Samuel Montembeault commence-t-il à vouloir avoir des envies d'ailleurs?
La question mérite d'être posée. Alors que le clan du Québécois était persuadé recevoir une prolongation de contrat cet été, lui qui était prêt à tout pour signer, même à rabais, il semble que l'atttitude envers l'organisation est moins "amicale" en terme de négociations.
Le gardien québécois ne serait plus incliné vers l'acceptation d'un "rabais maison". Surtout quand il voit comment il est traité au sein de l'équipe.
Dans la tête de Montembeault et de son agent, ce dernier est un gardien numéro un dans la LNH. Sa valeur est très élevée sur le marché des transaction et le clan du Québécois est persuadé qu'il pourrait signer un lucratif contre à long terme sur le marché des agents libres cet été, avec l'assurance d'être le "vrai numéro un".
Montembeault voulait de tout coeur rester au Québec et il est encore ouvert à l'idée, lui qui est très proche de sa famille et qui adore se retrouver près d'eux.
Mais un "déclic" se serait produit récemment dans la tête de Montembeault. Toujours pris dans une totation à trois gardiens lors des entraînements, il voit Jake Allen être envoyé dans la mêlée ce soir contre les Jets après une énorme performance de Montembeault contre les Blue Jackets.
Il faut dire qu'Allen mérite le départ après ses fabuleuses sorties contre les Capitals et les Sabres. Reste que si on se place dans la tête de Montembeault, cela faisait presque 10 jours qu'il n'avait pas joué avant d'affronter Columbus puisque Cayden Primeau lui a "volé" un départ contre les Devils.
Et là, tu vois Allen reprendre le filet. À 26 ans, Montembeault doit commencer sérieusement à se poser la question suivante: "Mon avenir est-il vraiment à Montréal"?
La plupart des gardiens se serait plaint à la direction, surtout après avoir porté cette équipe à bous de bras la saison dernière et remporté l'or au championnat du monde junior.
En ce moment, Montembeault n'est qu'un pion dans une rotation à trois gardiens. Juste avant de devenir agent libre. Le CH joue avec le feu dans ce dossier. Ils étirent l'élastique en se basant sur l'amour de Montembeault pour le Québec, mais il semble que Kent Hughes surestime l'attachement de son gardien à l'organisation. L'élastique pourrait finalement briser.
Le Québécois va de plus en plus se détacher en terme de lien affectif. Et son agent va commencer à songer aux destinations potentielles sur le marché des agents libre l'été prochain.
Oui, Montembeault est un bon Jack, Mais pas au moint de ne pas se respecter lui-même en tant que gardien, mais surtout en tant qu'être humain.
En ce moment, le Québécois n'est pas bien traité sportivement et humainement. Il va finir par se tanner...