Le dilemme autour du rachat du contrat de Pierre-Luc Dubois suscite des conversations animées à Los Angeles.

Même le joueur québécois, habituellement impassible devant les médias, laisse transparaître son inquiétude, bien qu'il refuse de l'admettre ouvertement.

«Connaître un bon été, travailler fort, aller au gym, patiner. Il y a plusieurs choses que je peux faire et je veux avoir une meilleure saison. Je ferai n’importe quoi pour être meilleur».

«Je n’ai qu’un seul travail et c’est de livrer la marchandise. Je dois être meilleur. C’est ma faute»

Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les Kings, autrefois prometteuse équipe en pleine ascension, qui, après trois éliminations consécutives au premier tour face aux Oilers, suscitent des interrogations sur la gestion de leur directeur général, Rob Blake.

Pendant trois ans, les Kings ont effectué des choix de repêchage prometteurs, notamment avec Mikey Anderson, Alex Lafferrière et Brock Faber. Cependant, au lieu d'attendre que la reconstruction de l'équipe porte ses fruits, les Kings ont décidé de capitaliser sur leur potentiel en effectuant des échanges et des acquisitions coûteux, notamment celui de Pierre-Luc Dubois.

La transaction de Dubois a été le plus onéreuse de tous. Les Kings ont cédé Gabe Vilardi, Alex Iafallo, Rasmus Kupari et un choix de deuxième tour aux Jets de Winnipeg pour Dubois, qui avait exprimé le désir d'être échangé, comme à Columbus.

Malheureusement, le rendement de Dubois à Los Angeles n'a pas été à la hauteur des attentes. Malgré un contrat de huit ans avec un impact plafond de 8,5 millions de dollars, Dubois n'a inscrit que 16 buts et 40 points en 82 matchs lors de sa première saison avec les Kings, loin de ses performances précédentes.

Cette déception a soulevé des questions sur l'avenir de Dubois à Los Angeles. Les Kings envisagent sérieusement plusieurs options. La première est le rachat de son contrat. Bien que Dubois n'ait que 25 ans, cela pourrait être la solution la moins coûteuse pour les Kings, en particulier s'ils peuvent profiter d'une fenêtre de rachat à un tiers de sa valeur avant son 26e anniversaire.

«Je crois fermement que tout se passe pour une raison. C’est hors de mon contrôle, ce qui va se passer. J’ai l’été pour me préparer à la prochaine saison, peu importe avec qui je joue.»

Cependant, un rachat serait assorti de pénalités au plafond salarial considérables et pourrait laisser les Kings avec un fardeau financier pendant de nombreuses années.

La deuxième option est un échange, mais trouver un acquéreur pour Dubois pourrait être difficile compte tenu de sa saison décevante, son salaire horrible de sa clause de non-échange qui devient valide dès le 1er juillet.

Enfin, les Kings pourraient choisir de conserver Dubois et d'espérer qu'il retrouve son meilleur niveau. Bien qu'il soit actuellement une énigme, son potentiel reste indéniable, et certains croient qu'un nouveau système de jeu ou un changement de position pourrait lui permettre de redevenir un joueur d'impact.

Quelle que soit l'option choisie, les Kings devront agir rapidement pour résoudre cette énigme Dubois et retrouver leur chemin vers le succès.

En attendant, la rumeur du rachet de contrat avant son anniversaire de 26 ans le 24 juin continue d'être sur toutes les lèvres.

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