Le Canadien de Montréal est à un tournant décisif de sa reconstruction.
Avec des lacunes criantes sur le côté droit de leur défense, l’organisation s’active pour trouver une solution durable.
Selon RG.org et le journaliste Marco D’Amico, Kent Hughes viserait haut. Parmi les cibles mentionnées, des noms comme Rasmus Andersson, Noah Dobson et Evan Bouchard ressortent, bien que chacun présente des défis considérables, pour ne pas dire impossibles, en termes d’acquisition.
Ces joueurs incarnent exactement ce que recherche le CH : un défenseur droitier fiable, expérimenté et capable de compléter une brigade défensive en plein développement.
Malgré les efforts récents de Kent Hughes pour étoffer l’alignement avec des jeunes défenseurs comme David Reinbacher, au point d'avoir enragé le Québec au grand complet en ignorant Matvei Michkov.
La réalité est sans pitié., La blessure prolongée de Reinbacher ne fait qu’aggraver la situation, laissant le CH avec une défense peu équilibrée.
À l’heure actuelle, David Savard, 34 ans, est le seul défenseur droitier expérimenté de l’équipe. Cependant, avec son contrat venant à échéance cette saison, il est fort probable qu’il devienne l’une des pièces maîtresses du marché des joueurs de location en février.
Son départ mettrait encore plus en lumière le besoin urgent d’un remplaçant compétent.
Rasmus Andersson, des Flames de Calgary, est identifié comme la cible la plus réaliste parmi les trois noms évoqués.
Âgé de 27 ans, il est un vétéran respecté et stable défensivement. Bien qu’il soit signé jusqu’en 2026 pour un modeste salaire annuel de 4,55 M$, son statut d’agent libre sans restriction à l’échéance de ce contrat pourrait inciter les Flames à écouter les offres.
Néanmoins, l’acquisition d’Andersson ne serait pas une mince affaire. Le CH pourrait être obligé d’inclure un joueur comme Mike Matheson, dont le contrat et le style offensif pourraient intéresser Calgary, mais aussi un espoir de valeur comme Joshua Roy.
Pour Noah Dobson, la situation est plus compliquée. Intouchable aux Islanders de New York, le défenseur de 24 ans représente une pièce centrale de leur futur à la ligne bleue.
Quant à Evan Bouchard, bien que les Oilers d’Edmonton aient des contraintes salariales, ils feront tout pour conserver ce joueur clé, surtout compte tenu de ses qualités offensives uniques.
Le fait qu'il devienne agent libre avec restriction l'été prochain et que Connor McDavid doit signer sa prolongation à l'été 2026 va vraiment compliquer le travail du DG Stan Bowman.
Le nom de Mike Matheson revient souvent dans les discussions, et pour cause. Bien qu’il soit signé jusqu’en 2026 à un salaire similaire à celui d’Andersson (4,875 M$ par année), son jeu offensif n’a pas compensé ses lacunes défensives.
De plus, la montée en puissance de jeunes comme Lane Hutson pousse Matheson vers la porte de sortie. Une transaction impliquant Matheson nécessiterait toutefois que Kent Hughes ajoute un autre élément de poids pour équilibrer la balance, car Andersson a, à ce jour, une valeur nettement supérieure sur le marché.
Selon une source proche de la situation, les Canadiens se montrent prudents.
« Hughes et Gorton ne veulent pas reproduire les erreurs du passé, comme surpayer pour un joueur qui ne répondrait pas pleinement aux besoins de l’équipe », affirme-t-on. L’organisation semble prête à patienter jusqu’à l’été 2025 pour profiter de bouleversements dans la ligue.
Avec plusieurs équipes en difficulté, des mouvements importants pourraient survenir, augmentant les chances du Canadien d’ajouter la pièce qu’il lui manque.
En attendant, les partisans devront faire preuve de patience. Les jeunes défenseurs continueront de progresser, mais leur développement ne suffira pas à combler immédiatement les lacunes sur le flanc droit.
Quant à David Savard, son départ lors de la date limite des transactions pourrait être l'électrochoc de changements encore plus importants.
Le Canadien de Montréal a un objectif précis : ajouter un défenseur droitier de premier plan capable de stabiliser la brigade défensive.
Mais pour atteindre ce but, Kent Hughes devra jongler avec des décisions difficiles, des sacrifices potentiels comme Matheson, et des actifs précieux comme des choix au repêchage ou des espoirs.
La quête pour un Andersson, un Dobson ou un Bouchard symbolise l’ambition du CH de sortir de sa reconstruction et de redevenir compétitif.
