew Shaw, laissant filer des talents comme Alex DeBrincat et Samuel Girard.
Bergevin, tout comme Hughes aujourd’hui, avait surestimé l’impact immédiat d’un joueur, au détriment du potentiel à long terme.
Aujourd’hui, Hughes doit affronter une vérité difficile : il n’est pas surhumain. Ses choix, qu’il s’agisse de Newhook, de Reinbacher à la place de Michkov, de Dach la déception ou la transaction catastrophique de Justin Barron pour Artturi Lehkonen, montrant une gestion imprudente qui va ralentir la reconstruction tant espérée.
Les partisans, eux, commencent à perdre patience, se demandant si leur équipe est condamnée à revivre les erreurs du passé.
Hughes voulait être le surhomme qui sauverait le Canadien. Mais son insistance à précipiter les choses, à parier gros sans filet de sécurité, l'a ramené sur terre, tout comme les rêves brisés des partisans.
Alex Newhook est six pieds sous terre sportivement, Au moins, il est au 7e ciel avec son penthouse de 1,25 millions de dollars.
Misère.