Révélation explosive : Vincent Damphousse sort enfin la vérité sur Patrick Roy

Révélation explosive : Vincent Damphousse sort enfin la vérité sur Patrick Roy

Par André Soueidan le 2025-08-26

Il y a des entrevues où tu sens, dès la première minute, que ça ne sera pas du réchauffé.

Pas du bla-bla standard qu’on entend sur RDS entre deux pubs de Desjardins.

Non.

Quand Vincent Damphousse s’assoit avec les gars de Spittin’ Chiclets, ce n’est pas le Damphousse édulcoré qu’on a vu pendant 20 ans à la télé.

C’est l’ancien capitaine du Canadien, le joueur qui a connu les coulisses, les trahisons, les moments glorieux et les coups bas.

Et quand il a décidé d’ouvrir la boîte à souvenirs, un nom est ressorti comme une bombe : Patrick Roy.

Parce qu’on a beau réécrire l’histoire comme on veut, le départ de Patrick Roy en 1995 reste une cicatrice ouverte à Montréal.

Une plaie qui suppure encore 30 ans plus tard.

Et Damphousse, lui, était là. Il a vécu ça de l’intérieur.

Et pour la première fois, dans un podcast où il se sentait visiblement plus relax qu’à la télé, il a décidé de dire les choses comme elles sont.

« Oui, il y a eu des tensions, oui il y a eu des malaises, mais il y a surtout eu une vérité que le monde a jamais voulu entendre », a-t-il lâché devant BizNasty et Ryan Whitney, les yeux écarquillés.

On aurait dit qu’il attendait ce moment depuis longtemps.

Et ce qu’il a révélé fait encore grincer des dents.

Selon lui, Patrick Roy n’était pas juste un gardien de but légendaire : c’était une bombe à retardement dans le vestiaire.

Un gars capable de gagner un match à lui seul, mais aussi capable de tout faire exploser si quelque chose ne tournait pas à son goût.

Damphousse, avec son ton posé mais ses mots acérés, a dit tout haut ce que plusieurs anciens murmurent encore tout bas :

« Patrick voulait que tout tourne autour de lui. Quand ça allait bien, il était imbattable. Quand ça tournait mal, fallait sortir les extincteurs. »

Et c’est là que tu comprends le sous-entendu.

Le fameux soir du 2 décembre 1995 contre Detroit, le soir où Roy a levé la main pour demander sa sortie après avoir accordé neuf buts… ce n’était pas juste une humiliation sportive.

C’était l’explosion finale d’une bombe qu’on traînait depuis des années.

Damphousse a raconté qu’au-delà de l’image du gardien humilié, il y avait un climat dans l’équipe qui était devenu invivable. « On savait tous que ça finirait mal », a-t-il lancé. Boom. 

Et attention : Damphousse ne l’a pas dit en mode règlement de comptes. Il a parlé avec respect, mais aussi avec ce mélange d’honnêteté brutale qui manque tellement dans le hockey d’aujourd’hui.

Pour lui, Roy était une légende, mais une légende impossible à gérer.

Et il a ajouté une phrase qui a fait sursauter les animateurs :

« S’il n’avait pas été échangé, je ne suis pas sûr qu’on aurait survécu comme équipe. » Voilà. C’est dit.

Selon Damphousse, l’échange de Roy n’était pas juste une tragédie pour les partisans : c’était peut-être la seule façon d’éviter que le Canadien implose de l’intérieur.

Dans le podcast, ça riait, ça se moquait, mais quand il a sorti ça, silence radio.

Même BizNasty, qui passe sa vie à déconner, a eu un petit moment de sérieux.

Parce que ce qu’il disait, Damphousse, ça venait pas d’un blogueur ou d’un fan fâché sur Twitter.

Ça venait d’un gars qui a porté le “C” du Canadien.

Un gars qui a eu la lourde tâche d’essayer de maintenir un vestiaire uni au milieu d’une tempête.

Et quand il te dit que Roy, aussi grand qu’il était, avait fini par étouffer l’équipe… ça résonne.

Mais le plus croustillant, c’est quand Damphousse a commencé à comparer les époques.

Il a expliqué que dans les années 90, les joueurs n’avaient pas de réseaux sociaux pour balancer leurs frustrations.

Tout se réglait derrière des portes closes.

Et là, tu comprends mieux pourquoi, quand Roy a quitté Montréal, c’est tout le Canadien qui a changé de visage.

Damphousse l’a dit à sa manière : c’était la fin d’une ère, mais aussi un soulagement étrange.

Comme si on venait de survivre à un ouragan.

Et pour les partisans, ça reste encore aujourd’hui une cicatrice qu’on gratte à chaque fois qu’on revoit l’image de Roy qui lève la main devant Ronald Corey.

Mais quand Damphousse te dit que c’était inévitable… ça replace les choses.

Dans le reste de l’entrevue, il a parlé de sa carrière, de ses années comme représentant des joueurs, de ses batailles contre Bettman, mais rien n’a eu l’impact de ses mots sur Patrick Roy.

