Le retour des Nordiques de Québec dans la LNH est devenu un rêve impossible pour de nombreux passionnés de hockey de la région.
Malheureusement, les espoirs de voir les Nordiques renaître sur la glace du Centre Vidéotron demeurent minces, pour ne pas dire inexistants.
À moins que les Jets de Winnipeg ne soient obligés déménager.
Tout le monde sait que Gary Bettman ne veut pas ajouter une autre équipe canadienne à la ligue.
Mais Winnipeg commence à être dans le rouge aux yeux de la LNH.
Un déménagement des Jets vers une ville plus "riche" comme Québec serait le seul espoir pour le retour des Nordiques.
La baisse du nombre de billets vendus pour les matchs des Jets de Winnipeg au Canada Life Centre continuer de créer des préoccupations au sein de la direction du club manitobain.
Mark Chipman, président de True North Sports & Entertainment, a abordé la question lors d'une récente entrevue avec le site The Athletic.
Les abonnements de saison pour les Jets sont passés d'environ 13 000 à environ 8500 au cours des trois dernières saisons.
« Je ne serais pas honnête avec vous si je ne disais pas : "Nous devons retrouver les 13 000 abonnements". La situation actuelle n'est pas viable à long terme », a déclaré Chipman.
À noter que le Canada Life Centre est le plus petit amphithéâtre de la LNH pouvant accueillir 15 225 spectateurs lors des matchs de hockey.
Selon le site spécialisé Hockey Reference, la moyenne de spectateurs présents aux matchs à domicile des Jets en 2023-2024 s'élève à 13 098.
Seuls les Coyotes de l'Arizona faisaient pire, évoluant dans une amphithéâtre universitaire. Les Jets affichaient également la troisième pire moyenne d'occupation de la ligue, derrière les Sabres de Buffalo et les Sharks de San Jose la saison dernière.
Le président avertit que la LNH surveille attentivement la situation.
« Ils voient les chiffres. Ils voient où en est la ligue et où nous en sommes. Nous sommes une exception en ce moment. Donc, à juste titre, ils veulent savoir ce que nous faisons? Que se passe-t-il? Que s'est-il passé et qu’est-ce que nous faisons à ce propos? », a ajouté Chipman.
En octobre dernier, Chipman avait rejeté toute idée de vente ou de déménagement de l'équipe.
« Parce que cela s’est produit une fois, est-il inquiétant que cela puisse se reproduire parce que nous sommes le plus petit marché [de la LNH]? Je dirais : "Pas sous notre surveillance" », avait-il affirmé lors d'une interview avec la chaîne CBC.
La situation des Jets est tellement précaire que des discussions sur un possible déménagement en Utah ont déjà eu lieu.
Jay Stevens, un analyste de hockey bien connecté à Salt Lake City, a révélé que les propriétaires des Jets avaient considéré cette option si la situation ne s'améliorait pas au Manitoba.
Selon Stevens, dès l'hiver dernier, les dirigeants de l'équipe discutaient de scénarios de relocalisation si le nombre d'abonnés de saison ne remontait pas à un niveau viable.
Ryan Smith, le propriétaire du Club de hockey de l'Utah, avait même mentionné à Stevens que Salt Lake City se préparait à accueillir une équipe de la LNH en cas de déménagement des Coyotes ou des Jets.
Cette possibilité est la preuve que la situation est critique pour les Jets. Si une ville comme Salt Lake City a pu se positionner comme destination potentielle, cela en dit long sur les difficultés que traverse Winnipeg.
C’est un signe clair que les dirigeants de l’équipe cherchent désespérément des solutions, même les plus drastiques, pour assurer la viabilité à long terme de la franchise.
Pour Québec, ces discussions sont presque une lueur d'espoir. Si les Jets sont prêts à envisager un déménagement vers une ville comme Salt Lake City, cela signifie que le chemin vers le Centre Vidéotron pourrait être moins compliqué qu’il n’y paraît.
Québec, avec son a,phithéâtre moderne et sa base de partisans passionnés, est certainement une option plus attrayante pour la LNH qu'un marché pauvre comme Winnipeg.
Une chose est sûre: il y a plus d'argent à Québec qu'au Manitoba.
-«Je connais les propriétaires et je ne crois pas qu’ils voulaient vraiment menacer leurs partisans, mais ça reste une business où tu dois vendre des billets, sinon ça ne fonctionne pas. Je peux comprendre qu’ils veulent des gens à l’aréna» a affirmé l'ancien joueur des Jets, Mathieu Perreault.
L’entreprise True North, propriétaire de l’équipe, est TANNÉE.
«Notre engagement de garder les Jets à Winnipeg à tout jamais n’a jamais été aussi fort. Mais ça prend chacun de nous. Ensemble»
Le problème des gens à Winnipeg est simple. Ils n'ont pas assez d'argent pour acheter les billets.
«C’est une ville passionnée de hockey, mais au bout de la ligne ça prend maintenant de gros moyens pour aller t’asseoir à l’aréna. Les Jets ont peut-être 700 000 partisans qui soutiennent l’équipe, mais c’est une ville d’ouvriers qui n’ont pas tous l’argent avec le prix des billets qui augmente à chaque année." affirme Mathieu Perreault
"Ce qui est dommage, c’est que pour Gary Bettman, une équipe canadienne qui ne fonctionne pas à plein régime c’est la pire chose. C’est pour ça que la pression est mise sur les fans».
Si Winnipeg n’arrive pas à redresser la situation, tou est possible. Et les fans des Jets semblent vraiment en colère contre le coût de la vie.
«Les taxes foncières ont grimpé de plus de 6%, la taxe carbone ajoute 8 cents du litre sur l’essence, la nourriture n’est plus achetable." affirme un partisan en colère.
"Je pense que bien des gens préféreront quatre murs, un toit et de la nourriture sur la table plutôt que d’aller voir des millionnaires qui s’écrasent en fin de parcours pour une cinquième année de suite».
«C’est brutal. Ça prend chacun de nous, sauf les gens qui peuvent rendre le sport plus abordable et améliorer l’expérience de match. C’est ce qui s’appelle refiler le blâme. Il y a plein de raisons qui expliquent que les matchs ne se vendent pas. Les fans ne sont pas la raison» affirme un autre fan dégoûté.
Ça sent mauvais au Manitoba.
Pour les amateurs de hockey à Québec, l'idée que les Jets soient tout proches de partir vont relancer le rêve...