Retraite confirmée : David Savard fait pleurer ses coéquipiers

Retraite confirmée : David Savard fait pleurer ses coéquipiers

Par André Soueidan le 2025-04-18

Le vestiaire du Canadien de Montréal a rarement connu une telle émotion, alors que David Savard, vétéran guerrier à la carrière exemplaire, venait d'annoncer qu'il tirera définitivement sa révérence après les séries éliminatoires.

Vendredi matin, la nouvelle s'est propagée à vitesse grand V dans le monde du hockey, provoquant une onde de choc chez ses coéquipiers, dont plusieurs n'ont pas pu cacher leurs larmes, visiblement bouleversés par cette annonce qui clôt un chapitre majeur pour l'équipe.

« C'est une grosse étape, mais c'est le fun de pouvoir finir à Montréal et de pouvoir faire les séries. Comme petit gars d'ici, ce sera quelque chose de spécial », a affirmé Savard avec une émotion palpable, debout devant les micros des médias, dans un vestiaire où l'on pouvait presque entendre les cœurs se briser.

Mercredi soir, déjà, les signes étaient là. Les caméras ont capté ces images touchantes : Savard, en uniforme, échangeant un regard lourd de sens avec son épouse qui retenait difficilement ses larmes, consciente que cette soirée-là aurait pu être la dernière.

La scène avait quelque chose de poignant, presque douloureux, rappelant que le hockey est aussi une histoire humaine, faite de sacrifices et de moments fugaces.

« On savait que ça allait être la fin. J'ai donc essayé de créer le plus de moments avec mes enfants. L'organisation a été derrière moi, et c'était plaisant de les avoir sur le banc avec moi », a ajouté le défenseur, les yeux embués, alors que sa voix laissait percevoir toute la difficulté d'admettre publiquement une décision qui mûrissait depuis longtemps dans l'intimité familiale.

Dans ce vestiaire où il a été un pilier pendant des années, l'effet de cette annonce a été immédiat. Kaiden Guhle, bouleversé, n'a pas hésité une seconde avant d'enlacer son coéquipier et mentor, lui murmurant à l'oreille à quel point il était fier de lui.

Mike Matheson, lui aussi très ému, a parlé ouvertement de tout ce que Savard représentait pour lui et l'équipe : « On s'était dit toute l'année qu'on voulait vivre les séries ensemble. Lui a déjà gagné une Coupe à Tampa, mais à Montréal, c'est autre chose, c'est unique. »

L'annonce a provoqué une atmosphère lourde de nostalgie, rappelant tout ce que David Savard a sacrifié pour ce chandail, bloquant sans relâche des milliers de tirs au fil des saisons, offrant son corps soir après soir, sans jamais se plaindre, même quand la douleur devenait insupportable.

Ce qui rend cette fin encore plus difficile à accepter, c'est qu'il aurait pu aisément prolonger sa carrière ailleurs, mais son attachement profond à Montréal, à ses enfants scolarisés ici, à son identité québécoise, ne lui permettait pas de porter un autre uniforme.

« David ne voulait pas jouer ailleurs, il ne voulait pas devenir un joueur de passage. Il voulait finir à Montréal », a révélé Renaud Lavoie, confirmant les rumeurs qui circulaient déjà depuis des semaines dans les couloirs du Centre Bell.

Cette loyauté absolue envers la ville et les partisans, ce désir de terminer sur une note digne, en participant à une dernière danse en séries éliminatoires, symbolise à merveille tout ce qu'il est : un guerrier au grand cœur.

Sur la glace mercredi, entouré de sa famille, David Savard semblait absorber chaque instant, conscient que ces précieux moments ne reviendraient plus.

Ses enfants, eux aussi, étaient visiblement émus, réalisant peut-être pour la première fois la grandeur de l'instant, sentant que leur père vivait une soirée pas comme les autres.

Dans les gradins, les fans pouvaient ressentir ce mélange étrange d'excitation pour la qualification en séries, mêlée à la tristesse de voir un véritable pilier quitter définitivement la glace.

Maintenant que la retraite est confirmée, tout le monde comprend mieux ces moments poignants, ces regards échangés en silence, ces accolades discrètes mais chargées d'émotion.

David Savard s'apprête à vivre sa dernière aventure avec le Canadien, dans une ville qui a appris à le respecter profondément pour ce qu'il est et ce qu'il représente.

Les séries qui s'ouvrent bientôt seront sa dernière bataille, sa dernière chance d'ajouter un chapitre glorieux à une carrière déjà exemplaire.

Il ne s'agit plus seulement de hockey : il s'agit d'un homme qui écrit ses derniers moments d'une histoire sportive marquée par le courage et l'intégrité.

Le Centre Bell ne vibrera plus jamais de la même manière après ces séries.

Car après le dernier coup de sifflet, une légende discrète, mais profondément appréciée, fera ses adieux définitifs à un sport qui a été toute sa vie.

Amen