Samuel Montembeault doit aujourd’hui ruminer ses regrets, alors que le gardien MacKenzie Blackwood décroche une prolongation de contrat de cinq ans avec l’Avalanche du Colorado, assortie d’un salaire annuel beaucoup plus élevé que le sien. (5,25 M$ par année).
Pourtant, les deux gardiens ont des parcours comparables cette saison, mais Montembeault se retrouve coincé avec un contrat à rabais qui le lie au Canadien de Montréal pour trois saisons à seulement 3,15 millions de dollars par année.
Blackwood, 28 ans, le même âge que Montembeault, vient de signer une entente qui le sécurise pour les cinq prochaines années avec un rôle clé dans l’un des clubs les plus compétitifs de la LNH.
Son arrivée au Colorado a été spectaculaire, affichant une moyenne de buts alloués de 2,03 et un pourcentage d’arrêts de 0,931 en quatre matchs.
Ces chiffres impressionnants, bien que limités, ont convaincu l’Avalanche de miser sur lui comme pilier à long terme.
Et pourtant, Montembeault, qui a été sélectionné pour représenter le Canada au Championnat du monde cette année – un honneur que Blackwood n’a pas reçu – affiche des statistiques tout aussi solides et a prouvé son talent sur la scène internationale.
La différence? Montembeault a accepté un contrat à rabais pour rester à Montréal, sacrifiant sa valeur marchande réelle.
Pendant que Blackwood négociait avec l’Avalanche pour maximiser sa valeur, Montembeault et son agent, Paul Corbeil, optaient pour la loyauté envers le Canadien.
Résultat : Montembeault est maintenant parmi les gardiens les moins bien rémunérés de la ligue, malgré une année où il s’est établi comme une pièce maîtresse du CH.
Le contraste est d’autant plus cruel quand on considère que Montembeault aurait facilement pu décrocher un contrat comparable à celui de Blackwood, voire supérieur, s’il avait testé le marché des agents libres.
Ses performances en 2023-2024, combinées à son âge et à son potentiel de croissance, auraient fait de lui un candidat idéal pour une équipe en quête d’un gardien fiable.
Pire encore, Montembeault est désormais dans une situation où il pourrait être échangé à tout moment, vu l’absence de clause de non-échange dans son contrat.
Avec l’émergence de Jacob Fowler dans l’organisation du Canadien, souvent qualifié de « prochain Carey Price », les chances de voir Montembeault poursuivre sa carrière à Montréal s’amenuisent.
Le rappel de Jakub Dobes vient de rajouter de l'huile et sur le feu et rappelle à tous que le tandem du futr est bien et bien celui de Fowler-Dobes.
Montembeault pourrait bien devenir une monnaie d’échange pour le Canadien d'ici les deux prochaines années.
Cela prouve l’erreur monumentale de Montembeault et de son agent. Alors que Blackwood savoure son avenir garanti au sein d’une organisation ambitieuse, Montembeault, malgré ses succès, se retrouve piégé par un contrat qui ne reflète en rien son talent ni sa contribution.
Une leçon dure, mais essentielle, pour tout joueur qui sous-estime sa propre valeur.
Mais le plus choquant dans cette affaire, c’est le rôle de son agent, Paul Corbeil, qui devrait être pris de honte pour avoir négocié un accord aussi ridicule.
Lorsque le contrat de Montembeault a été annoncé, tout le monde savait qu'il s'était fait avoir.
Paul Corbeil, l’homme censé défendre les intérêts de Montembeault, a échoué de manière spectaculaire.
Alors que son client devenait l’un des gardiens de l'heure dans la LNH, Corbeil aurait dû profiter de cet élan pour négocier un contrat à la hauteur de ses performances.
Au lieu de cela, il a capitulé, acceptant une entente qui ne reflète en rien la valeur réelle de Montembeault, juste parce que ce dernier voulait absolument rester à Montréal.
