Méga transaction avec St-Louis et Edmonton: Samuel Montembeault est fixé

Méga transaction avec St-Louis et Edmonton: Samuel Montembeault est fixé

Par David Garel le 2025-11-25

C'est fini. 

Les Oilers abandonnent le dossier Samuel Montembeaukt pour de bon.

Il y a des moments dans la LNH où la réalité te frappe en pleine figure, sans avertissement, sans nuance, sans gants blancs.

Et aujourd’hui, la réalité pour le Canadien, pour Kent Hughes, pour Martin St-Louis et surtout pour Samuel Montembeault, elle est simple, brutale et définitive : les Oilers d’Edmonton, l’équipe qui depuis deux ans cogne à toutes les portes pour trouver un gardien, ne veulent plus rien savoir de lui. 

Selon Nick Kypreos, qui ne lance pas ce genre de bombe sans avoir validé avec ses informateurs, les Oilers ont bel et bien ciblé leur homme, et ce n’est évidemment pas Montembeault. C’est Jordan Binnington, gardien de Team Canada, champion de la Coupe Stanley, la tête brûlée la plus imprévisible du circuit, mais aussi un gars qui, lorsqu’il mord dans un match important, te sort des arrêts qui changent une série.

On comprend alors pourquoi Edmonton, club en panique permanente devant ses propres gardiens, a décidé d’aller droit au but : ils veulent Binnington, et ils veulent même un défenseur des Blues dans la même transaction.

Stuart Skinner prendrait le chemin de St-Louis comme élément indésirable. Et les Oilers devront sacrifier des éléments du futur? Le problème est qu'ils n'en ont pas. Vont-ils sacrifier un choix de 1ère ronde 2027 vu qu'ils n'ont plus leur choix 2026?

On parle ici d’un move de club qui veut gagner maintenant.

Et c’est là que ça fait mal pour Montréal.

Parce qu’il faut se souvenir d’une chose : il y a un an à peine, Edmonton était prêt à offrir un choix de première ronde pour Samuel Montembeault.

Les Oilers, désespérés, affamés, prêts à payer cher, voyaient en Montembeault un gardien en ascension, un candidat légitime pour stabiliser leur organisation derrière McDavid et Draisaitl.

Montréal a refusé. Montréal a attendu. Montréal a voulu “voir”. On connaît la suite. Aujourd’hui, le prix d’un joueur qui valait un premier choix n'est même plus synonyme d'un coup de téléphone de courtoisie. Le marché a parlé. Et il a parlé fort.

Edmonton, pourtant l’équipe la plus vulnérable avec ses gardiens, celle qui aurait dû être la première à tester Montembeault, celle qui vit au rythme des erreurs de Skinner et du non-talent de Pickard, n’a même pas levé un sourcil dans sa direction.

Binnington des statistiques atroces cette année, mais quand même meilleurs que le pauvre Sam. (moyenne de buts alloués de 3,13, pourcentage d'efficacité de 880 alors que Montembeault a une moyenne de buts alloués de 3,52 et un pourcenrage d'efficacité de 852).

Surtout, Samuel n’a jamais eu la capacité de voler un match quand la pression devient insoutenable.

Les Oilers veulent un tueur.

Pas un gars qui s'écroule constammment.

Et certainement pas un gardien qui se fait ridiculiser chaque soir sur les réseaux sociaux, dans les estrades, par les équipes adverses et même dans les pubs de McDo.

Ouch.

À Edmonton, on prépare l’arrivée d’un gardien olympique.

À Montréal, tu expliques que « la confiance reste là » et qu’il faut « supporter les gars » car tu es devenu le gardien numéro deux.

C’est dans ces moments que la LNH te renvoie ton reflet exact : Montembeault n’a plus aucune valeur sur le marché des transactions.

La ligue ne le voit plus comme un numéro un, ni comme un gardien fiable, ni même comme un projet intéressant. Un an après avoir représenté une pièce convoitée, il n’est plus qu’un nom sur une feuille, un contrat de trop, un joueur que tout le monde attend que Montréal se débarrasse.

La perception, dans la LNH, vaut parfois plus que la réalité. Binnington est perçu comme un gagnant. Montembeault est perçu comme un risque. Et les Oilers n’ont plus de temps pour les risques.

C’est la fin.

La fin d’un marché qui, il y a un an, aurait pu rapporter au Canadien un actif majeur.

La fin d’une illusion entretenue par Montréal selon laquelle Montembeault pouvait encore prétendre à la confiance d’une équipe aspirante.

Aujourd’hui, pendant que les Oilers s’apprêtent à réaliser un coup d’éclat et que St. Louis prépare possiblement une reconstruction sans son gardien étoile, Montréal se retrouve dans le rôle du spectateur impuissant, celui qui regarde les autres clubs avancer tandis que lui s’accroche à un gardien en chute libre.

Et lorsque l’Oilers Nation célèbre l’idée de voir un gardien olympique débarquer au Rogers Place, le Canadien, lui, se demande encore s’il doit envoyer Montembeault contre le Colorado dans un back-to-back ou si ce serait trop cruel.

Dans le fond, la vraie leçon est simple : si tu hésites trop longtemps sur un joueur, le marché se charge de décider pour toi.

Et aujourd’hui, la ligue entière vient de décider.

Samuel Montembeault est rejeté par la LNH entière.

Kent Hughes a raté la chance d'une vie...