Patrik Laine n’a pas juste tourné la page sur Columbus; il l’a arrachée, froissée et brûlée.
Pour preuve, l’attaquant finlandais a vendu son condo dans la capitale de l’Ohio avec une perte phénoménale de 650 000 $.
Oui, vous avez bien lu. Une perte financière de plus d’un demi-million pour effacer ce chapitre de sa carrière.
Si ça, ce n’est pas une déclaration silencieuse, je ne sais pas ce que c’est.
En 2021, Laine avait déboursé 2,8 millions $ pour ce petit palace.
Peut-être voyait-il Columbus comme son port d’attache, une ville où il deviendrait un pilier, une étoile autour de laquelle les Blue Jackets bâtiraient.
Spoiler alert : ce n’est jamais arrivé.
Cette saison, Laine a décidé que son attachement à cette propriété valait exactement 2,15 millions $, soit une dégringolade de 650 000 $. Quand même, ça pique.
Mais soyons clairs, cette décision n’a rien à voir avec les finances.
On ne parle pas ici d’un gars qui calcule ses cennes noires pour aller acheter son café.
Ce geste, c’est du pur symbolisme.
Laine voulait couper tous les liens avec Columbus, jusqu’au dernier souvenir matériel. Un joueur qui vend son condo à perte, ça crie une chose : “Je ne reviendrai jamais ici.” C’est fort.
Alors, pourquoi un tel besoin de tourner la page?
Difficile de ne pas se souvenir des tensions qui ont marqué son passage chez les Blue Jackets.
Entre un rôle mal défini, des blessures qui ont sapé son élan et une équipe qui n’a jamais vraiment su quoi faire de lui, Laine a dû voir Columbus comme une impasse.
L’échange qui l’a amené à Montréal a été une libération, mais visiblement, ça ne suffisait pas. Il fallait aussi effacer ce foutu condo de l’équation.
Et maintenant, il est à Montréal. Une ville qui, si elle peut être impitoyable, sait aussi élever ses héros.
Sur la glace, Laine a montré des signes qu’il est prêt à reprendre son envol. Le sourire est là, la confiance semble revenir, et les attentes sont élevées.
Parce qu’ici, à Montréal, on ne mesure pas les joueurs à la hauteur de leur perte immobilière, mais à celle de leurs performances sur la glace.
Alors, Patrik, bienvenue dans une ville où, pour l’instant, tu es vu comme une promesse, pas un projet raté.
Et si cette perte de 650 000 $ était le prix à payer pour un nouveau départ, tant mieux.
Parce qu’ici, ce qu’on veut, ce sont des buts, des victoires, et, qui sait, peut-être un condo dans le Vieux-Montréal dans quelques années.
Cette fois, avec un peu de profit :)