Réjean Tremblay ne se lasse jamais de critiquer le couple "des taxes" formé par Valérie Plante et François Legault, qu'il accuse de plumer les Québécois, y compris lui-même, avec leurs incessantes hausses d'impôts et de taxes municipales. Et bien sûr, cela affecte particulièrement son sujet de prédilection : le Canadien de Montréal.

Évidemment, pour Tremblay, ce duo n'est bon qu'à une chose : pomper ses millions en impôts et en taxes. Il en a marre, et ce n'est pas peu dire. Ce qui l'énerve particulièrement, c'est de voir comment ces maudits impôts québécois et les taxes municipales désavantagent le Canadien de Montréal.

Oh, je sais bien," se moque Tremblay.

"Valérie Plante va dire que ça n’a rien à voir. Et François Legault va répliquer que c’est un hasard, parce que lui, les taxes, il connaît ça comme personne." Et Gabriel Nadeau-Dubois, dans tout ça ? "Ah, lui, il va nous dire qu'on ne paie pas encore assez de taxes quand on achète autre chose que des légumes," lance Tremblay , baveux comme jamais, mais qui frappe en plein dans le mille. (crédit: BPM Sports)

On nous répète qu'il faut faire payer les riches pour financer les pauvres. Encore là, Tremblay devient arrogant envers le duo Legault-Plante...

"Grâce à vos milliards d'impôts et de taxes," ironise Tremblay, "notre système de santé est un modèle d'efficacité, nos écoles sont des temples de l'excellence éducative, notre système de justice est d'une rapidité exemplaire, et nos routes sont la fierté du pays."

Mais dans le monde du sport professionnel, c'est une toute autre réalité. Quand un agent évalue une offre de contrat du Canadien de Montréal par rapport à celle des Panthers de la Floride, il regarde ce qu'il reste après les impôts et les taxes.

"Et il explique à son client qu'en Floride, il n'y a pas d'impôt sur le revenu. Seulement l'impôt fédéral. Et la taxe de vente est de 6%. Cela laisse près d'un million de dollars de plus dans les poches d'une superstar."

Tremblay ne s'arrête pas là. Il continue de faire danser son arrogance et devient de plus en plus cinglant envers le Québec. Nous adorons quand Tremblay entre dans sa bulle...dans sa zone. Il est tout simplement sans pitié.

Ajoutez à cela le soleil en février, les plages en mars, les terrasses de restaurants toute l'année, et les autoroutes qui traversent l'état de Miami à Jacksonville, et vous avez un joueur qui demande à sa femme : "Où est-ce que je signe ?"

"Quand le contrat d'un vétéran arrive à échéance, il y a de fortes chances qu'il préfère rester au soleil. "Demandez donc à Jonathan Huberdeau s'il préfère sa maison proche de Las Olas Boulevard ou son contrat de 10 millions à Calgary," plaisante Tremblay.

Tremblay nous fait comprendre qu'il ne s'agit pas du hasard Quand une équipe de la Floride est en finale de la Coupe Stanley pour la cinquième année consécutive, que Vegas ( un autre endroit sous le soleil qui n'est pas imposé) y était la saison dernière et que même Edmonton, où le taux d'imposition est le plus bas au Canada et où les consommateurs ne paient pas de taxe de vente provinciale, seulement la TPS fédérale, et bien on se dit que la vie est injuste.

Le ton sarcastique est vraiment sur "la coche. Le Canadien est désavantagé par nos maudites taxes et nos impôts qui ne font pas de sens, merci à Monsieur Legault et Madame Plante.

Mais ça, le couple des taxes' préfère l'ignorer.

Réjean Tremblay nous fait réaliser qu'il faut ajouter une solution à cette inégalité flagrante au sein de la LNH. Les villes les plus imposées, comme Montréal, devraient bénéficier d'une augmentation du plafond salarial relatif aux impôts.

C'est une évidence. Si on veut que le Canadien de Montréal puisse rivaliser sur un pied d'égalité avec les équipes des États sans impôt sur le revenu, il faut ajuster le plafond salarial pour compenser les lourdes taxes imposées à nos joueurs.

Cette mesure permettrait de niveler le terrain de jeu et de rendre Montréal plus attractif pour les talents purs.

Imaginez si le Canadien pouvait offrir un salaire net équivalent à celui des équipes en Floride ou au Nevada. Non seulement cela attirerait les meilleurs joueurs, mais cela permettrait également de retenir nos stars qui, autrement, sont tentées de partir vers des endroits fiscaux moins cruels.

Cette proposition ne serait pas seulement bénéfique pour le Canadien de Montréal, mais pour toutes les équipes situées dans des juridictions à haute imposition.

Ce n'est pas juste une question de compétition. C'est une question d'équité. Pourquoi les équipes de villes fortement taxées devraient-elles être pénalisées ? Elles devraient pouvoir compenser cette différence par un ajustement du plafond salarial.

Tremblay ne manque pas de rappeler que le sport professionnel est une affaire de gros sous, où chaque dollar compte.

Les joueurs, les agents, les propriétaires d'équipes, tous regardent le bas de la feuille. Ce qu'il reste après les impôts et les taxes.

Si nous voulons vraiment que le Canadien soit compétitif et que Montréal puisse retenir et attirer les meilleurs talents, nous devons repenser notre approche fiscale et salariale dans le monde du sport professionnel.

Car on ne doit pas attendre après nos politiciens pour faire baisser les taxes et les impôts. On va attendre longtemps.

Bien sûr, Valérie Plante et François Legault préféreront ignorer cette réalité, continuant à vanter les bienfaits de leurs politiques fiscales, tout en regardant les meilleures années du Canadien s'éloigner sous le soleil de la Floride.

Merci à Réjean Tremblay de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il était temps que le duo Legault-Plante se fasse ramasser comme il se doit.

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