Rien ne va plus pour Logan Cooley.
Alors que Juraj Slafkovsky prend son envol et vient de connaître le meilleur match de sa vie, Cooley est en pleine léthargie, tant offensive que défensive.
Voici ses statistiques lors de ses 5 derniers matchs. On vous avertit. Ça donne froid dans le dos.
22 novembre contre les Blues de St-Louis: 0 point, différentiel de -1, temps de glace de 15:24.
20 novembre contre les Kings: 0 point, différentiel de -2, temps de glace de 17:18
18 novembre contre les Jets: 0 point, différentiel de -2, temps de glace de 15:49
16 novembre contre les Blue Jackets: 1 but, différentiel de -1, temps de glace de 14:38
14 novembre contre les Stars de Dallas, 0 but, différentiel de -1, temps de glace de 16:26
Ouch. Donc, à ses 5 derniers matchs, Logan Cooley a marqué un maigre but, n'a amassé aucune passe alors qu'il est supposé être un fabricant de jeu et montre un différentiel de -7.
Alors qu'il était pratiquement à un point par match après 14 matchs, le voilà avec une fiche de 2 buts et 10 passes pour 12 points en 19 matchs avec un différentiel global de -6.
Parfois, on affirme que le différentiel n'est pas une statistique révélatrice de quoi que ce soit. Mais en ce qui concerne Cooley, ça veut tout dire. L'attaquant "nain" n'est pas capable de jouer défensivement. Selon les statistiques avancées, il est l'un des joueurs les plus faciles à "attaquer" en possession de rondelle.
À 174 livres tout mouillés, il est normal qu'il se fasse déborder facilement. Physiquement, il se fait dominer comme jamais dans les coins et perd souvent la rondelle.
Offensivement, on le voit de moins en moins, comme s'il avait peur de se faire frapper. On ne le voit jamais dans la circulation lourde devant le filet. Il reste en périphérie, comme s'il avait la peur au ventre.
Pendant ce temps, Juraj Slafkovsky est partout sur la glace. Il frappe, il patine, il s'impose physiquement. Surtout, il commence à trouver son aisance offensive à mesure que St-Louis lui donne du temps de glace.
Selon Cole Caufield, il a joué son meilleur match à vie. Voici ses propos au sujet de son jeune coéquipier.
« Il a été excellent. Il vient de jouer le meilleur match de sa vie. Il utilisait sa vitesse, il utilisait son corps, c'est "cool" de le voir aller. Il a créé tellement de chances de marquer pour notre ligne. Grâce à lui, on gardait la possession de rondelle dans notre territoire. Il est un boeuf dans les coin et sur le long des rampes. Il est plus confiant. Il est en train de prendre son envol »
Ses 2 buts et 4 passes pour 6 points en 20 matchs (différentiel de -2) sont des statistiques moins reluisantes que Logan Cooley, mais en ce qui concerne le jeu sur la glace, Slafkovsky mange tout simplement Cooley à son petit déjeuner en ce moment.
Et à 174 livres, parions qu'il en mange deux portions. Les recruteurs deviennent de plus en plus unanimes. Si le repêchage avait lieu à nouveau, Juraj Slafkovsky serait repêché avant Logan Cooley. Même que plusieurs recruteurs continueraient de le sélectionner premier au total, avant Cutter Gauthier, Zach Benson et Pavel Mintyukov.
Slafkovsky est un monstre physique qui commence à avoir des ailes. Son match d'hier était un tremplin vers le 7e ciel. Alors que la chute libre de Cooley inquiète en Arizona.
Le vent est en train de tourner. Les faiblesses de Cooley vus par les recruteurs au repêchage commencent à être vus et analysés. Petit gabarit, mauvaise défensive, difficulté de s'illustrer quand le match commence à être physique. Il devra prendre du poids et apprendre à se faire frapper.
Ça va venir. Mais en ce moment, le momentum appartient à Slafkovsky. Il faut être honnête aujourd'hui, Après tout, peut-être que Nick Bobrov ne s'est pas trompé...
À suivre,..