Le monde de la politique et des affaires s'est retrouvé secoué lorsque le Premier Ministre Justin Trudeau a lancé une remarque cinglante envers Bell, un géant des télécommunications au Canada.
La controverse a éclaté après que Bell ait annoncé le licenciement massif de 4800 employés et la vente de 45 de ses 109 stations de radio régionales.
Cette décision brutale a suscité des réactions cinglantes, mais aucune n'a été aussi "méchante" que celle de Trudeau.
Lors d'une conférence de presse à Ottawa, Trudeau n'a pas mâché ses mots :
«Il s’agit d’une décision de m*rde», lui qui a utilisé le terme «garbage decision»
"Congédier des milliers d'employés comme s'ils étaient des pions interchangeables et vendre des stations de radio qui ont été des piliers dans leurs communautés depuis des années, tout ça au nom des bénéfices, ça relève de la poubelle".
«Je suis furieux par ce qui vient de se passer»
Cette critique publique n'a pas seulement ébranlé Bell, mais a également éveillé l'attention sur une relation commerciale de grande envergure.
En effet, Bell est le partenaire officiel du Canadien de Montréal, l'équipe de hockey la plus prestigieuse au monde. Molson, un acteur majeur dans le paysage des affaires et du sport au Canada, n'a pas encore réagi aux propos de Trudeau.
PMJT just went off on Bell, saying it was a “garbage decision from a corperation that should know better" to layoff journalists and other workers.
— Mackenzie Gray (@Gray_Mackenzie) February 9, 2024
“I’m pretty pissed off about what's just happened” #cdnpoli pic.twitter.com/cGgShqJKhj
Le silence de Molson face à cette attaque indirecte a alimenté les spéculations et les discussions dans les cercles politiques et médiatiques.
Certains ont interprété cela comme un signe de désaccord ou de désapprobation envers les actions de Bell, tandis que d'autres ont souligné les enjeux commerciaux complexes auxquels fait face Molson.
Difficile pour le propriétaire du Canadien de Montréal de s'attaquer à son partenaire officiel. Molson est placé dans une fâcheuse situation.
Dans la tête de Molson, où les alliances commerciales et les partenariats sont monnaie courante, les commentaires de Trudeau ont mis en lumière les tensions potentielles entre les impératifs économiques et les valeurs sociales.
L'alliance entre Bell et le Canadien de Montréal, souvent considérée comme une association solide et bénéfique, a été soumise à un examen de consciene...un examen humain... à la lumière des remarques incendiaires du Premier Ministre.
Une chose est claire : dans le jeu politique et économique du Canada, les coups sont parfois portés dans les coins les plus sombres, et les répercussions peuvent être ressenties bien au-delà de la glace ou du portefeuille.
Bell fait très mal à la réputation de Geoff Molson. Mais au final, l'important pour Molson est que l'argent continue de rentrer dans les coffres...
Même si l'argent rentre par la poubelle de derrière...