Philippe Cantin, un nom qui résonne dans les cercles journalistiques québécois avec une réputation solide, a récemment suscité l'indignation générale en osant affirmer que la rénovation du stade Olympique pour la somme colossale de 870 millions de dollars était une bonne décision.
«Alors souhaitons que le gouvernement continue d'aller de l'avant parce que le travail n'est certainement pas terminé. Mais quand même, c'est une première étape qui est intéressante, une première étape que je trouve prometteuse.» (crédit: 98,5 FM)
Cette déclaration a laissé le Québec stupéfait, incrédule devant l'approbation émanant d'un professionnel aussi respecté à l'égard d'un investissement massif dans ce que beaucoup considèrent comme une véritable "poubelle".
Alors que le Québec fait face à des enjeux majeurs, tels que la sous-rémunération des enseignants et l'effondrement progressif de son système de santé, Cantin semble déconnecté de la réalité en célébrant cette dépense astronomique pour sauver l'honneur de l'infâme "poubelle olympique".
«Le Stade olympique, le parc olympique est habité, la tour a été développée. Il y a des gens qui travaillent là quotidiennement. Il y a des gens qui travaillent notamment pour le Mouvement Desjardins à la base du mât du stade. Encore une fois, c'est pas tout le monde qui le sait, c'est un complexe sportif. Extraordinaire. C'est là que l'élite du sport du Québec s'entraîne. Il y a un complexe aquatique qui est absolument fulgurant. Alors oui, il fallait absolument sauver le stade.»
L'idée de voir une somme si considérable dépensée pour rénover un édifice souvent qualifié de nuisance urbaine a été perçue comme une insulte à l'intelligence des contribuables, qui voient leurs impôts utilisés de manière discutable, voire immonde.
Le stade Olympique, érigé pour les Jeux olympiques de 1976, est devenu un symbole de gaspillage et d'incompétence, une structure emblématique mais décriée, symbolisant les excès et les erreurs du passé.
Son toit, une des caractéristiques les plus problématiques, est devenu un véritable cauchemar financier et technique, nécessitant des réparations constantes à des coûts exorbitants, alors que l'intérieur du Stade reste toujours aussi horrible.
Alors que les citoyens luttent pour joindre les deux bouts et que les services publics peinent à répondre aux besoins essentiels, l'idée de dépenser près d'un milliard de dollars pour rénover un "monument aussi controversé" plutôt que d'investir dans des domaines prioritaires a été accueillie avec indignation et consternation.
Cantin, avec son soutien apparent à cette décision qui a frustré le Québec entier, semble être tombé dans l'abîme de la déconnexion, ignorant les préoccupations et les priorités réelles du peuple québécois.
La position de Philippe Cantin sur la rénovation du stade Olympique a alimenté un débat brûlant au Québec, mettant en lumière les disparités entre les élites médiatiques et la population en général.
Son soutien à cette dépense colossale a non seulement choqué, mais a également soulevé des questions fondamentales sur les valeurs et les priorités de notre société.
Pincez-nous quelqu'un...on veut se réveiller de ce cauchemar...