Pierre Dorion est congédié par les Sénateurs d'Ottawa.
Ce qui devait arriver arriva. Le DG savait que ce n'était qu'une question de temps avant de perdre son emploi. Ses erreurs monumentales, le fait que le nouveau propriétaire Michael Andlauer ne voulait rien savoir de lui, le fait qu'il voulait amener ses hommes dans l'organisation faisaient de Dorion une proie facile.
Dorion a fait des bons coups...et des mauvais coups. Il a eu des idées de génie, surtout au repêchage. Sélectionner Brady Tkachuk, Tim Stutzle et Jake Sanderson ont vraiment été des coups de circuit.
La transaction d'Erik Karlsson a aussi été incroyable en terme de décision. Dorion a réussi à obtenir le super espoir Josh Norris et un choix de 1ère ronde non-protégé (Tim Stutzle) dans cette transaction.
Il s'est toutefois trompé sur toute la ligne en obtenant Matt Duchene, car au final, il aura sacrifié le 4e choix au total du repêchage 2019 (Bowen Byram).
Cela montre en même temps tout le génie et les faiblesses de ce DG controversé. L'erreur monumentale de la transaction Dadonov, qui va coûter un choix de 1ère ronde aux Sens en 2024, 2025 ou 2026 était l'excuse parfaite pour le congédier.
Tout le monde le savait. La sentence est finalement tombée...
Pierre Dorion trying to enter the Ottawa Senators arena after losing them a 1st round pick 😅pic.twitter.com/Zlja0uVOwl
— /r/Habs (@HabsOnReddit) November 1, 2023
Les Sénateurs n'avaient pas fait les séries depuis 2017. Les erreurs administratives ont fait d'Ottawa la risée de la LNH. Finalement, Pierre Dorion est un excellent recruteur, mais un mauvais DG. Il aurait dû rester directeur du recrutement car être directeur général de la LNH semble être des trop gros souliers à chausser pour ses compétences.
Nos pensées sont avec lui et sa famille. Perdre son emploi est toujours une réalité difficile, surtout dans un domaine public comme le hockey. Les équipes qui seront à la recherche d'un directeur de recrutement l'été prochain devraient appeler Dorion. On ne peut nier son talent en ce qui concerne le repêchage. On le prendrait 1000 ans avant Nick Bobrov...