Tout le monde à Montréal s'est excité en sachant qu'il y avait trois dépisteurs des Oilers à Columbus hier afin d'épier Samuel Montembeault.
Mais il n'en est rien. Selon les médias d'Edmonton, le DG Ken Holland avait envoyé trois recruteurs pour épier le défenseur Adam Boqvist qui est placé dans la vitrine en ce moment sur la première paire en compagnie de Zach Werenski.
Samuel Montembeault ne sera pas échangé à Edmonton. Notre source continue de nous jurer que le Québécois va signer une prolongation de contrat à Montréal et a reçu l'assurance qu'il ne serait pas échangé.
Les rumeurs d'une transaction peuvent donc être écartées. Edmonton n'épiait pas Montréal hier soir, mais bien Columbus.
On nous dit aussi que le clan Montembeault a mis de l'eau dans son vin et ne demande plus 4 millions de dollars par année.
Le clan du Québécois serait à l'aise avec un contrat semblable à Filip Gustavsson qui a signé pour trois ans et 11,25 M$, soit 3,75 M$ par année.
Ces chiffres sont encore trop élevés aux yeux de Kent Hughes, mais le DG pourrait changer d'avis s'il réussit à transiger Jake Allen.
Le DG du Canadien de Montréal a mal manoeuvré ce dossier. Il pouvait signer Montembeault à rabais cet été, mais a décidé de ne pas le faire. Le contrat de Jake Alle était complètement inutile et on se demande encore pourquoi il a prolongé de deux ans le vétéran quand il est arrivé en poste.
En fait, s'il a donné 3,85 M$ par année pour deux ans à Allen dès qu'il est arrivé en poste, c'est qu'il n'avait pas confiance en Montembeault. Et le karma est en train de le punir.
En même temps, Hughes regarde Gustavsson aller au Minnesota et il doit se dire que Montembeault pourrait aussi s'effondrer de cette manière dès qu'il reçoit son contrat.
Le gardien suédois est méconnaissable avec le Wild, montrant une moyenne de buts alloués de 3,68 et un pourcentage d'efficacité de 886.
Hughes veut le beurre et l'argent du beurre. Il veut garder Samuel Montembeault, mais il ne veut pas lui donner trop d'argent et le regretter comme avec Jake Allen.
On sent Hughes un peu mêlé dans ce dossier, naviguant entre ses erreurs du passé et le futur qu'il veut construire. À un moment donné, il devra se brancher.
Samuel Montembeault est son gardien numéro un. Il est temps de l'assumer...