Le monde du hockey professionnel peut parfois sembler cruel et impitoyable, et personne ne le sait mieux que Marc Bergevin.
Après avoir été remercié par le Canadien de Montréal en 2021, Bergevin a espéré retrouver un poste de directeur général dans la LNH maintes et maintes fois.
Malgré son expérience et le fait qu'il a survécu une décennie dans le marché le plus difficile de la LNH, il se fait tasser à chaqque fois.
Même les hommes les plus controversés lui passent devant.
La nouvelle de la nomination de Stan Bowman comme directeur général et vice-président exécutif des opérations hockey des Oilers d'Edmonton a fait l'effet d'une bombe.
Les journalistes et les fans d'Edmonton sont en furie, rappelant les scandales entourant Bowman lors de son passage avec les Blackhawks de Chicago, lui qui sera à jamais associé à "l'incident Kyle Beach".
Pourtant, malgré ces critiques virulentes, Bowman obtient un poste de haut niveau, laissant Bergevin se demander ce qu'il doit faire pour regagner une place au sein de la LNH.
Les frustrations de Bergevin sont compréhensibles. Avec un parcours riche en succès, dont une participation à la finale de la Coupe Stanley en 2021 avec le Canadien, il est difficile de comprendre pourquoi il n'a pas encore été sollicité pour diriger une équipe.
Son travail de sabotage en fin de règne a vraiment terni sa réputation à vie. La situation est d'autant plus frustrante lorsqu'on voit des figures controversées, comme Bowman, obtenir des postes clés.
La seule lueur d'espoir pour Bergevin semble être à Los Angeles, où il attend patiemment le possible congédiement de Rob Blake, le directeur général actuel des Kings.
Bergevin, qui occupe actuellement un poste de conseiller spécial chez les Kings, espère que cette opportunité se concrétisera, lui permettant ainsi de reprendre les rênes d'une équipe de la LNH. Luc Robitaille lui aurait promis le poste en cas de congédidement de Blake.
Les rumeurs vont bon train, et même certains "insiders" affirment que si Rob Blake est démis de ses fonctions, Bergevin pourrait être le candidat idéal pour le remplacer.
Mais dans le vie de Bergevin depuis son congédiement, rien n'est sûr et cette éventualité est loin d'être certaine, promesse de son chum ou non.
Après tout, Luc Robitaille pourrait aussi prendre la porte de sortie à Los Angeles. L'attente devient de plus en plus difficile à supporter pour l'ancien DG du Canadien.
Pendant ce temps à Edmonton, la colère gronde. L'indignation des journalistes couvrant les Oilers suite à la nomination de Stan Bowman ne fait qu'accentuer le sentiment d'injustice ressenti par Bergevin.
Les critiques sont nombreuses et acerbes, soulignant les erreurs passées de Bowman et son implication dans des scandales qui ont terni sa réputation.
Pour beaucoup, il est incompréhensible qu'un homme avec un tel passé puisse être préféré à un professionnel reconnu comme Bergevin.
Pour Marc Bergevin, cette situation est un véritable casse-tête. Il doit se demander ce qu'il doit faire pour retrouver la confiance des propriétaires d'équipes et des décideurs de la LNH.
En attendant, il continue de jouer un rôle en coulisses avec les Kings, espérant que son heure viendra bientôt. Nous ne sommes pas son plus grand fan, mais Marc Bergevin reste un homme de hockey passionné et déterminé.
Malgré les obstacles et les injustices apparentes, il continue de croire en ses chances de revenir au sommet. Et peut-être qu'un jour prochain, il aura enfin l'opportunité de prouver à nouveau sa valeur en tant que directeur général dans la LNH.
À suivre...