Parce que c’est ça, la magie de Spittin’ Chiclets : les gars réussissent à sortir des vérités que personne n’ose dire ailleurs.

Et Damphousse, pour une fois, a laissé tomber le masque du consultant sage pour redevenir le joueur qui a vécu l’enfer de l’intérieur.

Et tu sais quoi? C’était rafraîchissant.

Ça nous rappelle que derrière les clichés habituels du hockey, il y a des histoires humaines, des egos, des chocs de personnalités.

Et que même une légende comme Patrick Roy avait ses failles, ses colères, ses excès.

Damphousse a osé dire ce que tout le monde pensait tout bas : Roy était imbattable sur la glace, mais il pouvait aussi être invivable hors de la glace.

De plus, l’entrevue a montré un Vincent beaucoup plus cru, beaucoup plus humain, que ce qu’on voit dans son rôle de commentateur sage et lisse.

Et ça, c’est déjà en soi une révélation. Les gars de Chiclets l’ont amené sur des terrains où il s’est laissé aller. Ils ont sorti l’ancien joueur de sa carapace, celui qui a connu les batailles de coulisses avec Bettman, les débats houleux au sein de l’Association des joueurs, mais aussi les soirs de débauche, les anecdotes croustillantes dans les hôtels, et les vérités jamais dites à la caméra.

C’est là qu’on découvre un Damphousse qui n’est plus seulement l’ancien capitaine sérieux du Canadien, mais aussi un conteur qui connaît les coulisses par cœur.

Et c’est pour ça que ses propos sur Patrick Roy pèsent encore plus lourd : il ne cherchait pas à régler des comptes, il cherchait à raconter.

À livrer un vécu. Et quand il dit que Roy faisait exploser une chambre, que même le capitaine se sentait impuissant, ça en dit long sur le volcan qu’était Montréal dans ces années-là.

Mais il y a eu plus encore. Damphousse a parlé de son rôle de représentant des joueurs.

Là encore, il n’a pas mâché ses mots. Il a raconté comment, face à Bettman, il fallait se battre pour la moindre concession.

« C’était David contre Goliath », a-t-il dit.

Et tu le sentais presque revivre ces meetings tendus.

À une époque où les joueurs n’avaient pas le même pouvoir qu’aujourd’hui, lui devait prendre la parole, convaincre, négocier… souvent en sachant que la bataille était perdue d’avance.

Ça donne une autre perspective sur le joueur qu’il était : pas seulement un gars de talent sur la glace, mais aussi un politicien de vestiaire, un diplomate forcé d’aller au front.

Il a aussi parlé de ses coéquipiers, de moments drôles et gênants.

On l’a vu raconter avec un sourire en coin comment certains soirs, des gars partaient « en mission » après les matchs.

Il n’a pas nommé tout le monde, mais tu comprenais que la vie d’équipe ne se limitait pas aux entraînements et aux voyages en avion.

Là encore, c’est du matériel en or pour comprendre pourquoi ce podcast cartonne : les joueurs parlent comme ils le feraient autour d’une bière, et pas comme ils le feraient en conférence de presse.

Mais la portion la plus forte, c’est resté Patrick Roy.

Parce que ça ne concerne pas seulement le passé. Ça résonne avec le Roy entraîneur aujourd’hui.

Quand Damphousse explique que Roy voulait tout contrôler, qu’il était difficile à gérer, ça fait forcément écho au Roy qui débarque derrière un banc, qui impose sa volonté, qui sème la peur dans les yeux de ses gardiens et de ses jeunes joueurs.

L’ombre du joueur volcanique plane encore sur le coach colérique. Et c’est ça qui fait que ses propos font jaser encore aujourd’hui.

Et comme si ce n’était pas assez, Damphousse a aussi glissé quelques vérités sur la pression de jouer à Montréal.

« Ce n’est pas tout le monde qui peut vivre avec ça », a-t-il dit.

Et il a raconté comment certains joueurs, talentueux ailleurs, devenaient invisibles dès qu’ils mettaient le chandail du CH.

Une vérité que les fans savent, mais que peu de joueurs osent dire aussi clairement.

Montréal n’est pas une ville comme les autres. Et lui, il en a été témoin direct, pour le meilleur et pour le pire.

Bref, une entrevue qui donne une vérité sans filtre.

Patrick Roy en ressort encore plus grand… mais aussi encore plus complexe.

Le Canadien de cette époque-là en ressort comme une équipe qui vivait sur un volcan. Et Damphousse, lui, en ressort comme un capitaine qui a dû marcher sur une corde raide pendant des années.

Et si ça dérange encore aujourd’hui? Tant mieux.

Parce que c’est ça, la vérité du hockey à Montréal : du génie, du chaos, des passions extrêmes.

Patrick Roy l’incarnait à lui seul.

Et Vincent Damphousse vient de nous rappeler, d’une phrase simple mais explosive, pourquoi ce chapitre-là du Canadien ne guérira jamais vraiment.

AMEN