À bientôt 28 ans, Montembeault se trouvait à un tournant crucial de sa carrière. Ce contrat aurait pu être l’occasion pour lui d’assurer sa sécurité financière à long terme, offrant à lui et à sa famille une stabilité pour les années à venir.
Pourtant, ce qui aurait dû être une grande victoire financière s’est transformé en un échec embarrassant, tout cela à cause d’une stratégie mal pensée de la part de son agent.
Pire encore, Montembeault est maintenant pris dans un contrat qui le rend vulnérable. Sans clause de non-échange, il peut être transigé à tout moment, et avec l’arrivée prochaine de Jacob Fowler, les chances de voir Montembeault échangé avant la fin de son entente sont élevées.
Pendant ce temps, Blackwood savoure une sécurité à long terme au Colorado, grâce à un agent qui a su comprendre et maximiser sa valeur.
Le contraste est cruel. Alors que Montembeault, sélectionné pour représenter le Canada au Championnat mondial, prouve qu’il est l’un des meilleurs gardiens de la LNH, il est enfermé dans un contrat qui ne reflète en rien son talent.
Paul Corbeil a manqué l’occasion de capitaliser sur cette reconnaissance et sur les performances de son client. Pire encore, il a compromis l’avenir de Montembeault en signant un contrat qui, à 31 ans, pourrait le laisser dans une position précaire alors que les opportunités de contrats lucratifs seront beaucoup plus rares.
Ce contrat restera comme un exemple de ce qu’un agent ne devrait jamais faire. En manquant de défendre les intérêts de Montembeault avec la fermeté et la clairvoyance nécessaires, Paul Corbeil a non seulement terni sa réputation, mais il a aussi trahi la confiance de son client.
Et maintenant, c’est Montembeault qui devra porter ce fardeau, sur et hors de la glace.
Un échec...sur toute la ligne...
Quand on entend Paul Corbeil parler de Samuel Montembeault, on ne peut s’empêcher de se gratter la tête devant l'enthousiasme débordant qu'il affiche au sujet de son client.
D’un côté, il vante les qualités de Montembeault en affirmant qu’il pourrait être « le gardien qui ramènera la 25e Coupe Stanley à Montréal ».
Mais d’un autre côté, ce même Corbeil a accepté un contrat à rabais qui place son client loin des standards financiers d’un gardien élite.
«Samuel a le tempérament. Il a tout le talent, les qualités, pour être le gardien de but qui ramène la 25e coupe Stanley à Montréal. Et ça, je le crois fermement.» avait affirmé Corbeil sur les ondes du 98,5 FM après la signature du contrat.
Si Montembeault est effectivement « le futur gardien d’une équipe championne », pourquoi Corbeil n’a-t-il pas exigé une rémunération digne de ce statut?
Pourquoi ne pas avoir insisté sur une clause de non-échange pour protéger son client des aléas d’un marché sans pitié, surtout avec Jakub Dobes et Jacob Fowler qui le chauffent derrière?
Au lieu de cela, il s’est contenté de déclarer que « c’est une entente bonne pour Samuel et pour le Canadien », une justification qui sonne creuse quand on examine la valeur réelle du contrat en comparaison avec d’autres gardiens de la LNH.
En laissant entendre que tout cela est simplement « de la business », Corbeil semble minimiser l’impact à long terme d’un tel contrat sur la carrière de son client.
D’un côté, il proclame que son client a « tout le talent et le tempérament » pour devenir un gardien légendaire à Montréal. Mais de l'autre, il a signé une entente qui limite la reconnaissance financière et stratégique de Montembeault, tout en vantant cette décision comme une victoire.
Et si Corbeil était aussi convaincu des qualités de son poulain, pourquoi n’a-t-il pas négocié avec la même intensité qu’il vante son potentiel?
Montembeault méritait mieux, et on espère que cette leçon servira à son agent pour l’avenir.
Sinon, il faudra penser à changer d'agent. Pat Brisson n'aurait jamais accepté un tel contrat.