Radio-Canada s’effondre: Sébastien Diaz en veut à Réjan Tremblay

Radio-Canada s’effondre: Sébastien Diaz en veut à Réjan Tremblay

Par Marc-André Dubois le 2024-07-28

Réjean Tremblay est la tendance numéro un au Québec sur les différents réseaux sociaux.

Ses propos cinglants affirment que Céline Galipeau avait tout simplement été horrible à la description de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Ça brasse.

Mais tout cela est de la petite bière par rapport au moment où Tremblay s'est exprimé sur Radio-Canada et son animateur Sébastien Diaz en fin mars.

Avec sarcasme et une bonne dose d'ironie, Tremblay a exprimé son désarroi face à ce qu'il considère comme une utilisation peu judicieuse des ressources publiques...soit notre argent...

Dans ses propos, il a déclaré avoir eu l'occasion - ou plutôt le "bonheur" - d'écouter l'émission "On va se le dire" animée par Sébastien Diaz sur Radio-Canada.

Cependant, au lieu de trouver un contenu culturellement enrichissant ou informatif, il a été confronté à un segment entier consacré à un sujet aussi ridicule que la gomme à mâcher au menthol, ou comme il l'a si poétiquement appelée, la "gomme baloune".

Tremblay a affirmé:

« J’ai eu le bonheur d’écouter Sébastien Diaz et son émission On va se le dire à Radio-Canada. Tout le long segment sur la gomme à mâcher au menthol ou la gomme baloune."

"Quand est-ce que c’est le temps de sortir ta gomme quand tu pues de la gueule dans une soirée ? Vous voyez le genre… » (crédit: BPM Sports).

Avec un peu, beaucoup d'exaspération, il avait ironisé sur la pertinence d'une telle discussion. Cette image saisissante souligne son mécontentement quant au choix des sujets abordés dans l'émission de Radio-Canada.

Mais ce qui a peut-être le plus piqué l'auditeur, c'est le constat ironique de Tremblay quant à la façon dont ses impôts et ses taxes sont utilisés.

Plutôt que de contribuer à une vie culturelle enrichissante et diversifiée, il semble que, selon lui, cet argent soit investi dans des projets peu inspirants et dénués de sens.

« J’étais content de voir mes impôts et mes taxes au travail. Et de réaliser à quel point notre vie culturelle était entre bonnes mains. »

Ainsi, à travers ses propos plein de sarcasme, Réjean Tremblay a exprimé sa déception face à ce qu'il considère comme une utilisation inefficace des ressources publiques et une absence de contenu de qualité dans les médias financés par le contribuable.

Sébastien Diaz, visiblement affecté par ces remarques, s’est plaint sur les réseaux sociaux. Il s’est demandé en quoi ces critiques avaient un rapport avec le sport, pointant du doigt l'incohérence des attaques de Tremblay.

Diaz a défendu son émission, soulignant que "On va se le dire" avait pour objectif de divertir et d'informer sur une variété de sujets, allant de la culture populaire aux débats de société, et qu'il y avait une place pour des discussions plus légères dans le paysage médiatique.'

Cette critique de Tremblay s'inscrit dans un contexte plus large de remise en question de la programmation et de l'utilisation des ressources de Radio-Canada, particulièrement après la description ratée des Olympiques par Céline Galipeau et Martin Labrosse.

Tremblay a déjà été sévère envers Galipeau et Labrosse, qualifiant leur prestation lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris de « pire de l'histoire ».

Il a exprimé son mécontentement quant à la couverture des Jeux, soulignant un manque de préparation et une absence de pertinence dans les commentaires.

Les critiques de Tremblay à l'égard de Galipeau et Labrosse rejoignent celles adressées à Diaz, illustrant une frustration générale envers Radio-Canada.

Pour Tremblay, ces exemples démontrent une utilisation inefficace des fonds publics, qui devraient être consacrés à des contenus de haute qualité et culturellement enrichissants.

La réponse de Diaz à ces critiques rappelle la nécessité pour les médias de refléter une diversité de goûts et d'intérêts, mais elle n'écarte pas les préoccupations soulevées par Tremblay.

Les citoyens attendent des médias publics qu'ils utilisent les ressources qui leur sont confiées de manière responsable et pertinente, surtout dans un contexte où des segments jugés inutiles culturellement ou des couvertures d'événements sportifs mal exécutées sont perçus comme un gaspillage d'argent public.

Cette confrontation entre Réjean Tremblay et Sébastien Diaz, ainsi que la critique sévère des descriptions des Olympiques, amplifie les tensions autour de la programmation de Radio-Canada. 

Au final, cette chicane publique montre la manière dont ils utilisent les ressources qui leur sont confiées par le contribuable.

De l'argent bien gaspillé...quoiqu'en dise ce cher Sébastin Diaz.

Tremblay a raison sur toute la ligne...