Sam Bennett convaincu par Ivan Demidov: la bombe médiatique de TSN

Sam Bennett convaincu par Ivan Demidov: la bombe médiatique de TSN

Par David Garel le 2025-04-15
canadiens

Le silence est rompu. Une bombe vient d'exploser dans l'univers du Canadien de Montréal : Kent Hughes, jusqu'ici vu comme un stratège de l'ombre en mode "transaction" pour aller chercher un deuxième centre cet été, serait finalement prêt à frapper un grand coup sur le marché des joueurs autonomes.

Et ce dès le 1er juillet. Selon les informations de Darren Dreger de TSN, l'effet Demidov est bien réel. Le joyau russe change la donne.

Et soudainement, le mot "agent libre" n'est plus un tabou à Montréal. Le tricolore pourrait même devenir une destination convoitée.

Là où plusieurs croyaient que tout allait se jouer autour d'une transaction au repêchage, notamment en sacrifiant le choix obtenu des Flames de Calgary (18e au moment où l'on se parle) ou un jeune comme Logan Mailloux, Hughes pourrait éviter de sacrifier Michael Hage, son espoir de centre tant aimé, en convainquant un joueur autonome de venir jouer avec Ivan Demidov.

Le nom qui revient sur toutes les lèvres? Sam Bennett.

Sam Bennett a tout ce qu'il faut pour devenir ce deuxième centre tant recherché : robuste, rapide, talentueux, excellent en séries.

Et surtout, il a le profil parfait pour compléter Nick Suzuki et encadrer Ivan Demidov. Encore plus intéressant, selon Dreger, c'est l'effet magnétique de Demidov qui pourrait le convaincre de renoncer à quelques millions pour rejoindre Montréal. La combinaison Hughes-Demidov pourrait devenir l'argument le plus redoutable de l'été 2025.

Et Bennett n'est pas le seul nom sur le radar. Le marché des joueurs autonomes 2025 est mince, mais il y a des options.

Brock Nelson, malgré ses 33 ans, reste un centre fiable qui a encore de l'essence dans le réservoir. Il a brûlé la LNH ces dernières saisons avec trois campagnes consécutives de plus de 35 buts. Il cherche encore une bague et pourrait voir Montréal comme une destination de rédemption.

Matt Duchene, quant à lui, sort de deux saisons de renaissance. Malgré son âge avancé, il affiche une forme impressionnante et pourrait accepter un contrat à court terme pour rejoindre une équipe montante.

Duchene n'a jamais caché son amour pour le CH. Il avait même rencontré le club à l'été 2019 avant de choisir Nashville.

Et que dire de John Tavares? À 34 ans, il n'est plus le joueur qu'il était, mais il demeure l'un des centres les plus productifs de la ligue, un modèle de professionnalisme et un vétéran idéal pour épauler une équipe en ascension. Si Toronto ne lui fait pas de place, pourquoi ne pas traverser la 401?

La réalité, c'est que le CH a de l'argent. Avec le plafond qui grimpe à 95,5 millions $ et les contrats de Joel Armia, Jeff Petry et Jake Allen qui s'effacent, Kent Hughes a de la marge de manœuvre.

Et contrairement à bien d'autres marchés, Montréal offre aujourd'hui une structure, un coach respecté, un DG transparent, et un joyau russe nommé Ivan.

C'est ce que souligne Dreger : "Ivan Demidov fait déjà partie du discours de vente. Il est la pièce centrale d'un nouveau projet."

Et c'est ce qui pourrait éviter à Kent Hughes d'avoir à transiger pour un Dylan Cozens, un Trevor Zegras ou un Mathew Barzal.

Car ces noms exigent des actifs énormes en retour. Or, Kent Hughes l'a dit lui-même : "Je ne veux pas échanger un espoir de haut niveau contre un joueur établi si ce n'est pas absolument nécessaire. Je ne veux pas échanger une pomme verte contre une pomme rouge."

La tentation de faire une offre hostile pour un jeune centre comme Mason McTavish,  Marco Rossi ou Matthew Knies reste théorique, mais risquée. Et selon plusieurs sources, Hughes préfère utiliser ce mécanisme comme dernier recours.

Mais avec Sam Bennett, les étoiles pourraient s'aligner. L'attaquant de 29 ans, qui gagne 4,4 M$ par saison, est en renégociation avec les Panthers.

Mais les discussions piétinent. Darren Ferris, son agent, est connu pour maximiser la valeur de ses clients. Et Bennett, joueur au style énergique, adore les marchés intenses.

Il a déjà affirmé qu'il aimait jouer à Montréal. L'effet Demidov pourrait suffire à le convaincre de signer.

Et dans ce scénario, Michael Hage ne serait pas sacrifié dans une transaction. Il pourrait débuter en douceur sur un troisième trio, apprendre dans l'ombre, et devenir le deuxième centre du futur... sans pression.

La réalité, c'est que Kent Hughes est en position de force. Il peut se permettre d'être agressif. Et pour la première fois depuis des années, des agents de joueurs appellent le CH plutôt que l'inverse.

C'est ce que confirme un agent sous couvert d'anonymat : "Avec Demidov, tout change. Tu peux convaincre un gars comme Bennett ou Duchene que tu es à une étape d'être une vraie menace en séries."

Oui, la reconstruction du CH s'accélère. Et si Kent Hughes décide de surprendre tout le monde en frappant un grand coup le 1er juillet, ce ne sera pas une fuite en avant.

Ce sera l'effet Demidov.

Celui qui est probablement le plus soulagé dans tout ce brouhaha, c’est Michael Hage. Depuis des semaines, des rumeurs persistantes — même relayées par TSN — laissaient entendre que pour aller chercher un vrai deuxième centre via le marché des transactions, Kent Hughes n’aurait d’autre choix que de sacrifier Hage.

Le nom de Mathew Barzal revenait souvent dans les discussions, et à chaque fois, c’est le même scénario qui était évoqué : Hage devait partir.

Mais pour Michael, ce scénario aurait été un cauchemar. On le sait : son père, tragiquement décédé en 2023, était un fervent partisan du Canadien de Montréal.

Être repêché par le CH représentait pour lui bien plus qu’un simple accomplissement sportif — c’était un hommage, un symbole, une connexion intime avec son passé, sa douleur et son rêve.

Être échangé avant même de porter le chandail en match officiel aurait été d’une cruauté immense.

Aujourd’hui, avec les indications claires que Kent Hughes pourrait plutôt miser sur le marché des agents libres pour combler ce trou au centre, c’est une lueur d’espoir qui éclaire le chemin de Hage.

L’idée d’ajouter un jeune vétéran comme Sam Bennett, ou un joueur expérimenté à court terme, en attendant que Michael soit prêt, est non seulement logique sur le plan hockey, mais profondément humaine.

Michael Hage peut dormir un peu plus tranquille. Il sait qu’il est toujours vu comme une pierre angulaire d’avenir pour cette équipe. Et peut-être, quelque part là-haut, son père aussi pousse un soupir de soulagement.