Selon Kaiden Guhle, Logan Mailloux n’a rien compris

Selon Kaiden Guhle, Logan Mailloux n’a rien compris

Par Marc-André Dubois le 2024-11-17

Dans une période où Martin St-Louis est sévèrement critiqué par les médias et les partisans, Kaiden Guhle a décidé de prendre la parole pour défendre le système défensif instauré par son entraîneur.

Alors que les performances chaotiques de l’équipe alimentent les rumeurs de congédiement, Guhle a clairement affiché son soutien à St-Louis et à son approche tactique.

« Nous jouons avec plus de rythme en zone défensive », a déclaré Guhle avec conviction après l’entraînement.

Selon lui, les récents ajustements apportés au système permettent aux joueurs de se montrer plus agressifs, limitant ainsi le temps et l’espace des attaquants adverses.

« On ne banalise pas le fait d’être battu à un contre un, mais les meilleurs joueurs au monde veulent du temps et de l’espace et c’est ce qu’on veut leur enlever.

S’ils réussissent à faire un jeu, tu leur lèves ton chapeau et tu te repositionnes au centre de la patinoire », a expliqué Guhle.

Cette approche agressive, axée sur une couverture hybride mélangeant marquage individuel et défense de zone, est selon lui essentielle pour contrer les attaques adverses dans une Ligue où la vitesse et la créativité règnent.

Malgré les efforts de Guhle pour défendre le système, plusieurs joueurs, dont Logan Mailloux, ont exprimé des difficultés à s’y adapter.

Mailloux a récemment confié comprendre plus facilement le système de Pascal Vincent à Laval que celui de Martin St-Louis à Montréal.

Vincent avait même contredit Mailloux, affirmant que les systèmes étaients pareils à Laval et Montréal.

Maillouc avait alimenté les critiques, tout le monde voyant l'inefficacité d’un plan de jeu que ni les jeunes ni les vétérans semblent saisir pleinement.

Sur les réseaux sociaux, les partisans ne se privent pas pour pointer du doigt ce qu’ils perçoivent comme un manque de structure et de cohérence dans le jeu défensif du Tricolore.

Pour Guhle, ces critiques sont injustifiées. Le jeune défenseur affirme que ce système n’est pas nouveau pour lui et qu’il était déjà familier avec ce type de couverture lorsqu’il évoluait avec les Oil Kings d’Edmonton dans la WHL.

« La couverture hybride, on a toujours fait ça. Honnêtement, rien n’a changé depuis l’an dernier. C’est peut-être juste différent pour les nouveaux gars », a-t-il précisé.

Guhle a également rappelé que le succès d’un système ne dépend pas uniquement de sa conception, mais de la mentalité des joueurs.

« Notre niveau d’alarme quand on perd la rondelle est bien meilleur. Tu as probablement entendu "Marty" en parler, mais on passe plus rapidement de l’attaque à la défense, et c’est ça qui fait la différence. »

Dans l’ombre des performances horribles du Canadien, Pascal Vincent continue de briller avec le Rocket de Laval.

Son approche méthodique et structurée est saluée, amplifiant les comparaisons peu flatteuses entre lui et Martin St-Louis.

« Logan Mailloux a dit qu’il n’avait jamais joué le système de St-Louis. Donc, le Rocket et le CH ne jouent pas le même système défensif? » s’interroge le journaliste Maxime Truman.

Cette différence dans les systèmes montraéalais et lavallois, accentue la frustration des partisans, qui voient une organisation éclatée, incapable d’harmoniser ses stratégies entre ses équipes de développement et son club de la LNH.

Alors que Guhle défend son entraîneur avec intensité, Martin St-Louis continue de faire face à des critiques virulentes, notamment pour son incapacité à instaurer une discipline défensive claire. 

Gilbert Delorme et Mathias Brunet ont récemment remis en question son système et sa gestion derrière le banc.

« Si ça ne change pas, il va falloir procéder à un changement de coach. On s’entête avec le même système de jeu tout le temps. C’est embarrassant de voir le Canadien jouer présentement dans sa zone », a lancé Delorme.

Kaiden Guhle reste optimiste. Selon lui, les résultats viendront si l’équipe continue d’adopter la bonne mentalité en zone défensive.

Mais ce discours trouve ses limites face aux chiffres alarmants : les Canadiens affichent l’une des pires fiches défensives de la Ligue et les erreurs individuelles se multiplient.

St-Louis peut-il redresser la barre? Ou les rumeurs de congédiement continueront-elles de s’intensifier?

Une chose est certaine : la patience des partisans, tout comme celle des dirigeants, commence à s’épuiser.

Dans la tourmente des critiques, Kaiden Guhle est resté aux côtés de son coach.

« L’essentiel de notre mentalité a changé. Nous jouons avec plus de rythme en zone défensive. »

Tout ça après une seule victoire contre les pauvres Blue Jackets de Columbus.

Selon Guhle, cette intensité accrue permet au groupe défensif d’être plus actif et agressif, un élément clé pour limiter le temps et l’espace des attaquants adverses.

« On ne banalise pas le fait d’être battu à un contre un, mais les meilleurs joueurs au monde veulent du temps et de l’espace et c’est ce qu’on veut leur enlever. S’ils réussissent à faire un jeu, tu leur lèves ton chapeau et tu te repositionnes au centre de la patinoire. »

« Tu as probablement entendu "Marty" en parler, mais notre niveau d’alarme quand on perd la rondelle et que l’on passe de l’attaque à la défense est bien meilleur. »

Contrairement aux critiques qui jugent le système trop complexe ou inefficace, Guhle affirme qu’il est familier avec ce type de couverture, ayant déjà évolué dans un schéma similaire avant son arrivée dans la LNH.

« La couverture hybride (homme pour homme en haut de territoire et zone en bas des cercles), on a toujours fait ça. Honnêtement, rien n’a changé depuis l’an dernier. C’est peut-être juste différent pour les nouveaux gars. »

« Ça ressemble beaucoup à ce qu’on faisait lors de ma dernière année dans le junior avec les Oil Kings d’Edmonton. »

Guhle a également souligné un changement dans les priorités de l’équipe. Bien que les défenseurs du Canadien aient été productifs offensivement l’an dernier, le focus est désormais mis sur la solidité défensive.

« Peut-être que l’an dernier, on a profité d’un peu plus de bonds chanceux. On a beaucoup de bons défenseurs, mais parfois les défenseurs ont besoin de chance pour marquer. »

« En ce moment, on se concentre davantage sur notre couverture défensive. Tout cela est attribuable, je crois, à la mentalité qui prévaut actuellement. »

Ces citations montrent un Guhle confiant, mais elles soulignent aussi les défis auxquels fait face le Canadien sous Martin St-Louis. Malgré son optimisme, les lacunes dans l’exécution du système restent évidentes, et seule une amélioration significative des performances pourrait calmer la tempête.