Cependant, avec des rivaux comme Calgary, Edmonton et New York peu enclins à céder leurs joyaux, Hughes devra faire preuve d’ingéniosité et de patience pour transformer cette ambition en réalité.
En attendant, l’avenir de la défense du Canadien dépendra, en grande partie, de l’éclosion des jeunes talents déjà en place.
Le plus grand problème dans cette histoire est que Logan Mailloux déçoit énormément et n'est pas, pour l'instant, le défenseur TOP 4 que tout le monde attendait.
Pas pour rien que le nom de David Jiricek avait brièvement circulé dans les cercles de discussion liés au Canadien de Montréal.
Défenseur droitier de grande stature (6 pieds 4 pouces) et ancien choix de première ronde (6e au total en 2022), il représentait une opportunité intéressante pour plusieurs équipes en quête d’un joueur capable de stabiliser leur brigade défensive.
Jiricek, qui a récemment été échangé par les Blue Jackets de Columbus au Wild du Minnesota contre un ensemble de choix au repêchage et le jeune défenseur Daemon Hunt, n'a pas convaincu Kent Hughes de débourser autant.
Pour de nombreux partisans, la question reste en suspens : pourquoi le Canadien n’a-t-il pas fait une offre plus alléchante, surtout lorsque l’on considère les choix de première rondes sacrifiés dans des transactions pour Kirby Dach et Alex Newhook ?
Un dépisteur professionnel apporte un éclairage intéressant sur cette situation :
« Les rapports de dépistage que nous avons sur Jiricek soulèvent des doutes sur sa vitesse, son sens du jeu et son positionnement défensif.
C’est facile pour un directeur général de salon de regarder des faits saillants et de penser qu’il est la solution. Mais il y a beaucoup de risques associés à ce type de joueur.
Montréal ne peut pas se permettre de gaspiller ses actifs sur un joueur aussi incertain, surtout après les investissements récents. »
De plus, selon Elliotte Friedman, Columbus aurait préféré envoyer Jiricek dans l’Ouest, réduisant ainsi les chances pour le CH de conclure un marché sans payer un prix démesuré.
Cela rejoint les propos d’une source proche du Canadien :
« Montréal sentait que, s’ils devaient sacrifier ce genre d’actifs, ce serait pour un joueur qui a davantage prouvé dans la LNH. »
Un autre nom qui a brièvement intéressé le Canadien est celui de Jacob Trouba, le capitaine des Rangers de New York. Bien que ses qualités physiques et son expérience correspondent aux besoins du CH, Trouba possédait une clause de non-échange qu’il a refusé de lever pour plusieurs clubs, y compris Montréal. Finalement, il a été échangé aux Ducks d’Anaheim.
« Trouba aurait pu apporter de la stabilité, mais son contrat est massif et difficile à absorber. Pour une équipe comme Montréal, en reconstruction, il ne représentait pas une solution à long terme. » affirme le même recruteur.
Avec des joueurs comme Jiricek et Trouba hors du tableau, Kent Hughes se retrouve confronté à un marché où les défenseurs droitiers de qualité sont des denrées rares
. Cette réalité n’est pas propre au Canadien, mais touche toute la LNH, où plusieurs équipes recherchent des solutions similaires. Une source bien informée a confié :
« Quand la moitié de la ligue cherche un défenseur droitier top 4, les prix explosent. Montréal devra être stratégique et attendre les bons moments, que ce soit à la date limite des échanges ou cet été. »
Cette approche prudente est essentielle, car des erreurs coûteuses pourraient compromettre la progression de l’équipe.
Malgré les critiques des partisans pour ne pas avoir acquis Jiricek ou Trouba, Hughes semble déterminé à ne pas surpayer pour un joueur qui ne répondrait pas pleinement aux besoins du club.
Alors que le marché des transactions reste complexe, la direction du Canadien semble avoir les yeux rivés sur l’été 2025, où des changements significatifs pourraient survenir dans les alignements de plusieurs équipes en difficulté.
Avec des DG qui sont en danger de perdre leur emploi et des équipes ayant échoué à répondre aux attentes, des opportunités pourraient se présenter.
En attendant, le Canadien devra composer avec des solutions internes et une patience stratégique. Les jeunes espoirs comme David Reinbacher et Logan Mailloux continueront d’évoluer (on l'espère).
Reste que si Kent Hughes et Jeff Gorton veulent autant un défenseur droitier, ils ne sont pas si confiant que ça dans le futur de ces deux espoirs...en pente descendante...